retour Retour

Vœu déposé par le groupe Ecologiste de Paris relatif aux perturbateurs endocriniens.


M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Et nous passons � l'examen de v?ux non rattach�s.

Nous examinons le v?u r�f�renc� n��83 relatif aux perturbateurs endocriniens.

La parole est � M. Yves CONTASSOT, pour le groupe Ecologiste de Paris.

M. Yves CONTASSOT. - Merci, Monsieur le Maire.

Tr�s rapidement, parce que le v?u dit tout d'une certaine mani�re. Vous savez que les perturbateurs endocriniens deviennent un v�ritable probl�me international, on peut dire, de sant� publique et, ce qu?on souhaite, c?est que la Ville prenne cette question � bras-le-corps. On sait qu'elle a commenc�, notamment � travers le Plan parisien de Sant� environnementale, mais on voudrait que, maintenant, il y ait une �tude pour voir dans quelles mesures, quels moyens, quelles conditions, on pourrait faire un audit sur la pr�sence de perturbateurs endocriniens dans tous les �tablissements sous la responsabilit� de la Ville et qui accueillent les publics fragiles, que ce soit des enfants ou des personnes �g�es, etc., et, d'autre part, que la Ville adh�re � la charte "Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens" de l'association "R�seau Environnement Sant�". Merci.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Yves CONTASSOT.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Anne SOUYRIS.

Mme Anne SOUYRIS, adjointe. - Merci pour ce v?u qui rappelle l'urgente n�cessit� d'agir qui pourrait bien �tre l?une des plus grandes crises sanitaires de notre si�cle. Nous devons prendre toute la mesure de la nocivit� de ces substances pour la sant� humaine, pr�sentes un peu partout dans notre environnement.

J'aimerais rappeler que Paris fut pionni�re en 2010, en bannissant, sous l'impulsion de Christophe NAJDOVSKI, le bisph�nol A des biberons dans les cr�ches et, � l'instar d'autres grandes capitales europ�ennes, comme Stockholm ou Madrid, Paris s'inscrirait une fois de plus � l?avant-garde, en devenant ainsi la premi�re ville de France qui s'engage � signer cette charte.

C'est un symbole fort qui montre notre volont� de faire de la sant� environnementale une priorit� politique de la mandature. En 2014, un v?u de l?Ex�cutif port� par mon pr�d�cesseur, Bernard JOMIER, confirmait d�j� l'orientation volontariste de la Ville de Paris pour r�duire l'exposition des Parisiens et des Parisiennes aux polluants et substances n�fastes pour la sant�, dont les perturbateurs endocriniens.

C'est l'une des priorit�s du Plan parisien de Sant� environnementale adopt� en 2015 et dont nous entendons poursuivre la mise en ?uvre concr�te. Nous avons, vous le savez, entre nos mains, un levier puissant�: celui de la commande et des achats publics. En 2016, pr�s de 57�% des march�s pass�s par la DFA comportait au moins une clause d'ex�cution et/ou un crit�re de jugement des offres � caract�re environnemental. Tout fournisseur doit respecter a minima REACH, mais l'objectif est d'aller au-del�, en commen�ant par travailler sur les achats � destination des populations les plus fragiles�: les b�b�s et les enfants.

Un travail d'identification des march�s concern�s dans les programmations est en cours sur ce sujet. Un r�seau de r�f�rents pourrait �tre prochainement mis en place afin d'associer les directions de la collectivit� parisienne prescriptives de ces achats, afin d'en �vincer les substances nocives et notamment les perturbateurs endocriniens. Nous nous sommes �galement fix�s pour objectif un niveau de 50�% d'aliments "bio" d'ici 2020.

La conf�rence annuelle de sant� environnementale nous permettra d'informer le public des avanc�es de la Ville sur le sujet des perturbateurs. Sur l'audit, enfin, notre laboratoire des polluants chimiques est en train de s'approprier des m�thodes de pr�l�vement et d'analyse ad�quates pour rechercher la pr�sence des perturbateurs endocriniens dans les environnements. Se pose, au-del� de la question du co�t, celle des choix m�thodologiques � faire. Allons-nous chercher dans l'air, dans les poussi�res, dans l'alimentation, dans tous les �tablissements ou privil�gier un �chantillonnage de cette mol�cule, et quelle surveillance�? C?est un travail qui devra se faire en concertation avec les directions, les �lus, le service parisien environnemental et les associations. Nous devons donc en �tudier la faisabilit�.

Je vous remercie.

M. Ian BROSSAT, adjoint, pr�sident. - Merci, Anne SOUYRIS.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe Ecologiste de Paris, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est adopt�e � l'unanimit�. (2017, V. 352).

Décembre 2017
Débat
Conseil municipal
retour Retour