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La propreté, une priorité pour Paris. Vœu déposé par le groupe Parisiens, Progressistes, Constructifs et Indépendants relatif à un audit extérieur des services de la propreté (suite).


M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Nous commen�ons le d�bat, par le groupe RG-CI et la parole est � sa pr�sidente, Mme Laurence GOLDGRAB.

Mme Laurence GOLDGRAB. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, votre proposition de d�lib�ration nous donne l'occasion de r�affirmer le soutien du groupe RG-CI au Plan Propret� port� par notre majorit� municipale.

Au c?ur d'une ville tr�s dense comme Paris, la propret�, c'est la responsabilit� de tous. Mais, aujourd'hui, ce n'est pas un choc de propret� dont Paris a besoin, c'est d'un choc de responsabilit�. La responsabilit� de tous et c'est d'abord la responsabilit� des �lus, car rien n'est plus d�sastreux pour l'image de Paris que d'instrumentaliser une question aussi essentielle.

La propret� est l'un des sujets sur lesquels nous sommes particuli�rement attendus, �cout�s et regard�s. La proposition qui consiste � recruter 1.000 �boueurs suppl�mentaires et � d�bloquer une enveloppe budg�taire de 20 millions d'euros est irresponsable. Elle est m�me contraire � nombre de vos prises de position sur le n�cessaire besoin de rigueur budg�taire. Surtout, quand nous avons bien en t�te que les effectifs ont d�j� augment�, comme l'a rappel� hier Mao PENINOU, malgr� les contraintes budg�taires que nous connaissons donc.

Et que penser de l'instrumentalisation de l'image faite par certains �lus sur les r�seaux sociaux�? Nous le savons tous, majorit� comme opposition, certains quartiers souffrent particuli�rement sur cette question cruciale de propret�, mais prendre une photo pour la publier et laisser croire que tout Paris est sale, c'est irresponsable. Arr�tez le "Paris bashing", s'il vous pla�t. Oui, nous devons faire mieux, oui, nous devons jouer sur la proximit� avec les arrondissements, donc le local comme vous l'appelez de vos v?ux. Mettre le paquet sur les quartiers populaires �galement, d�velopper les brigades volantes dans chaque arrondissement, changer les corbeilles de rue, tout ce qui figure dans le nouveau programme. Sans refaire le d�bat, je crois que nous avons largement prouv� hier que la majorit� agissait et r�pondait � cette question. La conception de l'espace public a beaucoup �volu� ces derni�res ann�es, elle s'est complexifi�e. Les contraintes de nettoyage sont plus fortes et les surfaces � nettoyer plus grandes. Parall�lement, les ressources financi�res sont contraintes et supposent que des gains de productivit� puissent �tre trouv�s, notamment par l'innovation technique. Je le disais, la Ville et les �lus doivent �tre responsables sur ce sujet et, comme je le disais hier, ce choc de responsabilit�, ce sont �galement les habitants qui doivent le prouver, car il faut pr�server l'espace public et ses �quipements mis � la disposition de tous. Chacun doit y veiller. Pour cela, cela a �t� largement d�battu, nous devons responsabiliser chaque citoyen dans ses comportements au quotidien, que ce soit sur le chemin de l'�cole, du travail ou lors de ses loisirs. La malpropret� n'est pas une fatalit�. De petits gestes de pr�vention basiques, trop souvent oubli�s, peuvent faire une grande diff�rence. Bien entendu, vous l'avez compris, pour toutes ces raisons, les �lus du groupe RG-CI voteront contre cette proposition de d�lib�ration. Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Madame la Pr�sidente.

Pour poursuivre le d�bat, pour le groupe DP, la parole est � M. Thomas LAURET.

M. Thomas LAURET. - Merci, Monsieur le Maire.

On se retrouve avec un d�bat qu?on a d�j� eu hier. Peut-�tre qu'il nous faut aller un peu plus vite et que l'on ne refasse pas l'int�gralit� de la r�flexion collective, qui �tait d'ailleurs de bonne qualit� puisque chacun des groupes a fait valoir un certain nombre de propositions apr�s la M.I.E. Il ne s'agit pas de relancer la pression comme si on n'avait pas eu cette journ�e d'hier dans le d�bat.

Ainsi, tr�s rapidement, je veux affirmer que notre groupe ne votera pas cette proposition de d�lib�ration, pour les m�mes raisons que celle que nous avons �voqu�es hier, � savoir que nous venons de poser la question � la Maire sur l'impossibilit� de financer les mesures qui viennent d'�tre d�cid�es au mois de janvier. Nous posons la m�me question et nous faisons les m�mes remarques au groupe LR. Comment aujourd'hui, en �tant s�rieux et responsables sur le plan budg�taire, proposer 40 millions de d�penses suppl�mentaires�? C'est irresponsable quand on pr�tend g�rer la Ville. Et 20 millions de d�penses d'investissement suppl�mentaires.

