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Vœu déposé par le groupe les Républicains et Indépendants relatif à l'installation de l’œuvre de Jeff KOONS sur la place de Tokyo. Voeu déposé par Mme SIMONNET relative au don de Jeff KOONS.


Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous examinons � pr�sent le v?u n��47 relatif � l?installation de l??uvre de Jeff KOONS sur la place de Tokyo.

La parole est � M. de FROMENT.

M. Jean-Baptiste de FROMENT. - Merci, Madame la Maire.

En 2016, les Parisiens apprenaient que vous aviez d�cid� l?installation, place de Tokyo, entre le mus�e d?Art moderne la Ville de Paris et le Palais de Tokyo, d?une ?uvre monumentale, de 12 m�tres de haut et plus de 33 tonnes, de l?artiste am�ricain Jeff KOONS intitul�e "Bouquet of Tulips". C?est une sculpture qui projetait de devenir le symbole du souvenir des terribles attentats qui ont endeuill� notre Capitale et que M.�KOONS avait annonc� vouloir offrir � la Capitale.

Ce v?u auquel j?associe Mme GIAZZI, maire du 16e arrondissement, en r�alit� ne se prononce pas sur le fond et sur la pertinence de l?op�ration, mais est une demande d?informations pour savoir o� nous en sommes de ce projet. O� en sommes-nous de son financement�? Il faut trouver 3,5�millions d?euros. Et comment assurer le consensus le plus large possible sur un sujet qui bien �videmment ne peut pas souffrir la pol�mique.

Or, ces derni�res semaines, nous avons eu de nombreuses prises de parole, de nombreuses prises de position � travers diff�rents journaux d?artistes, de responsables politiques ou culturels qui mettaient en doute la pertinence du projet. S?il s?agit de comm�morer les attentats que Paris a subis, �videmment il faut trouver une solution qui rencontre l?assentiment du plus grand nombre. Je vous remercie pour vos �claircissements, Madame la Maire.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci.

La parole est � M. Patrick KLUGMAN.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Quelques �l�ments peut-�tre factuels qui vont permettre de donner un peu de s�r�nit� sur ce d�bat qui en a s�v�rement manqu�.

D?abord, l??uvre de l?artiste am�ricain a �t� pr�sent� par l?ambassadrice des Etats-Unis � Paris, Mme Jane HARTLEY qui �tait en poste � ce moment-l�, comme un cadeau, une reconnaissance de son pays, un signe d?amiti� apr�s les attentats de novembre qui avaient tant meurtri notre ville. Pour cela, l?ambassadrice des Etats-Unis a demand� au plus grand artiste reconnu comme tel dans son pays, M.�Jeff KOONS qui avait fait l?objet d?immenses r�trospectives en France, notamment �videmment � Versailles, de cr�er une ?uvre, qui est la plus grande ?uvre jamais produite par Jeff KOONS, ce fameux "Bouquet of Tulips".

D?abord, c?est un cadeau qui a �t� pr�sent� � la Ville de Paris. Et il nous a �t� demand� conjointement avec la partie am�ricaine d?assurer le financement non pas de l??uvre qui nous est offerte mais de sa production et de son transport. Sur ce financement, le financement �tait assur� de mani�re totalement transparente et priv�e, de sorte que pour ce cadeau fait par l'artiste am�ricain, pr�sent� par l'ambassade des Etats-Unis, des fonds ont �t� r�unis � la fois par le Fonds pour Paris, dont c'est une des vocations, et par Mme Jane HARTLEY elle-m�me aupr�s de donateurs am�ricains, de sorte que les fonds sont lev�s. Ils sont totalement priv�s et il n'en co�tera donc rien de ce magnifique cadeau aux contribuables parisiens.

Il s'est �lev� ensuite un d�bat sur l'implantation de cette ?uvre. Evidemment, rapidement, le choix des diff�rentes parties en pr�sence s'est orient� sur le fait qu'il serait entre le mus�e d'Art moderne et le Palais de Tokyo, ce qui est un choix assez logique pour une ?uvre contemporaine. Cette implantation a d?ailleurs re�u des avis extr�mement positifs, parfois m�me d'�lus du 16e arrondissement qui ne si�gent pas au rang de la majorit� municipale.

