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Vœu déposé par le groupe Démocrates et Progressistes relatif à la mutualisation d'équipements culturels.


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le v?u n��178 relatif � la mutualisation d?�quipements culturels. C?est M. Thomas LAURET qui le pr�sente en deux minutes maximum.

M. Thomas LAURET. - Merci. Tr�s simplement, on a �norm�ment d'institutions culturelles � Paris, on a des travaux en cours, au th��tre du Ch�telet et au th��tre de la Ville, on a des �quipements g�ographiquement tr�s proches et m�me sym�triques. On pourrait donc, pour essayer de faire quelques �conomies, mutualisations, tout en conservant l'autonomie, l?identit�, la cr�ativit� de chacune des institutions, r�fl�chir � rapprocher quelques fonctions supports, administration, ressources humaines, comptabilit� de plusieurs �tablissements pour mutualiser les moyens et faire quelques �conomies qui nous permettraient de red�ployer des ressources vers de nouvelles activit�s et de nouvelles ?uvres cr�atives. Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Pour vous r�pondre, la parole est � M. Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci, Madame la Maire, merci, Thomas LAURET, pour la pr�sentation de ce v?u. C'est un sujet qui est complexe mais je pense en effet qu'il faut �viter tout dogme dans le domaine et tout tabou. Je pense qu'il peut exister des rapprochements des associations et c'est d'ailleurs nous-m�mes ce que nous avons fait lorsque nous avons rapproch� des �tablissements culturels ces derni�res ann�es, comme le Grand Parquet et le th��tre Paris-Villette, ou encore comme les deux salles du Th��tre�13, qui aurait pu �tre deux th��tres et qui en fait sont deux salles d'un seul et m�me th��tre. Je pense en effet qu'il faut toujours �valuer, pourquoi pas exp�rimenter, lorsqu'il y a des possibilit�s de rapprochement et de mutualisation. J'�mets en effet deux r�serves, vous les avez cit�es, qui sont absolument essentielles et au c?ur de notre politique culturelle. D'abord, c?est la bataille pour une diversit� artistique et culturelle � Paris. Il n'y aurait aucun int�r�t � avoir une politique publique culturelle d'ambition si elle n'�tait pas au service de la diversit� artistique et culturelle. Nous ne sommes pas l� pour g�rer ce qu?on appelle des garages, c?est-�-dire uniquement pour accueillir des spectacles, mais pour produire des spectacles. Si on veut garantir une diversit� dans cette production, il faut �viter des ph�nom�nes de concentration. La concentration est en ce moment tr�s forte dans le th��tre priv�, elle s'acc�l�re d'ailleurs. Attention � ce qu'elle n'ait pas des effets pervers, y compris dans le th��tre public. Deuxi�me �l�ment, c'est l'ind�pendance des structures. Nous savons que, parfois, ce n'est pas parce que nous avons de grandes et importantes structures publiques que cela accro�t la libert� et l'ind�pendance des artistes ou des directions artistiques de ces lieux. Je suis tr�s attach� notamment dans le domaine th��tral � l'ind�pendance de nos structures, donc au mod�le associatif, qui n'a pas que des avantages, notamment d'un point de vue juridique, mais qui garantit tout de m�me une ind�pendance assez forte de nos structures. Tout cela pour dire que j?�mettrai un avis favorable dans la mesure o� nous partageons l'ambition d'encourager la coop�ration entre les �tablissements culturels, mais aussi des recherches de mutualisation et pourquoi pas d'�conomies, avec tout de m�me cette r�serve dont je parlais � l'instant. Mais je constate dans votre intervention que nous en partageons compl�tement l'esprit. Avis favorable.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��178 avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est adopt�. (2017, V. 390).

Décembre 2017
Débat
Conseil municipal
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