Deuxi�mement, une id�e int�ressante que vous �voquez dans cette proposition de d�lib�ration. C'est de confier un peu plus de responsabilit� aux arrondissements. Nous en sommes d'accord. Quand vous entendez M. BOULARD, vous voyez bien que vous vous attachez � avoir des moyens suppl�mentaires pour votre arrondissement, et chacun des maires d'arrondissement veut avoir des moyens suppl�mentaires pour son arrondissement, sans avoir la responsabilit� de lever l'imp�t. C'est cela, la complexit� d'�tre maire d'arrondissement. Si on essaie de rapprocher en proximit� la responsabilit� des maires d'arrondissement sur la question de la propret�, il faut bien distinguer la n�cessit� d'avoir une allocation des ressources pertinente au niveau central et juste, et la n�cessit� effectivement de cog�rer la propret�. Il faut l'accepter, il faut n�gocier le Contrat local de propret� et il faut aussi accepter qu'une autorit� hi�rarchique reste � la Direction centrale et � la Mairie centrale, et que ce soit un accompagnement plut�t sur la base d'une autorit� fonctionnelle au niveau des arrondissements.

Enfin, quand on parle d'une assistance � ma�trise d'ouvrage pour une r�organisation indispensable de la Direction de la Propret� et de l'Eau, j'ai entendu hier l'adjoint nous parler de la r�organisation des rythmes horaires et des cycles horaires de travail des agents. Si on paye encore un audit ext�rieur pour nous donner les r�sultats que nous avons nous-m�mes �tablis lors de la M.I.E., ce sont encore des centaines de milliers d'euros que l'on mettra en l'air. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas r�fl�chir � la r�duction du nombre de niveaux hi�rarchiques et � la simplification de notre organisation. Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Thomas LAURET. Pour le groupe UDI-MODEM, Mme Edith GALLOIS a la parole.

Mme Edith GALLOIS. - Monsieur le Maire, cette proposition de d�lib�ration port�e par le groupe LR reprend des propositions que nous avons d�fendues, malheureusement en vain ici sur ces bancs depuis quelques ann�es, propositions qui pourtant permettraient enfin, si elles �taient mises en ?uvre, de cr�er le r�el choc de propret� attendu par les Parisiens mais aussi par les �lus.

Confier aux arrondissements volontaires la mission de propret� � titre exp�rimental nous semble donc une excellente proposition. La pseudo-cod�cision, para�t-il mise en place et derri�re laquelle se r�fugie l'Ex�cutif chaque fois que son opposition soumet cette demande, n'est pas effective. D?ailleurs, cela fera bient�t 9 ans qu'elle a �t� mise en place et que la situation ne cesse de se d�grader.

Alors pourquoi s'enferrer dans un syst�me qui, manifestement, ne marche pas�? C?est une demande qui est, en toute logique d?ailleurs, formul�e par des maires de l?opposition et de la majorit�. Evidemment, on les comprend, ils ont carte blanche pour se faire engueuler, mais c'est tout. Pour contenter leurs administr�s, ils sont mis sous tutelle. Je pourrais ainsi citer le maire d?un arrondissement de l'Est de la Capitale, qui expliquait le 8 septembre dernier ceci�: "Il faut trouver un �quilibre entre des moyens d�centralis�s qui nous permettent de r�pondre aux besoins quotidiens de nos habitants et des moyens au niveau parisien qui puissent �tre d�ploy�s sur de grands �v�nements". De m�me, son coll�gue d?un autre arrondissement qui occupe dor�navant d'autres fonctions, expliquait le 29 septembre dernier�: "Sur les investissements confi�s aux maires d'arrondissement, pour que cela ait un peu de sens, il faudrait que le montant soit augment�. Sinon, cela reste anecdotique". Je ferme les guillemets.

Oui, tous les maires de gauche comme de droite sont en attente d'une grande autonomie pour adapter les services de propret� aux sp�cificit�s de leurs arrondissements et � leur connaissance pr�cise du terrain. Il serait donc temps de r�pondre enfin � leur demande.

La proposition de d�lib�ration qui nous est pr�sent�e propose aussi une augmentation significative des moyens. Une augmentation est indispensable et toutes les auditions de la M.I.E. nous l'ont confirm�. Cependant, nous voulons insister sur ce qui nous semble la premi�re urgence � traiter, c'est la question de l'absent�isme.

