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56- QOC 98-85 Question de M. Pierre SCHAPIRA et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris sur l'état de la chaussée du quartier piéton " Montorgueil - Saint-Denis " (2e).



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - La question suivante de M. SCHAPIRA et des membres du groupe socialiste et apparent�s � M. le Maire de Paris est relative � l'�tat de la chauss�e du quartier " Montorgueil-Saint-Denis ".
Elle est ainsi intitul�e :
" Lors de la s�ance du Conseil de Paris du 18 septembre 1995, M. Pierre SCHAPIRA attirait l'attention sur le mauvais �tat de la chauss�e du quartier pi�ton "Montorgueil - Saint-Denis" (nombreux trous, pav�s cass�s, gonflements de la chauss�e) et sur les risques d'accidents pour les pi�tons.
M. le Maire de Paris lui indiquait alors que ces d�gradations de la chauss�e �taient li�es aux variations thermiques. Des joints de dilatation ont �t� pos�s, mais se sont d�grad�s tr�s rapidement. Rien n'a �t� fait � ce jour pour pallier efficacement ces probl�mes.
Les travaux de r�fection, d�j� fr�quents � l'�poque, continuent aujourd'hui � un rythme qui ne s'est h�las pas ralenti.
Tout comme les riverains, il est au regret de constater que ces d�gradations perdurent ou s'amplifient.
C'est pourquoi M. Pierre SCHAPIRA et les membres du groupe socialiste et apparent�s souhaiteraient conna�tre les dispositions envisag�es pour qu'enfin il soit possible de r�parer convenablement la chauss�e et les trottoirs de ce quartier pi�ton, dont la d�t�rioration peut �tre � l'origine d'accidents pour toutes celles et tous ceux qui fr�quentent la zone " Montorgueil - Saint-Denis ".
M. le Maire de Paris peut-il �galement pr�ciser quels sont les montants consacr�s � la cr�ation de cette zone et aux r�parations multiples effectu�es ? "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint.
Les d�gradations constat�es essentiellement sur les voies les plus fr�quent�es du quartier pi�ton Montorgueil-Saint-Denis r�sultent d'une conjugaison de facteurs dont le principal est la nature du mat�riau lui-m�me.
Pour la r�alisation de ce projet, le choix du marbre de Carrare, les dimensions des pav�s et le calepinage constituaient des innovations.
Les investigations montrent que sous l'effet de la chaleur, les pav�s se dilatent et le rev�tement se soul�ve formant une vo�te qui s'affaisse sous le passage des v�hicules lourds entra�nant la rupture des pav�s par cisaillement.
Les d�gradations les plus importantes qui surviennent notamment en �t� sont r�guli�rement r�par�es. Le co�t de ces r�parations effectu�es entre 1993 et 1997 s'est �lev� � 2.973.000 F.
Parall�lement, dans les voies les plus sollicit�es, une op�ration de substitution du marbre de Carrare est engag�e depuis 1996 afin de le remplacer par des pav�s en granit, mat�riau plus classique pour des rev�tements de chauss�e circul�e. Cette substitution se fait progressivement lorsque des r�parations importantes sont n�cessaires dans les rues o� la circulation de v�hicules lourds est la plus intense.
D'ores et d�j�, plusieurs carrefours ont �t� trait�s car ce sont les endroits o� les sollicitations m�caniques sous l'effet de la giration des v�hicules, sont les plus importantes.
Le carrefour Dussoubs/Greneta a �t� trait� en 1996 � titre d'exp�rimentation � la suite d'un soul�vement de chauss�e.
En 1997 trois autres carrefours ont b�n�fici� de cette solution technique :
- carrefour Dussoubs/Saint-Sauveur ;
- carrefour Saint-Denis/Saint-Sauveur ;
- carrefour Saint-Denis/Greneta.
Le tron�on droit de la rue Saint-Denis entre les rues Greneta et Saint-Sauveur a �galement �t� trait� � l'automne 1997.
Ainsi, � ce jour, environ 800 m�tres carr�s de surface de chauss�e ont �t� convertis en granit pour un co�t de 1.188.000 F. Il est pr�vu de poursuivre cette conversion dans les prochaines ann�es dans les voies les plus sollicit�es.
Par ailleurs, il est pr�cis� que le co�t global de la r�alisation de l'espace pi�tonnier Montorgueil a �t� de 141,342 millions de francs. Ce montant correspond � l'ensemble des d�penses entra�n�es par cet am�nagement et notamment celles relatives aux travaux d'assainissement, de voirie et de contr�le d'acc�s.
Cela �tant, on ne peut que se f�liciter de l'existence de ce quartier pi�ton. Car, de l'avis g�n�ral, il constitue, aujourd'hui, une belle r�alisation architecturale, un exemple r�ussi de fr�quentation pi�tonne et touristique.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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