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- Convention d'expérimentation sans occupation du domaine public. Déploiement de la plate-forme intermodal de déplacement domicile/travail www.karos.fr sur un panel choisi et volontaire de 150 agents VP.


M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Nous allons, maintenant, examiner le projet de d�lib�ration SG 1 relatif � une convention d?exp�rimentation sans occupation du domaine public.

La parole est � Mme Fatoumata KON�.

Mme Fatoumata KON�. - Merci.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, � l?occasion du vote sur le dispositif "POLLUTRACK", j?�voquais, lundi avec vous, les mesures antipollution prises par la Ville depuis le d�but de la mandature. J?ai notamment insist� sur le fait que nous ne menions pas une politique anti-voiture, mais bien antipollution.

Ce projet de d�lib�ration entre la Ville et la "start-up Karos" me donne donc l?occasion d?appuyer mon propos. A Paris, nous sommes pour un usage intelligent, rationnel et collectif de la voiture car, oui, le covoiturage ou plut�t, en l?esp�ce, le court voiturage est un moyen de lutter efficacement contre la pollution de l?air.

En effet, de nombreux trajets domicile-travail peuvent d�sormais �tre r�alis�s efficacement � plusieurs, gr�ce au num�rique. Le nombre de plateformes proposant aux particuliers de se mettre en relation pour ces trajets a d?ailleurs explos� ces derniers mois.

Notre collectivit� doit, elle-m�me, fonctionner de fa�on exemplaire, en �tant force de propositions aupr�s des agents de la Ville de Paris�; par exemple, en favorisant l?usage des transports partag�s et des mobilit�s alternatives. C?est l� tout l?objet du plan de d�placement des administrations parisiennes que notre Assembl�e a adopt� en 2017.

Le projet de d�lib�ration qui nous est pr�sent� s?inscrit dans le cadre de l?action 12 de ce plan et propose de renforcer l?incitation au covoiturage. L?application "Karos" sera install�e sur les t�l�phones portables d?un panel d?agents volontaires. Cette application fonctionnera en t�che de fond et permettra � "Karos" d?enregistrer les habitudes de d�placement des agents du panel pendant un mois.

A l?issue de l?exp�rimentation, l?analyse de ces donn�es permettra de proposer, aux agents volontaires, des modes alternatifs personnalis�s pour chacun�: covoiturage, transports en commun.

En fonction des r�sultats, il serait int�ressant de voir si ce dispositif peut �tre �tendu � d?autres agents volontaires. Le groupe Ecologiste de Paris aimerait donc que les r�sultats de l?exp�rimentation soient pr�sent�s en 3e commission lorsqu?ils seront connus.

Cependant, pour que le covoiturage se d�veloppe davantage dans le grand public, il faut encore plus d?incitations positives et celles-ci ne d�pendent pas uniquement de la Ville de Paris.

Aux Etats-Unis, par exemple, pays o� la voiture individuelle est pourtant reine, cela fait longtemps que des voies sont r�serv�es aux v�hicules transportant deux personnes au minimum. Une fois n?est pas coutume�: nous serions bien inspir�s, en France, d?imiter cette pratique.

J?en profite donc pour interpeller une nouvelle fois M. le Repr�sentant du Pr�fet de police, pour lui demander s?il serait envisageable de r�server une voie du boulevard p�riph�rique aux v�hicules transportant deux personnes au minimum. De plus, les �cologistes esp�rent que le projet de loi du Gouvernement, sur les transports au service de la mobilit� durable, int�grera de telles consid�rations sur le covoiturage.

De son c�t�, Mme P�CRESSE et la majorit� de droite du Conseil r�gional d?Ile-de-France ont choisi de tester le principe d?une aide de 2 euros par trajet et par personne qui partagera un voyage en voiture, dans la limite de 50.000 euros par op�rateur. Libre � lui de distribuer ces 2 euros au conducteur ou au(x) passager(s). Je ne crois pas que Mme P�CRESSE ait d�j� communiqu� sur les r�sultats de cette exp�rimentation, mais nous serions curieux de savoir quelle option s?est r�v�l�e la plus incitative.

Enfin, je terminerai en pr�cisant que de nombreux moyens existent pour r�duire le nombre de d�placements en voiture pour se rendre � son lieu de travail. Les transports en commun ou le v�lo, par exemple, en font partie�; et le travail � distance en est �galement un.

Pour rappel, le plan de d�placement des administrations parisiennes estime que, dans l?administration de notre Ville, il existe un potentiel de 9.000 agents dont les missions sont "t�l�travaillables". Ce gisement est �norme.