C'est un sujet extr�mement pr�gnant, qui a des incidences structurelles importantes sur le fonctionnement des services de propret�, et pourtant grands absents de la communication que la Maire nous a pr�sent�e hier. Pourquoi�? Serait-ce un sujet trop sensible�? Je l'ai d�j� dit lors du d�bat budg�taire, mais je le r�p�te aujourd'hui. Le simple fait de ramener le taux d'absent�isme des �boueurs au niveau de celui de l'ensemble des agents de la Ville permettrait de disposer de l'�quivalent de 70 postes suppl�mentaires sans toucher � la masse salariale. Il nous paraitrait donc �tre �conomiquement responsable de commencer par traiter ce probl�me de l'absent�isme.

Concernant l'adaptation des moyens techniques, il est �vident que tous les moyens doivent �tre pris pour que les rats retournent dans les �gouts et qu'ils ne les quittent plus. La cohabitation entre les hommes et les rats retrouverait ses limites�: chacun � son �tage, les rats dans les souterrains et les hommes en surface. Encore faut-il aussi que les habitants de l'�tage en surface cessent de tenter ceux des souterrains de venir se r�galer de leurs d�tritus.

Pour cela, les hommes doivent cesser de se sentir libre de salir. Mais ce sentiment actuellement tr�s r�pandu, beaucoup trop, d'avoir la libert� de salir, provient uniquement du fait que l'exemple de la propret� n'est pas donn�. C'est la raison pour laquelle la mise en place d'une assistance � ma�trise d'ouvrage, dont j'ai appris hier qu'elle venait d'�tre install�e, pour conduire la r�organisation de la DPE, doit tr�s vite trouver son efficacit�. Il faut redonner le moral aux �boueurs. Je vais vite conclure.

En conclusion, Monsieur le Maire, je vous remercie de votre tol�rance, je me contenterai de dire que cette proposition de d�lib�ration propose des mesures concr�tes et pleines de bon sens, un bon sens qui quelquefois vous manque. D'une mani�re tout � fait constructive, nous ajouterons une petite proposition � celle du groupe LR. Elle ne co�te rien, rassurez-vous, mais elle pourrait changer beaucoup de choses. Si maintenant vous faisiez preuve, Monsieur le Maire et �lus de la majorit�, d'un peu d'humilit� et de bon sens�?

Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Madame GALLOIS.

La parole est � M. R�mi F�RAUD, pour le groupe Socialiste.

M. R�mi F�RAUD. - Merci, Monsieur le Maire, chers coll�gues.

Permettez-moi d'abord de m'�tonner que le groupe des R�publicains ait choisi aujourd'hui de d�poser sa proposition de d�lib�ration sur le th�me de la propret�, au m�me Conseil o� nous avons examin�, toute la matin�e d'hier, les recommandations unanimes de la M.I.E. que vous pr�sidiez sur le m�me sujet, Madame BERTHOUT.

Il est dommage d'ailleurs d'avoir tent� d'instrumentaliser ce d�bat sur la propret� car c'est finalement un sujet qui m�rite du consensus politique et une action commune, comme d'ailleurs l'a montr� le vote unanime des pr�conisations de la M.I.E.

Personne n'est dupe, Monsieur BOULARD, et je pense, m�me pas vous. En d�posant votre proposition de d�lib�ration sur le sujet, vous tentez de provoquer ce que Mme BERTHOUT et votre groupe n'ont pas r�ussi � obtenir dans cette M.I.E., � savoir des pol�miques politiciennes. En fait, comme vous n'avez pas r�v�l�, dans cette M.I.E., de propositions particuli�rement disruptives, vous tentez d'en r�introduire dans votre proposition de d�lib�ration, sans d'ailleurs beaucoup de conviction. Car quelle r�volution pr�conisez-vous qui permettrait de r�soudre imm�diatement les probl�mes de propret� � Paris, qui sont ancr�s depuis longtemps�?

Vous proposez des postes suppl�mentaires. Cela tombe bien, nous en cr�ons depuis le d�but de ce mandat, conform�ment � nos engagements, et pour en cr�er 1.000, sur quels effectifs les prendriez-vous�? A moins que vous ne vouliez augmenter de 1.000 emplois les effectifs de la Ville de Paris que, par ailleurs, vous trouvez d�j� trop nombreux. Vous avez, dans votre argumentation, un vrai probl�me de coh�rence.

