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M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen de v?ux non rattach�s. Les v?ux nos�168 et 169 sont relatifs au caf� "La Fontaine Henri IV", dans le 20e arrondissement. J�r�me GLEIZES, Fr�d�rique CALANDRA, Julien BARGETON.

M. J�r�me GLEIZES. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous revenons vers vous. Nous avons parl� hier de la rue des Cascades, donc nous allons faire la suite de la rue des Cascades. Au-del� du caf� "La Fontaine Henri IV", c?est surtout la Fontaine Henri IV, qui est une des places de la rue des Cascades, et contrairement � ce qui avait �t� �crit hier dans la fiche technique de pr�sentation de l?op�ration sur la rue des Cascades, il n?y a pas du tout de commerce dans la rue des Cascades.

Il faut aller beaucoup plus haut pour trouver des commerces. En fait, le seul commerce dans cette rue, c?est le caf� "La Fontaine Henri IV", et l?espace qui est juste � c�t� est un espace qui est tr�s appr�ci� des habitants, et c?est pour cela qu?il y a un Comit� de d�fense de la terrasse Henri IV, qui n?est pas un comit� de d�fense du caf�, mais vraiment de la terrasse, et qui demande � ce qu?une d�rogation soit faite, puisque malheureusement, la loi nous oblige � passer par des d�rogations. Et comme vous connaissez bien le point de vue des �cologistes sur les terrasses de caf�, nous sommes plut�t contre, mais ici, c?est vraiment exceptionnel. C?est pour pouvoir faire quelque chose qui, de coutume, devienne un peu la r�gle et ne soit pas emb�t� par le Pr�fet de police. Nous aurions bien aim� aussi d?ailleurs que le Pr�fet puisse r�pondre sur les emb�tements assez fr�quents vis-�-vis des commer�ants, qui sont souvent p�nalis�s. Merci de votre attention.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme CALANDRA.

Mme Fr�d�rique CALANDRA, maire du 20e arrondissement. - Si j?interviens aujourd?hui sur ce sujet, c?est parce que - je prends l?exemple de la terrasse du caf� "La Fontaine Henri IV" - malheureusement, ce n?est pas le seul commerce dans le 20e arrondissement qui conna�t ce type de probl�mes. Comme je l?ai dit � Mme POLSKI en d�but de mandature, le r�glement des terrasses parisien a �t� con�u - je me souviens des �changes avec Mme COHEN-SOLAL � l?�poque - pour des arrondissements plut�t de type haussmannien, avec des espaces publics norm�s par le Baron Haussmann, c?est-�-dire souvent des trottoirs assez larges.

Le probl�me que nous avons � Belleville, M�nilmontant notamment, ou dans le quartier de la R�union, c?est que nous avons une topographie avec beaucoup de pentes, des trottoirs extr�mement �troits, voire, comme c?est le cas du caf� "Henri IV", pas de trottoir du tout. Nous avons une rue des Cascades extr�mement �troite et nous avons un caf� qui n?a pas de possibilit� de mettre de terrasse, comme c?est dans le r�glement, au droit de sa fa�ade. Or, nous savons tr�s bien, m�me si dans le r�glement des terrasses, il est convenu qu?un �tablissement ne doit pas d�pendre �conomiquement de ses espaces ext�rieurs, que depuis la loi Evin, que je soutiens �videmment � fond, les consommateurs veulent pouvoir avoir un acc�s ext�rieur et s?asseoir en ext�rieur.

D?autre part, nous avons des difficult�s - je le dis - dans certains quartiers du 20e. Il m?a fallu cinq ans sur la place Edith Piaf, six ans sur la rue des Envierges, pour arriver � r�soudre le probl�me de certains commerces. Nous savons tr�s bien que ces terrasses jouent un r�le fondamental dans le maintien d?une certaine forme de paix sociale, m�me si certains riverains se plaignent. Ce sont des endroits o� il y a beaucoup de "deals" de drogue, des probl�mes de s�curit�, et l�, nous avons des occupations positives de l?espace public et des lieux de sociabilit� importants. Ces bistrots jouent un r�le dans la s�curit� de nos quartiers, dans l?attractivit� de nos quartiers et l?attractivit� touristique notamment.

