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70- QOC 98-96 Question de Mme Danièle GIAZZI, MM. Gérard LEBAN et Dominique CANE à M. le Préfet de police à propos des problèmes qu'engendrent les tournages de films dans la Capitale.



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question suivante de Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE � M. le Pr�fet de police � propos des probl�mes qu'engendrent les tournages de films dans la Capitale.
En voici le texte :
" Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE souhaitent appeler l'attention de M. le Pr�fet de police sur les probl�mes qu'engendrent les tournages de films dans la Capitale.
En effet, ils souhaiteraient conna�tre la responsabilit� exacte des organisateurs quant � la privatisation de l'espace public, surtout lorsque celle-ci s'accompagne d'une mise en fourri�re des v�hicules des riverains.
Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE aimeraient � cette occasion attirer l'attention de M. le Pr�fet de police sur le n�cessaire respect du stationnement r�sidentiel et sur l'information pr�alable des habitants des quartiers concern�s, particuli�rement lors de la r�alisation de sc�nes comportant l'utilisation d'armes � feu ou n�cessitant la neutralisation totale de la circulation automobile lors des sc�nes de poursuite. "
La parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de Police.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - A chaque fois qu'une demande d'autorisation de tournage leur est pr�sent�e, mes services s'attachent � limiter au maximum la g�ne susceptible d'en d�couler pour les riverains et les usagers de la voie publique.
Ces demandes font donc l'objet d'un examen tr�s attentif par les services de police qui �laborent, en concertation �troite avec le Cabinet du Maire de Paris pour chaque dossier, le dispositif � mettre en place afin de concilier les imp�ratifs de l'ordre et de la tranquillit� publics avec la r�alisation des projets de tournage souhait�s.
A cette fin, le nombre de v�hicules des soci�t�s de tournage autoris�s � stationner sur les sites retenus est tr�s souvent inf�rieur � la demande formul�e par les soci�t�s de production.
De plus, le stationnement sur les axes rouges, dans les couloirs de bus et sur les emplacements r�serv�s aux autocars, est syst�matiquement refus�.
Les riverains dont les v�hicules en stationnement sont susceptibles d'�tre d�plac�s pour les besoins du tournage sont avertis de l'op�ration, par apposition d'avis sur les pare-brise des v�hicules, les producteurs des films �tant par ailleurs charg�s d'assurer une information compl�mentaire par courrier aux riverains.
En tout �tat de cause, ces v�hicules ne font pas l'objet d'une mise en fourri�re mais d'une proc�dure de d�placement vers une autre rue, lorsqu'aucune autre solution n'a pu �tre mise en oeuvre.
Pour r�duire autant que possible les inconv�nients de ces prises de vue sur la voie publique, leur dur�e est limit�e au strict minimum. Il en est de m�me en mati�re des interdictions de circulation qui ne sont autoris�es que lorsqu'elles se r�v�lent indispensables pour les sc�nes � tourner. Le plus souvent, seules des coupures de circulation limit�es � deux ou trois minutes sont admises.
Plus g�n�ralement, la responsabilit� des organisateurs, couverte par une assurance sp�cifique dont la justification est demand�e lors de l'instruction des demandes par les services de police, ne peut s'�tendre au domaine relevant des autorit�s publiques, l'utilisation de l'espace public lors de tournages ne pouvant, en aucun cas, �tre assimil�e � une privatisation.
Dans tous les cas, je puis vous assurer que les services de police demeurent extr�mement attentifs au respect des conditions de validit� des autorisations d�livr�es aux fins de tournage.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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