J?en profite pour rappeler que le t�l�travail est, d?ailleurs, un des objectifs du Plan Climat. Je crois que c?est la Direction des ressources humaines qui est en charge de piloter ce projet. L� encore, un retour en 1�re commission sur le d�ploiement du t�l�travail parmi les agents de la Ville serait tr�s appr�ci�. Pour conclure, les �cologistes saluent donc l?exp�rimentation de covoiturage mise en ?uvre par la Ville dans le cadre de son plan de d�placement des administrations parisiennes et voteront ce projet de d�lib�ration. Merci.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

Danielle SIMONNET�?

Mme Danielle SIMONNET. - Ce projet de d�lib�ration qui porte sur la convention d?exp�rimentation entre la Ville de Paris et la "start-up" "Karos", d�ploiement de la plateforme intermodale de d�placements domicile-travail sur un panel choisi de volontaires de 150 agents de la Ville de Paris, est fort int�ressante et suscite, n�anmoins, deux r�flexions de ma part.

Tout d?abord, de qui s?agit-il�? Sur le site, nous apprenons que cette start-up est reconnue pour son innovation de pointe au service du d�veloppement durable�; qu?elle est laur�at du 17�me concours national d?aide � la cr�ation d?entreprises innovantes, "i-LAB", organis� chaque ann�e par le minist�re de l?Enseignement sup�rieur et la Recherche et la BPI France. En tant que grand prix, les pouvoirs publics font de "Karos" un de ces cinq projets les plus prometteurs pour l?�conomie fran�aise, capables de relever un des grands d�fis soci�taux de notre si�cle. Rien que cela�!

Deux mois et demi apr�s le lancement de l?op�ration "Tous ensemble pour le covoiturage" en Ile-de-France, "Karos" est la premi�re plateforme � atteindre l?objectif de 25.000 trajets covoitur�s et enregistre 50�% de part de march�. C?est fort int�ressant car cela permet du covoiturage en trajets courts. De plus, aujourd?hui, c?est gratuit. La plateforme calcule m�me, pour les utilisateurs, le prix du partage des frais que les utilisateurs, entre eux, vont conclure.

Aujourd?hui, c?est gratuit, mais qui nous dit que l?entreprise le restera une fois qu?elle aura capt� le monopole�? J?ai donc des questions sur le statut de l?entreprise�:

Comment se finance-t-elle�?

Quel est son mod�le �conomique�?

Qu?est-ce qui lui permet de d�velopper ces activit�s gratuites�?

La Ville est-elle en mesure, puisqu?elle est investie dans la convention, de nous dire si c?est simplement une entreprise qui fonctionne sur des fonds publics ou si elle a d?autres mod�les �conomiques dans l?exploitation des donn�es, je ne sais pas, ou par le biais de la publicit� - mais que l?on sache ce qu?il y a derri�re�?

Vous savez qu?"Uber" est d�ficitaire, mais r�ussit � mobiliser des fonds colossaux dans sa recherche du monopole mondial�; et sa captation des donn�es est sans doute un objectif aussi important, si ce n?est plus, que la ponction des commissions sur cette course qu?Uber peut op�rer.

"Uber", par ailleurs, cherche souvent � �tre d�ficitaire pour avoir le monopole�; puis, avec le jeu des algorithmes et des d�s�quilibres entre offres et demandes, ils peuvent faire exploser les tarifs. Hier soir, sachez que, du fait de la neige, "Uber" a fait exploser ses tarifs, tandis que les taxis sont toujours � des prix fix�s par la Pr�fecture - d?ailleurs, il faut que cela le reste. Toutefois, on voit bien le probl�me d?une concurrence totalement d�loyale.

Ma question est donc vraiment�: quel est le mod�le �conomique de "Karos"�?

Je continue � d�fendre l?id�e que Paris doit soutenir la cr�ation de soci�t�s coop�ratives d?int�r�t collectif car c?est le meilleur moyen d?�manciper les innovations de l?�conomie du partage de toute pr�dation des voraces de l?"ub�risation".

En effet, une SCIC de voiturage en circuits courts, voil� ce qui permettrait d?associer innovations technologiques, prise en compte de l?urgence �cologique et innovations sociales puisque, � ce moment-l�, tout le monde serait bien co-responsable dans l?�volution de la structure et des politiques �ventuellement tarifaires qui pourraient se d�velopper.