Vous voulez aussi confier davantage de responsabilit�s aux maires d'arrondissement. Cela tombe bien, Anne HIDALGO et Mao PENINOU le font depuis 2014 par une d�concentration qui se poursuit. S'il s'agit pour vous, par ailleurs, de d�manteler la fonction publique parisienne ou l'unit� de la Ville de Paris, nous nous y opposerons. S'il s'agit pour vous d'exercer, comme maire d'arrondissement, les responsabilit�s que la Ville vous donne d�j�, allez-y, nous serons � vos c�t�s.

Vous voulez des moyens techniques suppl�mentaires. L� aussi, cela tombe bien. Le plan d'action, pr�sent� par Mao PENINOU et Colombe BROSSEL, a d� vous plaire, puisqu'ils ont annonc� 32 millions d'investissements, allou�s notamment aux nouveaux v�hicules, laveuses aspiratrices et bennes de nouvelle g�n�ration.

Enfin, vous demandez une assistance � ma�trise d'ouvrage pour l'organisation, le management � la Direction de la Propret�. L� aussi, vous savez que c'est d�j� le cas, cela vous a �t� dit hier.

Chers coll�gues, soyons s�rieux. Ce n'est pas avec ce programme que la droite parisienne va op�rer le choc de propret� qu'elle appelle de ses v?ux, soit parce que les mesures pr�conis�es sont irr�alistes, soit parce qu'elles sont d�j� mises en ?uvre. D'ailleurs, je le r�p�te, ce n'est pas d'un choc de propret� ou de slogan dont nous avons besoin, mais d'un changement de culture dans le rapport � l'espace public, d'une modernisation de l'organisation, de moyens suppl�mentaires et nous le faisons dans la mesure o� cela est possible; et de constance dans l'action.

Donc, nous avons salu� hier les mesures pr�sent�es par l'Ex�cutif parisien pour renforcer le Plan de propret� vot� en d�but de mandature. Mais bien s�r aujourd'hui, nous voterons contre votre proposition de d�lib�ration qui est, je le r�p�te, pour partie inutile, pour partie irr�aliste, et qui rel�ve simplement d'une volont� d'affichage politique.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur le Pr�sident.

Pour le groupe Ecologiste, la parole est � M. Yves CONTASSOT.

M. Yves CONTASSOT. - Merci de ces encouragements�!

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - S'il vous pla�t, Yves CONTASSOT a la parole.

M. Yves CONTASSOT. - Merci, Monsieur le Maire.

Je voudrais en revenir � ce qui est propos�.

Ce qui est propos� est int�ressant, c'est trois fois 250 �gale 1.000�!

Monsieur BOULARD, il va falloir que vous nous expliquiez cette boulette. Trois fois 250 �gale 1.000. Comment passez-vous de l'un � l'autre�? Vous nous dites qu'il faut aller � 1.000 personnes, et vous nous proposez d'en recruter trois fois 250. Et tout est � l'avenant dans votre texte. Vous auriez d� travailler un peu plus s�rieusement les questions, avant de faire une proposition de d�lib�ration apr�s avoir pass� sept mois, comme l'a dit Mme BERTHOUT hier, � travailler sur le dossier.

Quand vous nous dites que vous voulez du red�ploiement, dites-nous quelles sont les directions dans lesquelles vous supprimez, je ne sais pas si c'est 750 ou 1.000 postes. Mais dites o�. C'est trop facile de payer � cr�dit. Vous n'avez rien dit.

Vous dites de la m�me mani�re que vous voulez 30 millions. Vous ne nous dites absolument pas comment vous allez les affecter, � quel type de mat�riel pr�cis, combien de laveuses, o�, par arrondissement, etc. C'est un chiffre dont on ne sait pas d'o� il sort. Cela ne repose sur rien de pr�cis.

Vous nous dites ensuite que vous voulez - c'est le fin du fin - du mat�riel autonome de nettoiement de voirie, autrement dit des v�hicules sans chauffeur qui vont nettoyer les rues. J'avoue que l'on n'est m�me plus dans les espoirs de Jean-Louis MISSIKA sur les v�hicules autonomes, on est carr�ment dans la science-fiction. Premier �l�ment, ces v�hicules n'existent pas�; deuxi�me �l�ment, ils sont interdits � la circulation dans la r�glementation actuelle. Et vous voulez les exp�rimenter�! Mais vous r�vez l� ou �tes-vous vraiment dans la posture, et dans la pure posture�?

L'ensemble de votre document est un tissu de propositions qui n'ont aucune chance d'�tre mises en ?uvre sur le terrain, si elles �taient vot�es. Aucune. Soit parce qu'elles ne correspondent � rien, soit parce qu'elles sont ill�gales, c'est le cas des v�hicules autonomes de nettoiement.