Il y a eu, comme souvent s'agissant des grands gestes culturels qui ont �maill� l?histoire de la Capitale, une pol�mique, finalement tr�s parisienne. Je ne suis pas s�r que ce cadeau magnifique m�ritait une telle pol�mique. En tout �tat de cause, tous les acteurs, c?est-�-dire la Maire de Paris, la Ministre de la Culture, cherchent une implantation � cette ?uvre qui, incontestablement, enrichira le patrimoine culturel parisien. Je l?esp�re en tout cas.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Je vais compl�ter, si vous le permettez. D'abord, merci, Patrick KLUGMAN, pour cette r�ponse et merci pour ce v?u qui, en fait, est une question.

Sur les �l�ments concernant cette ?uvre, cela vous a �t� dit, c'est un cadeau. Un cadeau des Etats-Unis, enti�rement financ� par des m�c�nes, notamment des m�c�nes am�ricains, enti�rement financ�, qui ne co�te rien. Je me souviens du moment o� Jane HARTLEY a annonc� qu'elle nous ferait le cadeau de cette ?uvre, avec Jeff KOONS, qui lui-m�me pour la premi�re fois dans sa vie d'artiste offre une ?uvre � une ville, puisque c'est la Ville de Paris qui est le r�cipiendaire de ce cadeau. C'est la premi�re fois que Jeff KOONS offre une ?uvre, alors qu?il a fait de nombreuses r�trospectives. Effectivement, on a parl� des ?uvres expos�es � Versailles, qui ont fait grand bruit � l'�poque, mais nous avons aussi en t�te deux r�trospectives, notamment � Beaubourg, la derni�re ayant rassembl�, je dirais, absolument tous les Parisiens, les visiteurs autour de cet artiste majeur, qui, c'est vrai, est un artiste aujourd'hui extr�mement cot� dans le monde de l'art. C'est un artiste qui est extr�mement populaire dans le monde de l'art contemporain et ils ne sont pas si nombreux. C'est le plus populaire et il nous fait ce cadeau.

Face � un cadeau des Etats-Unis, suite aux attentats de Paris, bien �videmment, ma r�ponse a �t� de dire merci et de l'accepter.

Ensuite, s'est pos�e la question de l'implantation de ce cadeau, de cette ?uvre majeure, car c'est vraiment une ?uvre majeure. Apr�s, il y en a qui aiment, d'autres qui n'aiment pas. Je laisse de c�t� l?approche esth�tique de la chose. Mais c'est une ?uvre majeure, vraiment, une ?uvre majeure, dont Paris sera propri�taire, en t�moignage de la solidarit� des Etats-Unis aux attentats qui sont venus frapper la France. Pas simplement � Paris d'ailleurs, puisque dans le don il y a aussi la r�f�rence aux autres attentats, et notamment aux attentats de Nice.

Ainsi, nous avons, avec les services de l'Etat, avec notamment l'architecte des B�timents de France bien �videmment, avec l'artiste, avec les donateurs, travaill� sur l'implantation des lieux. Nous nous sommes tr�s vite, sous l'impulsion d'ailleurs de l'architecte des B�timents de France, tourn� vers cet emplacement qui est juste entre le Palais de Tokyo et le mus�e d'Art moderne de la Ville de Paris, les deux directeurs des mus�es �tant d'accord pour ce lieu, tant Jean de LOISY que Fabrice HERGOTT, qui l'a exprim� d'ailleurs r�cemment. Les B�timents de France ont �t� d'accord aussi au moment o� la d�cision a �t� prise de l'implanter � cet endroit. C?est donc avec un accord total.

