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2018 DGRI 2 - Subvention (1.633.000 euros) et avenant n° 1 à la convention triennale avec l’Association internationale des maires francophones. - A.I.M.F. (1er).


M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DGRI 2�: subvention et avenant � la convention triennale avec l'A.I.M.F.

La parole est � M. Alexandre VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Merci, Monsieur le Maire.

M. GLEIZES s'est retir�? Il faut que je retrouve mes notes. Ecoutez, je ne les retrouve pas, mais je vais quand m�me parler.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Oui. Dites-nous quelque chose, le compteur tourne.

M. Alexandre VESPERINI. - Mais je vais vous dire quelque chose en fran�ais. C?est la francophonie, donc je vais le dire en fran�ais. Voil�. Bien, alors�: je vous aime, je vous adore.

Merci, Monsieur le Maire et chers coll�gues, sur ce projet de d�lib�ration, que, naturellement, le groupe Parisiens, Progressistes, Constructifs et Ind�pendants approuvera. Je voudrais rappeler quelques points, d'abord des points positifs.

D?abord, dire que l'A.I.M.F. est probablement l?un des instruments d'influence pour la francophonie les plus importants qui soient � la main, en tout cas � la disposition de la Ville de Paris. C'est une association qui marche bien puisqu'elle a �t� cr��e en 1979, qu'aujourd'hui, elle compte 272 membres et qu?elle en avait 200 en 2009, je crois, et 100 en 2001, ce qui montre que c'est une association particuli�rement dynamique. Le nombre d'adh�rents augmente et je crois aussi qu?on peut parler, pour l'A.I.M.F., d'un instrument de lobbying. C'est donc en parlant de lobbying que je voudrais faire transition et que je voudrais maintenant parler de points, probablement, � am�liorer.

D'abord, premi�rement, puisque cela doit aussi �tre un instrument de lobbying, je pense que nous devrions, par exemple, davantage mieux conna�tre et mieux faire conna�tre l'action de l'A.I.M.F. aupr�s des �lus parisiens et aupr�s des �lus francophones et fran�ais d'une mani�re g�n�rale. Nos amis anglo-saxons et anglophones ne se g�nent pas pour le faire. Ils utilisent ce type d'association institutionnelle comme un v�ritable outil d'influence, comme un v�ritable outil de lobbying - je le disais -, notamment par le biais de programmes d'�change, par le biais de programmes de partenariat. On peut parler du "Young Leadership", mais je pense ce n'est pas initialement le r�le de l?A.I.M.F. de le faire. Mais il faudra, � un moment donn�, probablement interroger un certain nombre d'outils institutionnels pour favoriser cette influence francophone et vous savez � quel point, entre les anglophones et les francophones, il y a aussi une �mulation saine, pour ne pas dire une comp�tition. Je crois que l'A.I.M.F., avec les moyens importants qui lui sont d�livr�s par la Ville de Paris, devrait actionner une r�flexion sur le sujet.

Par ailleurs - je terminerai par l� sur les points � am�liorer -, je crois que nous devrions quand m�me avoir ici, dans cette Assembl�e, davantage d'informations. C'est une subvention que nous voterons sans r�serve, mais c?est une subvention qui est �galement importante. Il est regrettable que nous n'ayons pas davantage d'�l�ments. Je trouve que ce projet de d�lib�ration n'est pas suffisamment document�. Nous avons l'A.I.M.F. qui diffuse un rapport annuel. Nous ne recevons pas ce rapport annuel. Il a fallu que j'aille sur le site Internet pour le trouver. Il existe, il est fourni, il est int�ressant, mais, ces rapports-l�, il faut les diffuser aux �lus parisiens. Il faut que nous ayons davantage de contacts avec l'Association internationale des maires francophones. Il faut, en gros, que le Conseil de Paris et, d'une mani�re g�n�rale, l?institution, les �lus, les r�seaux - puisque nous sommes tous acteurs, nous sommes tous, �videmment, capteurs, nous diffusons aussi de l'influence -, il faut que nous participions davantage aux actions, encore une fois, de promotion de la francophonie et des valeurs de la francophonie qu?encore une fois, l'A.I.M.F. d�fend et promeut avec beaucoup de dynamisme.

Voil� ce que je voulais vous dire sur ce projet de d�lib�ration.

Puisqu'il me reste encore quelques instants, je crois quand m�me, aussi, pour conclure, je voudrais simplement dire qu'il faudra probablement, en guise d'ouverture, � un moment donn�, qu'on y voie plus clair dans tous les engagements internationaux de la Ville de Paris parce que la Maire de Paris est tr�s engag�e sur l'international. Elle est pr�sidente du C40. Elle est �galement engag�e sur beaucoup d?associations, d'institutions de d�marches internationales sur l?environnement et le d�veloppement durable. Il faudra qu?� un moment donn�, dans ce Conseil de Paris, nous puissions y voir un peu clair et pour qu?on puisse �ventuellement d�battre dans le cadre d?une communication - je lance cette id�e-l� un peu � la vol�e -, mais qu'on puisse y voir un peu plus clair sur la strat�gie d'influence � l?international de la Ville de Paris qui me para�t, encore une fois, tr�s positive et sur laquelle on aurait probablement, peut-�tre, des efforts de rationalisation et d'�valuation � mener.

Merci.

M. Emanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Pour vous r�pondre, Patrick KLUGMAN.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci � M. VESPERINI d'attirer l'attention de notre Conseil sur l'A.I.M.F., l'Association internationale des maires francophones, mais je suis quand m�me oblig�, pour commencer mon propos, de r�cuser le sien�: ni outil d'influence, ni � la main de la Ville de Paris, bien s�r.

L'A.I.M.F., c?est surtout un merveilleux outil de coop�ration. C'est l'association qui a un lien organique en mati�re de coop�ration d�centralis�e avec l'O.I.F. et ce lien est �videmment tr�s pr�cieux. Mais sachez que sur 7,7�millions d'euros de budget, 6,3�millions sont d�di�s � des actions de coop�ration dans des villes membres du r�seau. Ce ratio est absolument exceptionnel.

Par ailleurs, vous noterez que notre soutien est en retrait, ce qui est �videmment logique compte tenu de l'�volution du budget de la Ville de Paris. Il est pass� de 2 millions d'euros il y a quelques ann�es, pour s'�tablir, dans la subvention que nous proposons, � 1,633 million d'euros. Mais, dans le m�me temps, le budget de l'A.I.M.F., lui, cro�t, et je crois que c'est un excellent signe de bonne gestion puisque le budget global a cru de 10�% sur les 5 derni�res ann�es et avec l'arriv�e de bailleurs internationaux extr�mement importants, comme la Commission europ�enne ou la Fondation Bill-et-Melinda-Gates sur des actions de sant� sur des territoires que l'on conna�t bien, notamment en Afrique subsaharienne.

Voil� l'excellent bilan de l'A.I.M.F., dont la Maire de Paris est la pr�sidente, mais qui est une association, encore une fois, essentielle dans le domaine de la coop�ration d�centralis�e, notamment en mati�re de sant�. Je voulais le rappeler ici. Je pense, par ailleurs, que nous sommes un peu au bout de la d�crue de notre soutien, si nous voulons permettre � l'A.I.M.F. de continuer � aller chercher d'autres bailleurs internationaux pour renforcer son autonomie financi�re. Il me semble que nous sommes maintenant � une juste proportion dans le budget g�n�ral de l'association. Voil� ce qui m'incite � demander au Conseil de voter la subvention propos�e.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 2.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2018, DGRI 2).

Février 2018
Débat
Conseil municipal
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