Franchement, quand vous voulez faire des propositions, travaillez-les. A ce moment-l�, peut-�tre pourrons-nous en discuter. Ces propositions n'ont m�me pas �t� formul�es lors de la M.I.E., jamais, � aucun moment. Alors pourquoi d'un seul coup elles ressortent�? Vous aviez sept mois pour les proposer, vous n'avez rien dit. Pourquoi ne les avez-vous pas propos�es�? Simplement parce qu'on le voit bien, vous avez �t� tr�s d��u que cette M.I.E. d�bouche sur un certain nombre de propositions, et que vous avez du mal � ne pas exister sur le fond, vous n'existez que sur la forme. C'est dramatique parce qu'effectivement, Paris et les Parisiens m�ritent mieux que cela.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur CONTASSOT.

Pour le groupe Communiste - Front de Gauche, la parole est � Nicolas BONNET-OULALDJ.

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - Merci, Monsieur le Maire.

Je ne vais pas d�velopper � nouveau les arguments que nous avons avanc�s hier lors du d�bat sur la propret�. Mais je vais revenir sur un point, celui de l'augmentation des effectifs � la DPE. C'est une proposition que nous avons faite hier, la quatri�me proposition, qui a abouti � un v?u adopt� � la majorit�.

Oui, nous faisons le m�me constat, il manque des agent-e-s pour traiter les surfaces � la Ville. Mais comme l'a dit R�mi F�RAUD, vous faites preuve un peu d'incoh�rence, parce qu'il y a eu un d�bat sur lequel vous vous �tes vraiment battus, qui est la g�n�ralisation du travail le dimanche, qui n'est pas �trang�re � cette augmentation de travail, et nous nous �tions coh�rents, nous �tions contre et avions avanc� cet argument.

Il faut plus d'agent-e-s de la propret�, car il y a plus de surfaces, notamment � cause des dimanches travaill�s.

Vous faites aussi preuve d'incoh�rence, parce que m�me si, Madame BERTHOUT, vous n'�tiez pas pr�sidente de votre groupe � l'�poque, votre groupe nous avait propos� un contre-budget avec une baisse du nombre de personnels de la Ville. Nous �tions coh�rents � ce moment-l�, puisque nous proposions une augmentation du personnel notamment � la DPE, et nous avions amend� le budget, � la fois en 2016 et en 2017, pour � chaque fois 40 postes de plus � la DPE, et c'est encore le cas hier avec l'adoption du v?u que nous avons d�pos�.

Alors, nous sommes aussi sensibles � la question de la p�nibilit� soulev�e dans votre proposition de d�lib�ration.

Mais selon nous, elle ne sera pas r�solue avec la m�canisation ou la simplification de la cha�ne manag�riale. Le d�roulement de carri�re des agent-e-s, la polyvalence, la possibilit� d'�volution sont des pistes bien plus s�rieuses. Nous souhaitons qu'elles soient li�es � une m�decine du travail renforc�e, plus pr�sente, et c'est ce que nous avons d�fendu hier par un v?u d�pos� et adopt�.

Je termine avec votre proposition de confier, � titre exp�rimental, des pouvoirs d�cisionnels aux maires d'arrondissement.

Nous souhaitons r�sorber les in�galit�s territoriales en mati�re de propret� entre les arrondissements populaires et les arrondissements touristiques.

Votre proposition n'apporte pas de solution � ces in�galit�s et pourrait m�me les accro�tre.

Nous avons demand� pour cela la remunicipalisation de la collecte et la collecte en un seul tour le matin, pour enrayer la propret� � deux vitesses et pour remettre la polyvalence des agent-e-s, et que les agent-e-s qui sont sur les bennes puissent ensuite �tre sur les trottoirs � nettoyer nos rues.

Alors mes cher-e-s coll�gues, si parfois nous faisons les m�mes constats, nous n'avons pas la m�me r�ponse �videmment, vous �tes de droite, nous sommes de gauche, c'est pour cette raison que nous ne voterons pas cette proposition de d�lib�ration.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�sident. Pour le groupe PPCI, la parole est � M. Pierre AURIACOMBE.

M. Pierre AURIACOMBE. - Merci, Monsieur le Maire.

Pour notre part, nous voterons la proposition qui nous est faite par le groupe les R�publicains et Ind�pendants, car je vais faire comme M. CONTASSOT, je vais reprendre point par point les quatre propositions qu'ils nous ont faites ici.

Je tiens juste avant � souligner, et c'est vrai que cela a �t� dit, que ce travail est aussi issu de la M.I.E., j'ai eu la chance de participer � quatre M.I.E., et ce travail est toujours l'occasion de mettre ensemble nos connaissances, les diff�rentes parties et diff�rents groupes composant notre Assembl�e, et je souscris � ce travail des M.I.E.

