retour Retour

Vœu déposé par les groupes SOCA, PCF-FG et GEP relatif au poste d'animateur-médiateur du quartier des Amandiers.


Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen de v?ux non rattach�s, tout d?abord le v?u n��186 relatif au poste d?animateur-m�diateur du quartier des Amandiers. La parole est � Virginie DASPET pour le groupe Socialiste et Apparent�s. Je vais vous demander un petit peu plus de respect des orateurs en ayant des conversations un petit peu moins fortes � l?int�rieur de l?h�micycle, s?il vous pla�t.

Mme Virginie DASPET. - Merci. Je voulais juste pr�ciser que je pr�sentais ce v?u au nom de la majorit� municipale du 20e arrondissement, soient les �lus socialistes et apparent�s, communistes et �cologistes, ce qui explique, par voie de cons�quence, que je le pr�sente aujourd?hui avec Mme PRIMET et M. GLEIZES.

Pour en revenir � l?essentiel, je suis particuli�rement heureuse que ce v?u soit inscrit aujourd?hui en pr�sence du Repr�sentant du Pr�fet de police, puisque s?il concerne la politique de la ville, il a aussi une dimension de pr�vention �vidente, et c?est aujourd?hui ce qui pose probl�me. Qu?est-ce que c?est que ce poste�? C?est un poste d?animation jeunesse classique, d�di� � un quartier prioritaire de la g�ographie politique de la ville. C?est de l?animation jeunesse classique, mais pas que, puisqu?il y a aussi beaucoup d?accueil informel et de montage de projets, mais il y a surtout un volet beaucoup plus innovant, con�u dans le cadre du pr�c�dent projet de territoire, qui est la coproduction, et donc le cofinancement d?activit�s nouvelles, une forme de maraude, puisque c?est quelqu?un qui va sur l?espace public rep�rer des jeunes, les accompagner vers des structures existantes et les ramener � d?autres types d?activit�s ou d?�quipements que nous proposons. Le souci, aujourd?hui, c?est que tout ceci fonctionne tr�s bien, tous les comit�s de pilotage le reconnaissent, chacun s?entend pour dire que c?est quelque chose qui fonctionne bien, sauf qu?au-del� de la coproduction et du fait que ce soit toujours inscrit comme une priorit� et un fil rouge du contrat de territoire sur Belleville-Amandiers, nous n?avons plus l?aspect cofinancement.

Aujourd?hui, plusieurs directions de la Ville financent ce poste. Nous avons r�ussi � associer deux bailleurs sociaux dans le cadre de l?exon�ration T.F.P.B., "Paris Habitat" et "Elogie-Siemp", le probl�me �tant que la R�gion, qui �tait coproductrice de ce dispositif, ne le finance plus depuis maintenant un an. Nous avons donc perdu 10.000 euros, et nous avons appris au mois de septembre que la subvention F.I.P.D., pr�vue et provisionn�e par tous � hauteur de 20.000 euros, finalement redescendait � 13.000 euros, avec donc un trou de 7.000 euros � boucler en trois mois pour finir l?ann�e et simplement r�mun�rer cette personne.

Le nouveau souci, c?est que le F.I.P.D., manifestement, veut se d�sengager totalement du financement de ce poste et que nous n?avons pas aujourd?hui de voie de sortie. On a eu un petit peu d?espoir, parce que la d�l�gu�e du Pr�fet a beaucoup soutenu ce dossier. On nous avait parl� d?un poste "Fonjep". Manifestement, ce ne sera pas possible. Cela impliquerait qu?il y ait disparition d?un poste aujourd?hui existant d?ici la fin du mois, donc bien �videmment, on ne le souhaite pas, de toute fa�on, mais c?est de toute fa�on quelque chose qui n?arrivera pas.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci de conclure.

Mme Virginie DASPET. - La seule solution serait donc de retrouver un financement F.I.P.D. ou un autre type de financement, mais en tous les cas que la R�gion Ile-de-France et l?Etat reprennent leur cofinancement sur ce poste. Merci.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci. Pour vous r�pondre, je donne la parole � Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci beaucoup, Madame la Maire. Nous essayons de nous r�organiser, avec Bruno JULLIARD.