Par ailleurs, autre r�flexion, l?exp�rimentation sur les 150 agents permettra d?analyser finement les d�placements domicile-travail des agents volontaires. C?est l?occasion, du coup, de prendre conscience que le probl�me de fond est bien l?�loignement domicile-travail, d?abord et avant tout.

La Ville a-t-elle les moyens de mesurer l?�volution des distances domicile-travail de ses agents�? Combien d?agents de la Ville de Paris habitent hors de Paris�? Cette donn�e a-t-elle augment� ou diminu� depuis 2001�? Comment se fait cette r�partition entre les cat�gories A, B et C�? En clair, y a-t-il plus de cat�gories C � la Ville de Paris qui habitent en dehors du p�riph�rique que de cat�gories A ou de cat�gories B�?

Aussi, je sais, et l� c?est plus pour M. Christophe GIRARD, mais vous lui transmettrez, et � M. Ian BROSSAT, pas l� non plus, combien d'agents ont pu, parmi les agents demandeurs d'un logement social, acc�der au logement social�? Je sais que la Ville avait toujours une volont� de permettre l'acc�s au logement social � ses fonctionnaires. Cela me semble extr�mement important, c'est quand m�me le meilleur moyen de r�duire les distances domicile-travail. Je peux vous dire que, dans le secteur priv� � Paris, � chaque fois que je vais soutenir des luttes, par exemple d'agents du nettoyage, je suis confront�e � des salari�s qui habitent tous � "P�taouchnok", en dehors de la capitale, parce que le co�t des loyers, vous le connaissez.

Cela me semble important et je trouve qu'il faudrait que, dans un prochain Conseil, on puisse avoir ces �l�ments. Cela me donne l'occasion d'avoir une belle id�e de v?u, ou bien pour les groupes qui ont la possibilit� de faire des M.I.E., voil� un beau sujet qui serait � traiter.

Je vous remercie.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. NAJDOVSKI pour vous r�pondre.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Je remercie les deux oratrices qui se sont inscrites sur ce projet de d�lib�ration relatif � une convention d'exp�rimentation entre la Ville de Paris et la soci�t� "Karos" pour le d�veloppement de ce que l'on appelle le court voiturage. Autrement dit, le co-voiturage quotidien, de courte distance, moins connu que son cousin du co-voiturage de longue distance.

Nous avons un enjeu de taille, nous le savons, c'est celui d'augmenter le taux d'occupation des v�hicules qui est aujourd'hui extr�mement bas puisqu'il est de l'ordre de 1,1 personne par voiture. Or on sait qu'il suffirait de monter � un taux d'occupation de 1,7 ou 1,8 personne par v�hicule en Ile-de-France pour r�duire drastiquement la congestion et l'occupation de l'espace public par la circulation automobile � l'�chelle de la R�gion et du Grand Paris. De plus, on sait que moins de v�hicules en circulation, c'est �galement moins de pollution.

Comme l'a rappel� notre coll�gue Fatoumata KON�, que je remercie pour son intervention, c'est la raison pour laquelle le plan de d�placement des administrations parisiennes a pr�vu, dans son d�fi n��4, de renforcer l'incitation au co-voiturage pour les personnels de la Ville. Cette exp�rimentation s'inscrit dans ce cadre.

Cette exp�rimentation que nous initions avec "Karos", c'est le d�veloppement d'une application de mise en relation pour le co-voiturage quotidien. C'est quelque chose d'ailleurs qui est aussi exp�riment� avec l'Autorit� organisatrice des transports et Ile-de-France Mobilit�s, ainsi qu?avec le minist�re de l'Economie et des Finances. Pour ce qui est de cette exp�rimentation, elle va concerner un panel de 150 agents volontaires qui pr�sentent des caract�ristiques particuli�res, agent de cat�gorie C?

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Excusez-moi. Pourrait-on faire un peu moins de bruit � ma gauche et � ma droite�? Merci.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Il y a manifestement un certain nombre de personnes qui ne s'int�ressent pas � ces questions. Si elles peuvent continuer leur discussion dehors. Merci.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Continuez, Monsieur NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Cette exp�rimentation concerne un panel de 150 agents volontaires qui pr�sentent des caract�ristiques particuli�res�: agents de cat�gorie C, travail en horaires d�cal�s, r�sidences �loign�es de Paris, et utilisant habituellement leur v�hicule personnel. Pour r�pondre � un certain nombre de questions �voqu�es par Mme SIMONNET, je rappellerai qu'il y a le bilan social de la Ville de Paris qui r�pond � beaucoup des questions que vous avez mentionn�es, notamment sur la question des lieux de r�sidence des personnels de la Ville de Paris. En conclusion, je dirai que c'est un beau projet qui, je l'esp�re, pourra �tre adopt� unanimement par notre Assembl�e parce que c'est quelque chose qui va concr�tement am�liorer la mobilit� des agents de la Ville de Paris, en particulier ceux qui vivent loin de la Capitale.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 1.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2018, SG 1). V?u d�pos� par Mme TA�EB relatif au stationnement des professionnels.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Nous allons passer maintenant � l'examen de v?ux non rattach�s, il y en a beaucoup.