Je reviens maintenant sur les points.

Premier point�: confier aux arrondissements volontaires la mission propret� � titre exp�rimental.

Je ne vous cache pas ma surprise de voir la gauche oppos�e � la d�centralisation. Je commence � �tre parmi les anciens en �ge, et la d�centralisation �tait autrefois un des points forts de la gauche, plus maintenant visiblement.

L'id�e de d�centralisation et d'une exp�rimentation j'aime bien, on voit aujourd'hui que la propret� ne fonctionne pas, alors on va exp�rimenter quelque chose avec les arrondissements volontaires, et on va d�centraliser. Nous y souscrivons.

Le recrutement d'agents suppl�mentaires est indispensable, M. BONNET-OULALDJ vient de le dire aussi, m�me si nous ne sommes pas toujours d'accord, nous sommes nombreux, la majorit� socialiste l'a dit aussi, l'Ex�cutif, nous sommes tous d'accord sur ce point. Apr�s, le chiffre exact, personne ne le conna�t, faut-il revenir au chiffre de 2001, pourquoi pas, qui ne me paraissait pas excessif, j'y reviendrai sur le point 4 et sur la ma�trise d'ouvrage, mais oui, nous souscrivons � ce point.

Une adaptation cruciale et urgente des moyens techniques, Monsieur CONTASSOT, vous aviez l'air peu favorable � ce point-l�, notamment parlant peut-�tre du mat�riel autonome.

Mais sauf erreur, Mme la Maire l'a pr�sent� largement dans ses interventions dans la presse, nous souhaitons tous une adaptation des moyens techniques. Nous souhaitons tous une am�lioration, donc l� encore, si on veut �tre coh�rent, je ne vois pas ce qui est choquant dans ce point, et nous allons tous le voter.

Quatri�me point, une assistante � la ma�trise d'ouvrage pour la r�organisation indispensable de la direction de la Propret� et de l'Eau.

Pour notre part, pour notre groupe, et je le pr�sente rapidement, nous avions fait un v?u souhaitant un audit de la propret� et un audit de l'efficacit�. Si nous allons sur une assistante � ma�trise d'ouvrage, on est dans le m�me esprit, c'est le probl�me notamment du management.

Nous sommes tous d'accord pour dire qu'aujourd'hui, le taux d'absence � la Direction, la DPE, n'est pas acceptable. Un probl�me de management est �vident.

Demander en la mati�re une assistance � la ma�trise d'ouvrage ou un audit nous semble �tre tout � fait coh�rent.

C'est pour toutes ces raisons que pour notre part nous voterons.

Mais juste pour conclure, j'ai lu dans la presse que l'Ex�cutif insistait beaucoup sur l'incivisme et la verbalisation, je tiens � dire qu'une rue propre am�ne des Parisiens propres, et une rue sale am�ne des Parisiens sales, donc il est de notre responsabilit� et de la responsabilit� de l'Ex�cutif d'avoir un Paris propre pour des Parisiens propres. Merci.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur AURIACOMBE.

Derni�re intervention avant la r�ponse de l'Ex�cutif, la parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Je voterai contre cette proposition de d�lib�ration.

Je ne crois pas en la baguette magique de la gestion totale de la propret� au niveau des arrondissements comme la solution miracle.

Je suis bien �videmment favorable au recrutement de 1.000 �boueurs suppl�mentaires, mais certainement pas par red�ploiement. Quels sont donc les postes que vous comptez supprimer, puisque vous d�fendez le red�ploiement�?

Et je le redis, pas simplement � vous groupe LR mais � l'ensemble du Conseil de Paris, � part au groupe Communiste qui partage cela � 100�%, vu que les d�chets collect�s par le priv� co�tent 15 euros plus cher, il serait temps de remunicipaliser, et c'est dommage que vous ne d�fendiez jamais cette id�e.

Je trouve aussi dommage qu'encore une fois, on n'ouvre pas le d�bat sur la redevance sp�ciale aux entreprises, restaurateurs notamment, la restauration rapide, pour repenser aussi � la question de la participation financi�re � la collecte des d�chets diff�renci�e au niveau des entreprises de la restauration.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Madame SIMONNET. Pour r�pondre � l'ensemble de ces interventions, la parole est � Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Comme l'a rappel� R�mi F�RAUD, lors de la conf�rence d'organisation, qui pr�voit l'ordre du jour de notre Conseil, j'avais propos� � la pr�sidente du groupe LR, Mme BERTHOUT, de fusionner nos d�bats, et puisque la proposition de d�lib�ration du groupe les R�publicains et Ind�pendants avait le m�me sujet que la M.I.E. demand�e par le groupe les R�publicains et Ind�pendant, peut-�tre pouvait-on voir les choses ensemble.