Merci beaucoup, Madame DASPET. J?apporterai un avis favorable � ce v?u, pour deux raisons�: la premi�re, et c?est la plus importante, est que ce projet est utile et int�ressant sur le fond. Je suis all�e � la rencontre du centre social et de l?animateur de ce dispositif, de ce projet, et arriver � allier un projet qui soit en m�me temps un projet, finalement, d?animation jeunesse classique, au sens o� ce type de projet existe dans des centres sociaux, mais avec une dimension de m�diation et de m�diation dans la rue, en ayant � c?ur d?associer les bailleurs, vous l?avez dit, le centre social, c'est une �vidence, mais �galement l'ensemble de ceux qui interviennent et travaillent dans ce quartier, est vraiment d'abord int�ressant du point de vue de la concertation et de la coordination.

Int�ressant aussi sur les bilans qui sont produits et faits de cette action, et je suis absolument persuad�e que la m�diation dans l'espace public est l'un des sujets sur lesquels nous devons travailler.

Ce projet, nous le soutenons, la Ville le soutient. Elle le soutient via la politique de la ville, et le soutient aujourd'hui via le droit commun de la ville. Ce poste et ce projet doivent continuer dans le quartier des Amandiers.

Je suis comme vous, assez am�re sur le d�sengagement de la R�gion qui, apr�s avoir r�duit son financement en 2016, s'est d�sengag�e du coup, et il faut que l'Etat continue � aider, � appuyer, � accompagner. Le Fonds interminist�riel de pr�vention de la d�linquance est en effet l'acteur qui peut �tre pr�sent sur des projets de cette nature-l�, en tout cas j'aurai � c?ur de nous permettre collectivement de trouver les moyens de voir ce projet continuer. Il est utile dans le quartier.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police pour des �l�ments de r�ponse sur ce v?u.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci. Simplement, pour �videmment confirmer l'int�r�t pour le Pr�fet de police de l'action de cet animateur dans le quartier. Nous sommes dans le 20e arrondissement, nous sommes en Z.S.P. ou dans ses franges parfois, sur des actions de pr�vention, et �videmment on ne peut �tre que favorable � l'action qui est port�e.

Simplement, je me permettrai de signaler que dans le v?u qui a �t� d�pos�, il est mentionn� les baisses successives de financement de l'Etat, le d�sengagement de l'Etat pour 2017, etc.

Je me permettrai simplement de ne pas partager la mani�re dont ce v?u est r�dig�, dans la mesure o� depuis 2011, sur ce seul poste, l'Etat a engag� 121.400 euros. 121.400 euros ce qui, je l'esp�re, d�montrera l'int�r�t port� � ce poste. C'est 21.400, 22.000, 20.000, 25.000, 20.000, 13.000 en 2017, ce qui d�montre bien que l'Etat a tenu ses engagements par rapport � ce poste.

Sauf que pour le F.I.P.D. dont les financements n'ont pas baiss�, c'est comme les enveloppes de votre collectivit�. Nous sommes dans une enveloppe ferm�e, et si pendant 6 ans et plus nous finan�ons un poste d'animateur dans un quartier, cela se fait forc�ment au d�triment de toutes les autres initiatives qui �mergent dans les diff�rents quartiers de Paris.

A un moment donn�, il y a des choix, et pour ce qui concerne l'Etat, au bout de 6 ans de cofinancement � hauteur de 20.000 euros et 13.000 pour l'ann�e derni�re, � un moment donn� il faut essayer de trouver d'autres forces de financement. On va vous y aider, avec l'aide du Pr�fet de R�gion, et on va vous aider � essayer de trouver d'autres formes de financement, mais il faut que chacun prenne sa part et pas seulement l'Etat au titre du F.I.P.D., ce n'est pas un puits sans fond.

Soyez assur�s que l'on va essayer de trouver une solution au financement de ce poste, avec le directeur que l'on a rencontr� en mars dernier.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��186 des groupes Socialiste et Apparent�s, Communiste - Front de Gauche et Ecologiste de Paris, avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est adopt�. (2017, V. 398).

Décembre 2017
Débat
Conseil municipal
retour Retour