Les �tudes techniques sont faites et, aujourd'hui, les donateurs sont dans l'id�e que c'est � cet endroit-l� que leur don vaut pour l'?uvre qu'ils nous offrent. Je pense qu'il y a, au-del� du sujet aujourd'hui sur le d�bat sur l'esth�tique, etc., un d�bat d'ordre diplomatique. La France est-elle capable de dire non � un cadeau des Etats-Unis, offert pour justement marquer l'amiti� des Etats-Unis, apr�s des attentats, avec un artiste majeur, sans se moquer de nous�? La question est autant diplomatique qu'artistique. En tous les cas, elle ne vise pas aujourd'hui � savoir si � cet emplacement, l'?uvre, qui est lourde, peut tenir. Les enqu�tes ont �t� faites. Elle ne vise pas � savoir si les deux directeurs des deux mus�es sont contre, puisqu?ils sont pour. Elle ne vise pas � savoir non plus si cela ab�me une perspective dans le paysage historique de Paris, puisque, sur ce point, l'architecte des B�timents de France, justement, nous a orient�s vers ce lieu en nous disant que c'�tait un endroit o� ne se posait pas ce type de question.

Comme toujours, dans notre belle vie d�mocratique extr�mement active, il y a le d�bat sur l'esth�tique qui s'est invit�, en plus du d�bat sur l'artiste, qui serait l'incarnation du mal dans le monde de l'art, � savoir l'incarnation de l'artiste cot� et donc de la marchandisation. Sauf que l�, il n'y a pas de marchandisation puisque c'est un cadeau.

Ce d�bat existe donc, il faut le respecter et il est assez naturel. D'ailleurs, les Am�ricains qui nous ont fait ce cadeau regardent cela avec un peu de peine, un peu d'�tonnement et on leur explique que c'est la French culture et que cela fait partie de nos atavismes. On essaie de leur expliquer cela comme cela car je pense qu'il faut quand m�me �tre aussi respectueux et courtois vis-�-vis de ceux qui nous offrent un cadeau.

Nous en sommes donc l�, avec une discussion avec la Ministre de la Culture, qui a re�u Jeff KOONS, qui a �t� impressionn� par l'homme, l'artiste, son humilit�. On peut �tre populaire et en m�me temps un grand artiste�; ce n'est pas antinomique. On peut �tre populaire, tr�s cot� sur le march� de l'art et en m�me temps modeste dans la fa�on dont on vient pr�senter les choses. Nous en sommes l� mais nous avons bien �videmment, pr�alablement, un engagement du Minist�re de la Culture � travers notamment ceux qui ont � d�cider de la protection du paysage parisien. Nous avons cet engagement et c'est pour cela que nous avan�ons.

J'esp�re que, et la question artistique et la mise en cause d'un artiste parce qu'il serait trop populaire et trop cot�, sont des questions que nous saurons, avec la d�cence qui s'impose, laisser un peu de c�t� pour nous consacrer vraiment � l'accueil d'une ?uvre majeure qui va �tre quelque chose de d�terminant. Je trouve cela personnellement tr�s beau mais je con�ois que d'autres ne trouvent pas cela beau�; je peux le concevoir.

Mais ce n'est pas le sujet. Le sujet n'est pas simplement la question de savoir si c'est beau ou pas. Cela va �tre un legs majeur pour la Ville de Paris, accept� par les deux directeurs des mus�es et sur lequel je vois mal comment la Maire que je suis? Vous imaginez la pol�mique, si la Maire que je suis ou si la France disait � nos amis am�ricains - ceux qui �taient l� sont toujours des amis am�ricains, enfin bon, c'�tait l'�quipe pr�c�dente de l'administration actuelle. Vous imaginez si la France leur disait�: "Votre cadeau, c'est sympa mais on n'en veut pas. Le choix de l'artiste, il est trop populaire pour nous. Nous, on aime la d�licatesse et cela n'est pas ce que repr�sente Jeff KOONS"�? Vous imaginez la pol�mique internationale qu'aurait pu g�n�rer une position de la Ville consistant � dire aux Am�ricains�: "Nous ne voulons pas de votre cadeau"�?