Outre la coh�rence de nos d�bats, outre le temps de notre Conseil, cela aurait pu �tre int�ressant de voir la cons�quence de la M.I.E, etc.

Et j'avais �t� assez surpris, c'est � vous, Madame BERTHOUT, que je parle, de voir que vous refusiez, mais j'ai compris.

En fait, je suppose que nombre d'entre vous, vu notre �ge moyen dans ce conseil, avez vu au d�but des ann�es 1990, ce film qui s'appelait "Un jour sans fin", ou "le jour de la marmotte" en qu�b�cois, o� chaque soir Bill Murray s'endormait, et chaque matin il recommen�ait sa journ�e exactement pareille.

Eh bien, nous avons � peu pr�s la m�me chose.

Hier, Florence BERTHOUT et le groupe les R�publicains et Ind�pendants nous ont expliqu� que la DPE avait perdu plus de 1.000 postes, et hier j'ai expliqu� que la fonction nettoyage de la DPE en avait gagn� pr�s de 600 depuis 2001. Mais cet apr�s-midi, on recommence avec les m�mes arguments. Le m�me chiffre.

Je ne sais pas si Mme BERTHOUT a eu l'occasion de parler avec son coll�gue M. BOULARD, mais visiblement le d�bat d'hier n'a servi � rien�! Puisqu'on reprend les m�mes arguments, on redit les m�mes choses fausses.

Alors, je vais vous proposer une chose simple�: vous reprenez le d�bat d'hier, vous reprenez ma r�ponse, cela vous permettra d'avoir les r�ponses sur les quatre articles que vous nous proposez et, moi, je vais profiter de la petite minute qui me reste pour, en ce temps de neige, penser � nos agents qui, qu?il pleuve, qu?il vente, qu?il neige, qu?il y ait la crue ou la canicule, sont dehors, quand nous sommes, nous, ici�; qui sont dehors, quand nous sommes, nous, dans nos mairies d?arrondissement�; qui, effectivement, sont plus souvent malades que nous�; qui, effectivement, ont un travail plus difficile que nous.

Et de continuer � nous attacher � faire fonctionner la propret� � Paris, � la faire progresser, � renforcer nos effectifs quand il y a besoin, � �viter d?acheter�- comme Mme KOSCIUSKO-MORIZET nous l?avait demand� - des d�neigeuses pour faire � Paris comme � Montr�al, mais � travailler sur ce que nous faisons � Paris, sur la r�alit� de notre terrain et am�liorer leurs conditions de travail et, franchement, votre petit moment qui consiste � faire du "show", du spectacle et � rigoler sur les conditions de travail et la propret� � Paris�: cela suffit�!

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Je vous donne, d?autant plus la parole, Madame la Pr�sidente, que vous avez un droit de r�ponse apr�s la r�ponse de l?Ex�cutif.

Madame la Pr�sidente, pour un rappel au r�glement, j?imagine�?

Mme Florence BERTHOUT, maire du 5e arrondissement. - Attendez, c?est juste 30 secondes pour r�tablir, tout de m�me, la v�rit�.

Monsieur PENINOU, je vais mettre de c�t� le d�bat sur les chiffres. Si je n?ai pas souhait�?

C?est important que tout le Conseil le sache.

Votre coll�gue, M. F�RAUD, pr�tend exactement l?inverse, � savoir que l?on avait mis la proposition de d�lib�ration "m�lang�e", si j?ose dire, avec le d�bat et, mieux, qu?on instrumentalisait.

Il faut juste vous mettre d?accord�: soit on instrumentalise en collant une proposition de d�lib�ration au milieu d?un rapport de la M.I.E., dont, je suis d�sol�e, j?ai veill� avec M. le rapporteur � ce que les points de divergence ne soient pas trop sur la table pour que l?on arrive � faire des propositions communes.

Nous avons mis la proposition de d�lib�ration � part, alors mettez-vous d?accord tous les deux�!

Est-ce qu?on instrumentalise en faisant un seul d�bat ou en mettant � part�? Je pense que c?est mieux en mettant � part. Il n?y a donc pas d?instrumentalisation�; il y a simplement un d�bat d�mocratique. Je sais bien qu?� chaque fois que l?on n?est pas d?accord - c?est de la politique politicienne, il faut vous y habituer -, on peut ne pas �tre d?accord.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Tr�s bien. Merci, Madame la Pr�sidente. Et donc, le droit de r�ponse du groupe est, je crois, assur� par M. MENGUY.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire.

