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- Fixation du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel en faveur des personnels relevant du statut des administrations parisiennes de la Préfecture de police.


M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Nous allons examiner maintenant le projet de d�lib�ration PP 5 relatif � la fixation du r�gime indemnitaire des personnels relevant du statut des administrations parisiennes de la Pr�fecture de police.

La parole est � M. Christian HONOR�.

M. Christian HONOR�. - Monsieur le Maire, je saisis ce projet de d�lib�ration et les suivants, que nous allons voter, pour rendre hommage � la police et � son action pour avoir eu l'occasion d'en �tre t�moin. Des habitants et des associations du 18e arrondissement se mobilisent pour am�liorer la qualit� de vie dans leur quartier, en particulier dans le secteur Marcadet-Poissonnier. Il y a quelques jours, ils m'ont demand� de me joindre � eux, lors d'un d�placement avec la commissaire de police. Nous sommes all�s dans le m�tro o� nous avons vu des consommateurs de drogue et en particulier de "crack".

A ce Conseil, nous vous proposons un v?u qui traite de ce probl�me tr�s important.

Nous sommes all�s ensuite voir des commer�ants, qui nous ont dit leurs difficult�s. Ils subissent les attroupements, les bagarres, ils perdent des clients qui ont peur et n'osent plus parfois revenir dans leur boutique. Mais surtout, je voudrais relater un moment pr�cis�: nous sommes arriv�s l� o� s'�tait form� dans la rue un attroupement important de vendeurs � la sauvette. C'�tait le soir, il faisait sombre. Je comprends mieux le d�sarroi des riverains qui voient leur rue envahie, l'espace public satur�, la d�gradation de la situation de leur quartier.

Leur demande que les forces de police soient plus pr�sentes est tout � fait justifi�e. Je le dis d'autant plus ais�ment que, quelques minutes plus tard, j'ai assist� � l'intervention de la police venue mettre fin � cette vente � la sauvette, et r�tablir le calme.

Je veux, Monsieur le Pr�fet, vous dire combien j'ai appr�ci� le professionnalisme, l'efficacit� et le sang-froid dont ont fait preuve les agents. Leur t�che est ingrate, difficile. Je leur ai dit combien j'appr�ciais leur action. J'ai voulu intervenir aujourd'hui parce que j'�prouve de la g�ne, pour ne pas dire plus, devant des attitudes, des propos, des insultes m�me prof�r�es par certains de nos concitoyens � quelque niveau qu'ils se trouvent, contre les forces de l'ordre. Tout cela d�note un manque de consid�ration et de respect affligeant.

Je rappelle le v?u que j'ai pr�sent� � ce conseil en juin 2016. C'�tait � la suite de l'inscription, sur des murs du 18e arrondissement, de messages appelant � la violence contre les forces de l'ordre. Je proposais que le Maire de Paris porte plainte syst�matiquement contre de tels messages. Ce v?u a �t� vot� � l'unanimit�. Je tiens � le souligner. Je voulais tout simplement rappeler que la police est un �l�ment essentiel de notre d�mocratie. Elle est le rempart contre le d�sordre pour sauver notre libert�. C'est la raison pour laquelle elle doit �tre respect�e et soutenue. Cela dit, Monsieur le Pr�fet, je n'oublie pas quel est mon r�le d'�lu et, par cons�quent, je continuerai chaque fois que cela sera n�cessaire � vous solliciter et � relayer les demandes des habitants qui souhaitent tr�s l�gitimement vivre en s�curit� et dans la tranquillit� publique. Je r�sumerai mon propos en disant que l'action men�e par la police est indispensable. La t�che est difficile, jamais achev�e. Les efforts doivent �tre maintenus, voire amplifi�s, au service des Parisiennes et des Parisiens. Je vous remercie.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

La parole est � M. Didier LE RESTE.

M. Didier LE RESTE. - Merci, Monsieur le Maire, Monsieur le Repr�sentant du Pr�fet.

Quelques mots sur ce projet de d�lib�ration qui porte sur la fixation d'un r�gime indemnitaire. Loin de nous l'id�e de nous substituer aux instances repr�sentatives du personnel. Cela dit, nous tenons � rappeler une position de fond de notre groupe, et pour le moins notre scepticisme, sans dire plus, quant � ce nouveau r�gime indemnitaire d�nomm� le "RIFSEEP".

Pour nous, ce nouveau r�gime induit une atteinte au principe de la Fonction publique de carri�re, avec la mise en place d'une fonction publique de m�tier, le r�gime indemnitaire devant d�pendre directement des missions effectu�es par les agents.

De plus, et ce n'est pas inh�rent � la Pr�fecture de police, le compl�ment indemnitaire annuel est un �l�ment de r�mun�ration au m�rite qui est utilis� comme un outil de management. Cette prime, en rendant le fonctionnaire d�pendant de son encadrement pour la r�mun�ration, porte, de notre point de vue d'une certaine fa�on, atteinte � son ind�pendance dans l'exercice de ses missions. Je vous remercie.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

Monsieur le Repr�sentant de la Pr�fecture de police, voulez-vous ajouter un mot�?

M. LE REPRSENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Une pr�cision technique s'agissant du RIFSEEP. Les personnels des administrations parisiennes vont int�grer par vague successive ce nouveau r�gime qui �tait d�j� applicable aux personnels de l'Etat. Vous avez devant vous le premier arr�t� qui concerne la fili�re m�dico-sociale et, aux conseils suivants, d'autres arr�t�s seront pr�sent�s et soumis � votre approbation concernant les autres personnels. Pour M. HONOR�, merci pour vos messages que je transmettrai aux personnels concern�s.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole pour vous r�pondre � Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Rien de particulier � apporter.

M. Fr�d�ric HOCQUARD, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PP 5.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2018, PP 5).

Février 2018
Débat
Conseil municipal
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