Le v?u r�f�renc� n��105 est relatif au stationnement des professionnels.

La parole est � Mme TA�EB.

Mme Karen TA�EB. - Merci.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, cela fait plusieurs semaines que je signale l'impossibilit� pour les dentistes parisiens d'acqu�rir la carte PRO Mobile, une carte � 240 euros par an, que ce soit sur le site Paris.fr, ou en se rendant directement boulevard Carnot, o� l� elles sont totalement introuvables.

Depuis hier soir - eur�ka�! - en fin de Conseil avec le cabinet de Christophe NAJDOVSKI et apr�s avoir recoup� plusieurs informations, j'ai pu comprendre que, si la pratique dentaire fait bien partie de la longue liste � laquelle peut souscrire un dentiste, cela ayant �t� vot� en Conseil de Paris en 2016, le code A.P.E. figurant sur cette liste ne fait pas mention de la lettre Z, qui est une sous-classe du code A.P.E. pratique dentaire. Il semble ainsi d�sormais ais� de rectifier cette erreur afin que les dentistes puissent b�n�ficier de cette carte PRO Mobile. Pour que les choses soient bien claires, je pr�cise � nouveau � mes coll�gues Christophe NAJDOVSKI et Anne SOUYRIS, qu'il ne s'agit pas de demander le stationnement gratuit octroy� aux urgentistes, pour lesquels on doit absolument faciliter non seulement les d�placements mais �galement le stationnement, ni de la carte PRO S�dentaire � 45 euros pour les m�decins, infirmiers et autres praticiens qui font un certain nombre de visites � domicile par an. Il s'agit bien de la carte PRO Mobile � 240 euros qui, � mon sens, porte mal son nom, les PRO S�dentaires �tant plus mobiles que les PRO Mobiles. Mais l�, il s'agit de s�mantique, et ce n'est pas le sujet. Si la situation est en passe d'�tre r�gl�e, je m'en r�jouis. En conclusion, en esp�rant n�anmoins que cela soit v�rifi� et rectifi� au niveau du site et �galement des services comp�tents du boulevard Carnot, dans ce cas, je retirerai mon v?u.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

La parole est � M. NAJDOVSKI pour vous r�pondre.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Le stationnement des professions m�dicales est facilit� par un ensemble de dispositifs qui correspondent aux pratiques observ�es. Ainsi, les professionnels faisant plus d'une centaine de visites par an au domicile de leurs patients b�n�ficient, depuis le 1er janvier de cette ann�e, de la carte PRO Soins � domicile, autorisant la gratuit� du stationnement dans tout Paris. Ceux qui font moins de 100 visites par an peuvent n�anmoins avoir une carte professionnelle pour stationner en journ�e dans Paris. Ces avantages leur permettent d'exercer leur profession, en dehors de leur cabinet. Les professionnels de la pratique dentaire, qui correspondent au code N.A.F. 86.23, et donc �galement � toutes les sous-cat�gories li�es � ce code dont la cat�gorie Z, figurent �galement parmi les b�n�ficiaires potentiels identifi�s de la carte PRO Mobile. Cela concerne donc les dentistes et � fortiori les chirurgiens-dentistes. Compte tenu de ces �l�ments, nous vous proposons de retirer votre v?u puisque la demande port�e est prise en compte.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Le v?u est-il maintenu, Madame TA�EB�?

Mme Karen TA�EB. - Je veux au contraire r�pondre aux r�flexions de Mme SIMONNET.

Ce n'est pas pour mon mari qui a un parking�! Je suis �galement dentiste n'exer�ant plus depuis 2001. En revanche, je connais un certain nombre de dentistes puisque j'ai fait mes �tudes � Garanci�re et ce sont des gens qui ont fait appel � moi.

Je retire mon v?u. Je remercie de r�gler un probl�me qui �tait une erreur de codage sur le site.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Février 2018
Débat
Conseil municipal
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