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Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous passons � pr�sent au projet de d�lib�ration DEVE 32 sur l'application du tarif d'int�r�t g�n�ral pour les abattages et �lagages d'arbres cons�cutifs � l'installation d'une salle de padel sur le terrain d'�ducation physique Castagnary dans le 15e arrondissement.

M. BOUTAULT a la parole.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Madame la Maire, chers coll�gues, quelques mots rapides sur le projet de d�lib�ration DEVE 32, pour rappeler que ce projet s'inscrit dans le cadre de la candidature de la Ville de Paris aux Jeux olympiques et du lancement du projet "Paris terrain de jeux". Il s'agissait de transformer des lieux d�laiss�s.

Seulement, ce projet de d�lib�ration concerne l'artificialisation d'un sol qui n'est pas en d�sh�rence. Il s'agit d'un terrain d'�ducation physique, le long de voies S.N.C.F. aux portes de Paris, dans une zone d�j� dense et dans un arrondissement fortement touch� par les crues de la Seine.

Ce terrain de jeux est destin� � promouvoir en France le padel, qui ne compte que quelques milliers de participants. Je trouve regrettable que l'on abatte plusieurs arbres et imperm�abilise des sols. M�me si les arbres abattus seront compens�s, nous souhaiterions que l'artificialisation du sol soit aussi compens�e afin de ne pas nuire au bon �coulement des eaux et � la biodiversit�.

Enfin, les �cologistes s'interrogent sur la mise � disposition de cet espace, pour cinq ans. Nous souhaiterions savoir quelle suite est envisag�e lors de la lib�ration de cet espace � l'issue de cette concession et conna�tre le sort de l'�difice destin� au padel.

Je vous remercie.

(Mme Colombe BROSSEL, adjointe, remplace Mme la Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur BOUTAULT.

Pour vous r�pondre, la parole est � Jean-Fran�ois MARTINS qui va nous �clairer, en tout cas moi, sur ce qu?est le padel.

M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Monsieur le Maire du 2e arrondissement, cet appel � projets, "Paris, terrain de jeux", est directement inspir� du programme de la mandature qui visait � occuper les espaces urbains inoccup�s du foncier intercalaire avec des activit�s vertueuses, parmi lesquelles l'activit� physique. Nous avons fait le choix � travers deux appels � projets - le premier, "Paris, terrain de jeux", tout seul, puis "Grand Paris, terrain de jeux" avec les collectivit�s de Seine-Saint-Denis - d'occuper ces espaces sur des dur�es courtes, d'o� la p�riode de 5 ans que vous mentionnez, sur la base d'investissements faits par des partenaires priv�s, associatifs, f�d�raux, sportifs, qui viennent cr�er des lieux et des sports innovants � Paris.

C'est � travers ce dispositif que nous avons pu, lors du Conseil de Paris du mois de novembre, adopter une convention qui cr�e, avec "Maraga", une vague de surf dans le 15e arrondissement, rue de la Croix-Nivert, et que nous �tudions aujourd'hui l'am�nagement du T.E.P. Castagnary, dans le 15e arrondissement, qui, lui, sera transform� en site de padel.

Madame la Maire, ch�re Colombe, le padel, c'est quelque chose qui est un "mix" entre le tennis et le squash. C'est une sorte de tennis qui se joue en cage plexiglas transparente ferm�e et qui permet, d?abord, qu?on n?ait jamais besoin de ramasseur de balles puisque la balle finit toujours par rebondir dans ce cube vitr� o� nous sommes. C?est tr�s bon pour le c?ur et l?activit� physique, et cela a une capacit� d'apprentissage plus rapide que le tennis, et donc, on s?amuse tr�s rapidement. Je vous inviterai, ch�re Colombe, Madame la Maire, � participer avec moi � l'inauguration de ce site et � faire un match de padel.

Pour int�grer et transformer ce site qui est, � ce stade, un T.E.P., c'est-�-dire qui est un terrain imperm�abilis�. Aujourd'hui, les T.E.P., c'est du goudron. C?est aujourd'hui un terrain qui est d�j� imperm�abilis� et qui est en zone U.V., mais, m�me la piste, c'est du tartan qui est imperm�abilis�. Il y a quelques petites parties p�riph�riques qui sont imperm�abilis�es, mais le gros du terrain, c'�tait un terrain en b�ton, comme nos terrains ext�rieurs traditionnels.

Malheureusement, apr�s un long travail entre le Service de l'arbre et la DJS, nous avons d� nous r�signer � abattre 4 arbres et � �laguer 7 arbres. Sur les 4 arbres qui sont abattus, 5 sont replant�s sur la parcelle, de sorte que le bilan en arbres est favorable. L'�lagage de platanes est lui-m�me compens� sur plusieurs nouveaux arbres dans les �quipements sportifs juste attenants, que ce soit le centre sportif Charles Rigoulot, celui de La Plaine ou le centre sportif Jules-No�l.

Plus largement, par ailleurs, Monsieur BOUTAULT, je tenais � vous informer que, sous la pression amicale mais volontaire de ma coll�gue P�n�lope KOMIT�S, le Service de l'arbre, la Direction des Espaces verts et de l'Environnement et la Direction de la Jeunesse et des Sports ont men� un travail commun d'optimisation de la plantation d'arbres dans les �quipements sportifs. Certains de nos �quipements sont de grands �quipements avec de la place et sur lesquels les possibilit�s de plantation n'avaient pas �t� utilis�es au plus haut. Ce premier travail a permis d'identifier 108 arbres qui seront plant�s dans les 2 ann�es qui viennent sur les �quipements de la Direction de la Jeunesse et des Sports, l� o� cela pouvait l'�tre.

A l'issue de cette C.O.D.P., comme nous avons consid�r� que ce T.E.P. �tait pour l?instant en transformation temporaire sans projet urbain, nous sommes dans cette premi�re p�riode de 5 ans. Nous verrons au bout des 5 ans. Il s'av�re qu'� la fin des 5 ans, l'ensemble du site revient en l'�tat � la Ville de Paris qui fera le choix de faire un nouvel appel � projets, de prolonger ou, parce que d'ici l� il y aura un projet urbain, d'avoir un projet p�renne. Voil� les informations et les r�ponses que je pouvais vous apporter, Monsieur le Maire.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 32.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2018, DEVE 32).

2018 SG 8 -

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