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3- Hommage à M. Claude ERIGNAC, Préfet de Corse.



M. LE MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, Monsieur le Pr�fet de police, l'assassinat du Pr�fet de r�gion, Claude ERIGNAC, est un acte l�che et abject.
Les d�clarations du chef de l'Etat et du Gouvernement traduisent l'incompr�hension et l'�motion de nos concitoyens.
Au-del� de la stupeur et de la tristesse des Corses, tous les Fran�ais sont boulevers�s par l'assassinat du pr�fet ERIGNAC.
Un homme a �t� tu� et nous rendons hommage � sa m�moire et saluons une vie consacr�e � repr�senter l'Etat avec talent, conviction et courage.
Mais chacun le sent et le comprend, par cet acte, ceux qui ont tir� ou qui ont inspir� ce crime cherchent � atteindre et affaiblir l'Etat, non seulement en Corse mais ailleurs aussi.
Un Etat fort et respect� dans un contexte d'interrogation et, parfois, de crainte de nombreux de nos concitoyens, est plus que jamais indispensable.
Chers coll�gues, je vous demande de respecter une minute de silence pour manifester notre �motion et saluer la m�moire du pr�fet ERIGNAC.
(L'Assembl�e, debout, observe une minute de silence).
Merci.
Monsieur le Pr�fet de police, vous avez la parole.
M. LE PR�FET DE POLICE. - Vous avez bien voulu, Monsieur le Maire, rappeler le souvenir du Pr�fet Claude ERIGNAC, victime, vendredi 6 f�vrier, d'un odieux assassinat. Je vous en suis profond�ment reconnaissant.
Je m'associe aux propos charg�s d'�motion que vous avez prononc�s � l'�gard de ce grand serviteur de l'Etat, exemplaire, chaleureux, courageux, mort dans l'accomplissement de ses fonctions, que je connaissais personnellement, dont j'appr�ciais les qualit�s et qui �tait mon ami.
Je ne manquerai pas de faire part � Mme ERIGNAC, � ses enfants et � l'ensemble de ses proches de l'hommage solennel et affectueux que vous avez bien voulu rendre, ce matin � la m�moire de M. Claude ERIGNAC et je leur transmettrai les condol�ances sinc�res et attrist�es du Maire de la Capitale et de l'ensemble du Conseil de Paris.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Pr�fet.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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