Un point de proc�dure, d?abord�: permettez-moi de vous dire que l?absence de la Maire de Paris est profond�ment scandaleuse. Je ne sais absolument pas ce qu?il y a de plus important dans l?agenda de la Maire de Paris que de si�ger en plein Conseil de Paris, d?�couter son opposition, d?�couter un maire d?arrondissement qui parle d?un sujet qui int�resse le quotidien des Parisiens, � part peut-�tre d?aller nettoyer elle-m�me les trottoirs de la Ville, mais, s?il n?y a rien d?autre � faire, franchement, son absence est vraiment une question de m�pris vis-�-vis des �lus, comme des habitants de cette capitale.

Mes chers coll�gues, la Maire de Paris? Cela ne vous pla�t pas�? Ce n?est pas grave�!

La Maire de Paris a dit, hier, dans la presse�: "Cela ira mieux dans quelques mois". Voil� comment la Maire de Paris justifie aupr�s des Parisiens que leur quotidien, ce qu?ils vivent tous les jours, dans nos rues, est un parcours du combattant permanent. Au-del� des travaux, la propret� et la salubrit� de nos rues est - et les d�bats d?hier l?ont prouv�, je suis d�sol� de le dire - un enjeu majeur pour les Parisiens.

Voil� pourquoi mon groupe a d�pos� cette proposition de d�lib�ration, loin des clich�s et des grands discours, des belles paroles que l?on vient d?entendre, avec des id�es r�alistes, r�alisables et, surtout, qui ne sortent pas d?un cabinet d?expert, mais du v�cu de nos concitoyens.

Le bon sens a guid� ce texte, comme les travaux de la M.I.E. pr�sid�s par Florence BERTHOUT et pour lesquels - je suis d�sol� de le constater - certains �lus de la majorit� regrettent qu?ils aient atteint 45 propositions � l?unanimit�. Ce n?est pas de l?instrumentalisation politique, Monsieur F�RAUD, notamment lorsque nous demandons, non pas d?accro�tre les moyens, et j?insiste sur ce point, mais humblement de les remettre au niveau de 2001. Mes chers coll�gues, ne perdons pas de vue que cette politique perdue pour la propret�, la Maire de Paris ne l?a pas impos�e depuis trois ans seulement, comme elle veut le faire croire dans la presse et � coup de communications, mais bel et bien depuis 2001. Depuis 2001, depuis pr�s de 20 ans, la politique parisienne en g�n�ral et, donc, celle contre la salet� de nos rues, de nos trottoirs et m�me de nos caniveaux, Monsieur le Pr�sident, a �t� fix�e, d�termin�e et valid�e par la Maire de Paris, m�me lorsqu?elle �tait premi�re adjointe et m�me lorsqu?elle �tait absente de la s�ance du Conseil de Paris comme maintenant. Depuis 2001, depuis pr�s de 20 ans, une g�n�ration?

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Il vous faudrait conclure, Monsieur MENGUY.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Les moyens pour la propret� ont baiss�, l?absent�isme a augment�, les foyers d?insalubrit� ont prosp�r�.

Depuis pr�s de 20 ans, les jeunes Parisiens de la g�n�ration du mill�nium n?ont connu, dans les urnes, que la gauche d?Anne HIDALGO et, dans les rues, que la politique d?Anne HIDALGO. Ils ont m�me d�couvert les rats dans Paris apr�s les avoir lus dans Victor Hugo.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Vingt ann�es perdues pour rendre Paris plus propre.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Il faut conclure�!

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Alors mes chers coll�gues, en responsabilit�, ne consid�rez pas cette proposition de d�lib�ration comme un acte partisan mais comme un engagement pour avancer et une invitation � r�ussir.

Ne regardez pas en arri�re�; voyez l?avenir avec nous�: votez cette proposition de d�lib�ration et, je vous le dis, il ne sera peut-�tre pas trop tard, pr�s de 20 ans apr�s, d?avoir enfin pour vous un temps d?avance pour Paris.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Et il n?y a pas 20 ans d?ailleurs�!

Merci beaucoup, Monsieur MENGUY.

Le v?u n�9 d�pos� par le groupe PPCI est-il maintenu�?

J?imagine que oui. Le v?u est maintenu.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe PPCI, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix?

Mme Florence BERTHOUT, maire du 5e arrondissement. - Je voudrais un scrutin public sur la proposition de d�lib�ration.

Eh oui�!

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Tr�s bien, il est de droit.

Je suspends donc la s�ance le temps que nous vous distribuions les cartes.

Février 2018
Débat
Conseil municipal
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