Moi, vous savez, je pense qu?� Paris, quand il y a eu la Tour Eiffel, les colonnes de Buren, la pyramide du Louvre, Beaubourg, et j'en passe et des meilleures, quand il y a eu toutes ces innovations, toutes ces cr�ations majeures, il y a eu des pol�miques. Je dirais que c'est un peu cela, l'esprit fran�ais. Je ne dis m�me pas malheureusement, je dis juste que c'est cela l'esprit fran�ais. Ma position est claire. Je souhaite que ce projet aboutisse, et ce n'est pas moi qui me mettrai en travers. J'esp�re que les conseillers de Paris soutiendront ce projet. Merci. Puisqu'il y avait un autre v?u de Mme SIMONNET, si vous voulez pr�senter votre v?u, puis il y aura des explications de vote et on fera un vote global. Mme SIMONNET, puis Marie-Laure HAREL et Mme PRIMET pour les explications de vote.

Mme Danielle SIMONNET. - Madame la Maire, je vous remercie de l'ensemble de vos explications qui, selon moi, ne sont pas compl�tes. N�anmoins, je vous remercie de bien s�parer les probl�matiques qu'il y a derri�re ce que vous nommez le cadeau.

D'abord, sur le d�bat esth�tique, je vous suis � 300�%. Qu'il s'agisse des colonnes de Buren, de la pyramide du Louvre, de Beaubourg, la richesse de Paris est justement de savoir, � la fois, valoriser le patrimoine et soutenir l'art contemporain. En tant que fille d'artiste, c'est quelque chose pour moi d'essentiel, et jamais je ne serai du c�t� des r�actionnaires, contre la cr�ation d'art contemporain de ce point de vue.

N�anmoins, Madame la Maire, s'agit-il r�ellement d'un cadeau�? Eh bien non, mes chers coll�gues, il ne s'agit pas d'un r�el cadeau. Sachez que cette ?uvre, qui n'est pas encore construite, va �tre r�alis�e, et le co�t de sa r�alisation et de son installation va se faire par le biais du m�c�nat. Comment fonctionne le m�c�nat en France�? Il est d�ductible des imp�ts � 66�%. Donc des 3,5 millions d'euros que va co�ter cette ?uvre, ces 66�% seront li�s directement � l'argent des contribuables. Voil� pourquoi cela n'est pas un r�el cadeau.

Si vous voulez �tre pour de r�els cadeaux, interpellez l'ensemble des parlementaires et que ceux qui cumulent et sont ici dans cette Assembl�e assument de remettre en cause cette loi Aillagon, le "pote" de Fran�ois PINAULT ou Bernard ARNAULT, je ne sais plus lequel, mais qui est bien conseill� sur les questions d'�vasion fiscale et d'art contemporain.

En effet, cela pose un v�ritable probl�me. Comprenez bien que nous sommes dans un syst�me o� nos politiques publiques en mati�re d'art contemporain, au lieu d'assumer et de valoriser la diversit� des langages, et la monstration de la diversit� des langages au service des �mancipations de toutes et tous, nous en sommes r�duits � r�duire les langages, simplement � l'art, reconnu par le march� de l'art. Eh oui, M. Jeff KOONS en est exactement le symbole. Voil� la raison pour laquelle, et je terminerai, je suis pour que l'on refuse ce faux cadeau parce qu'il ne s'agit pas d'un cadeau. Et surtout, que la Ville de Paris s'engage � une r�flexion contre le m�c�nat tel qu'il fonctionne aujourd'hui avec la loi Aillagon.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - J'esp�re que vous vous engagerez aussi � une r�flexion sur le m�c�nat dont b�n�ficient les partis politiques qui sont �galement financ�s par le biais... Je pense que le m�c�nat est quelque chose de positif et de bon, et que l'on va continuer, au contraire. J'ai des explications de vote. Marie-Laure HAREL pour le groupe PPCI.

Mme Marie-Laure HAREL. - Je vous remercie, Madame la Maire.

On va voter pour le v?u des R�publicains qui vise � obtenir des �claircissements financiers, et contre celui, malheureusement, de Mme SIMONNET puisque la loi Aillagon n'a pas vocation � disparaitre.

Ce qu'il y a de dommage, Madame la Maire, c'est que, quand on vous �coute, on dirait que le d�bat est tranch�. Or il ne me semble pas que tout le monde soit aussi unanime, notamment le monde de l'art. Il peut aussi �tre int�ressant de questionner les Parisiens.

