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Vœu déposé par le groupe les Républicains et Indépendants relatif à la vidéo-protection dans les parties communes des résidences de logements sociaux.


Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons maintenant le v?u n��188 relatif � la vid�o-protection dans les parties communes des r�sidences de logements sociaux.

La parole est � M. le Maire Philippe GOUJON pour deux minutes.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Merci, Madame la Maire.

Oui, en dehors de quelques esprits r�trogrades ou archa�ques, personne ne pourrait valablement contester l'utilit� et l'efficacit� de la vid�o-protection. Paris a commenc� � s?en �quiper, avec le PVPP. Nous en sommes, d'ailleurs, � une deuxi�me tranche gr�ce � l'Etat qui a financ� la quasi-totalit� de cette implantation. Maintenant, il y a des ensembles immobiliers sociaux sensibles dans Paris, des grandes r�sidences sociales qui rel�vent des bailleurs sociaux et dans lesquelles l'implantation de ces cam�ras serait utile, comme, par exemple, on en a eu la d�monstration, dans les ensembles P�richaux et Curnonsky.

Ce qui est demand� dans ce v?u, c?est que d'autres ensembles immobiliers sociaux sensibles, dans lesquels il y a des actes de d�linquance nombreux, puissent �tre �quip�s de cam�ras reli�es, si possible, au commissariat de police, et nous proposons une premi�re tranche, en tout cas, de 200 cam�ras, dans ces ensembles sociaux difficiles dans les quartiers populaires parisiens.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci, Monsieur GOUJON, pour ce v?u.

On a r�guli�rement, dans cette Assembl�e, des �changes, des d�bats, sur la question de la vid�o-protection dans les parties communes des r�sidences de logements sociaux et nous sommes tr�s nombreux � dire et redire � chaque fois que nous n'avons aucun probl�me sur ce sujet. Je veux bien que la dramaturgie de notre Conseil n�cessite d'expliquer que c'est, de la part du groupe les R�publicains, un combat acharn� � chaque fois.

Mais enfin, si l'Ex�cutif, en dialogue avec l'ensemble de la majorit� municipale, avait eu le moindre probl�me sur ce sujet, qui est l'une de nos priorit�s en mati�re de s�curit� et de tranquillit� publique et une demande forte des locataires, n'aurait, par exemple, pas fait l'objet d'une fiche d�di�e dans le contrat parisien de pr�vention et de s�curit� que nous avons sign� en 2015.

Donc, oui, il faut avancer sur ces sujets. Et, d'ailleurs, cela avance, pas uniquement par le d�p�t de v?ux dans notre Assembl�e, mais cela avance vraiment, dans le travail, dans ce qui est fait et qui change vraiment la vie des locataires, et notamment par des conventions de travail entre la Pr�fecture de police, le Parquet et "Paris Habitat", qui n'est pas le moindre des bailleurs sociaux de la Ville de Paris. Mais, et nous l'avons dit � chaque �tape, il y a deux conditions qui doivent �tre remplies. D'abord, il faut dialoguer avec les associations ou les amicales de locataires. Et, par ailleurs, nous n'exigeons rien de la part des bailleurs sociaux. Donc, vous comprendrez que je reste, de ce point de vue-l�, coh�rente avec ce qui est dit dans cette Assembl�e et ce qui est port� dans l'ensemble de nos d�cisions.

Oui, bien entendu, l� o� c'est n�cessaire, l� o� il y a des besoins et l� o� c'est utile, il faut pouvoir d�ployer des cam�ras de vid�o-protection dans les parties communes des r�sidences de logements sociaux, mais, dans le dialogue, et certainement pas en exigeant des bailleurs sociaux quelque chose. Cela ne me para�t pas �tre la bonne m�thode. Et, ici, nous sommes l� pour travailler et pas uniquement pour affirmer.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour une explication de vote du groupe Ecologiste de Paris, la parole est � M. Pascal JULIEN.

M. Pascal JULIEN. - Cher Philippe GOUJON, chers coll�gues, je suis sans doute l?un des esprits r�trogrades, archa�ques auxquels vous avez fait allusion, avec une �l�gance de vocabulaire qui vous caract�rise. Je crois que Colombe BROSSEL a dit l'essentiel�: nous voterons contre ce v?u.

Mais je veux rappeler que nous ne sommes pas oppos�s, par principe, aux cam�ras install�es � l'int�rieur du domaine priv�. Notre opposition, c'est dans l'espace public, grosso modo, la rue. Sur ce sujet, nous attendons toujours qu'un bilan soit fait de son co�t, du rapport co�t efficacit� de ce dispositif, qui, effectivement, aujourd'hui, impr�gne compl�tement la mani�re de travailler.

Mais enfin, je conclurai en disant que plus on installe de cam�ras et plus j'entends qu'on est dans un climat d'ins�curit� grandissant. Donc j'ai toujours envie de dire�: enlevons des cam�ras, c'�tait mieux avant. Merci.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��188 du groupe les R�publicains et Ind�pendants, avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u n��188 est rejet�.

Décembre 2017
Débat
Conseil municipal
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