La rue des Cascades est une rue charmante, tr�s typique de Belleville, et ce caf� joue un r�le attractif particulier. Il est fort visit�, il est d�fendu par la majeure partie des riverains, m�me si certains se plaignent du bruit. Je voudrais qu?on trouve un compromis intelligent pour ce bistrot, mais je voudrais surtout qu?on en tire une le�on plus g�n�rale, quand les terrasses ne peuvent pas �tre en face, au droit de la fa�ade du bistrot. Cela arrive dans certains arrondissements et dans ce cas-l�, il faut trouver des solutions, qui ne sont malheureusement pas forc�ment pr�sentes dans le r�glement actuel.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Olivia POLSKI.

Mme Olivia POLSKI, adjointe. - Madame la Maire, chers coll�gues, vous le savez, la Maire de Paris, comme vous-m�mes, d?ailleurs, est extr�mement attach�e au commerce de proximit� et � sa diversit�. Elle a � plusieurs reprises affirm� aussi son attachement aux restaurants, aux terrasses des caf�s, qui jouent un r�le social �vident dans la ville.

Vous portez devant notre Conseil, suite � une p�tition du 29 octobre dernier, la situation du caf� "La Fontaine Henri IV", qui a install� une terrasse sur une partie de l?espace public, sans autorisation. Je comprends �videmment votre souci, ainsi que celui des habitants, de vouloir conserver un lieu convivial et appr�ci�, qui remplit parfaitement ses deux r�les, c?est-�-dire � la fois un r�le commercial et �videmment un r�le social. Ce caf� est, je crois, tr�s appr�ci� des r�sidents du quartier, et j?entends votre demande d?engager une concertation avec l?ensemble des acteurs pour pouvoir r�fl�chir � la meilleure mani�re de permettre une occupation de cet espace public, de mani�re raisonn�e et respectueuse de tous et de tous les usages.

N�anmoins, vos v?ux consisteraient � d�roger au r�glement, dont j?entends qu?il ne vous satisfait pas, mais il vise tout de m�me � permettre la coexistence des diff�rents usages de l?espace public et, je vous le rappelle aussi, puisque cela fait partie des gens qui vivent dans la ville, aux familles avec poussettes et aux personnes � mobilit� r�duite. Ce r�glement permet donc de maintenir une coh�rence de l?espace public � l?�chelle parisienne et il n?est pas souhaitable de cr�er des exceptions. Je m?engage plut�t ici devant vous � mettre en place une concertation avec vous-m�me, la mairie du 20e, et les autres acteurs pour trouver une solution � la situation de ce commerce, et vous propose donc de retirer vos v?ux.

Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur GLEIZES, maintenez-vous votre v?u�?

M. J�r�me GLEIZES. - Je n?ai pas eu de r�ponse sur un �l�ment tr�s important de notre v?u, qui �tait la question de la charte d?usage, parce que comme je l?ai bien expliqu�, nous sommes dans un cadre tr�s particulier�: au-del� de l?histoire des terrasses, je vous invite � venir rue des Cascades, notamment lors du crit�rium des Cascades?

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Je vous demande si vous maintenez votre v?u, pas une nouvelle intervention, Monsieur GLEIZES.

M. J�r�me GLEIZES. - Mais elle n?a pas r�pondu � la question sur la partie de la charte des usages qui �tait dans le v?u.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - J?entends bien, mais? Vous maintenez ou vous ne maintenez pas�?

M. J�r�me GLEIZES. - Non, je ne le maintiens pas, mais je voudrais avoir une r�ponse quand m�me sur la charte des usages, qui est importante.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame CALANDRA, maintenez-vous votre v?u�?

Mme Fr�d�rique CALANDRA, maire du 20e arrondissement. - Non, je le retire, parce que je fais confiance � Mme POLSKI. On arrivera � trouver une solution.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Les v?ux nos�168 et 169 sont donc retir�s.

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