Cette ?uvre est d'un go�t dont on peut discuter. Elle n'est pas d'un bon go�t tout � fait �vident. On peut se demander s'il s'agit d'un cadeau tout � fait gratuit puisque cela contribuera forc�ment � augmenter encore la cote de cet artiste. Personne ne veut cr�er de soucis diplomatiques, mais il y a une question r�guli�rement �voqu�e sur ce d�bat par le monde de l'art justement, c'est l'�tat d'esprit du Palais de Tokyo qui vise plut�t g�n�ralement � promouvoir de jeunes artistes et ne pas faire une place pr�pond�rante � des artistes qui sont d�j� ultra cot�s et ultra connus.

Une question se pose. L'avis du monde de l'art serait sans doute plus int�ressant encore que celui de personnes qui n'y connaissent pas grand-chose.

Merci.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci. Sur la conclusion, effectivement, il y a des gens qui n'y connaissent pas grand-chose.

Mme PRIMET.

Mme Rapha�lle PRIMET. - Je ne suis pas critique d'art. Je con�ois que l'on puisse aimer ou pas les ?uvres de KOONS. Je n'ai pas contest� la volont� de l'artiste d'offrir une sculpture � Paris, et encore moins ce qui le motive, le souvenir des victimes des attentats.

Ce qui d�range, c'est l'entre soi, un artiste dont la cote est li�e � chacune de ses interventions et � la force de la pol�mique qu'elle engendre�: des entreprises qui vont financer la construction et l'installation mais dont les patrons sont aussi des m�c�nes. Ils vont gagner deux fois.

La premi�re, c'est que leur acte de m�c�nat va en fait co�ter � la collectivit� puisqu'il s'agit d'utiliser la niche fiscale de la loi Aillagon. C'est un cadeau que nous paierons toutes et tous. La seconde, c'est aussi un investissement et une source de revenus pour eux puisque l'?uvre de KOONS � Paris aura un impact sur sa cote. Mais nous ne voterons pas les v?ux qui rejettent l'?uvre. C'est l'omnipr�sence du m�c�nat et sa dictature dans les choix esth�tiques et aussi �conomiques qui me g�nent, pas l'?uvre en elle-m�me, comme le choix impos� � la Ville du lieu qui n'est pas forc�ment ni le meilleur, ni le moins cher.

Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Madame.

Explication de vote de Thomas LAURET du groupe DP.

M. Thomas LAURET. - Nous soutiendrons l'Ex�cutif et le v?u de l'Ex�cutif sur ce sujet. Je vous confirme que les �lus du 16e - opposition comme majorit� - �taient favorables � l'installation de cette ?uvre. Il y avait besoin des pr�cisions et explications que vous avez donn�es. Se posait notamment la question de la position de l'?uvre devant le mus�e ou sur la place en contre-bas, qui est plus d�sertique, le long des quais hauts. Vous avez donn� des pr�cisions.

Je vous en remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup. D�s lors que j'ai r�pondu au v?u qui disait "Demande � la Maire de Paris d'�claircir les conditions notamment financi�res d'installation de l'?uvre de Jeff KOONS dans la Capitale", maintenez-vous votre v?u qui ne prenait pas de position mais demandait une explication�? Vous le retirez�?

J'estime l'avoir r�alis�. Donc je le mets aux voix, mais avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Il nous a permis au moins d'avoir une explication, ce qui �tait tr�s bien. Vu que je pense avoir r�pondu et je continuerai � r�pondre, le v?u pour moi �tant r�alis�, il n'a pas � se maintenir. Donc je demande un retrait, ce qui serait le plus logique. Vous le retirez�? Merci beaucoup.

Je vous remercie puisque la question a permis de pouvoir apporter les pr�cisions sur cette ?uvre.

Le v?u n��47 �tant retir�, je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��48 de Mme SIMONNET avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u n��48 est rejet�. Je vous remercie.

Février 2018
Débat
Conseil municipal
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