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72- QOC 98-48 Question de Mme Laurence DOUVIN et des membres du groupe " Paris-Libertés " à M. le Maire de Paris au sujet de l'Hôtel Gaillard, 1, place du Général-Catroux (17e).



QOC 98-52 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, �lu du Front national, � M. le Maire de Paris relative � l'H�tel Gaillard, 1, place du G�n�ral-Catroux (17e).
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous examinons les questions 98-48 et 98-52 relatives � l'H�tel Gaillard, 1, place du G�n�ral-Catroux (17e).
Je vous donne lecture de la premi�re d'entre elles :
" Paris comporte un certain nombre de b�timents datant de la seconde moiti� du 19e si�cle, t�moignant de la richesse et de l'int�r�t de l'architecture de cette p�riode.
L'h�tel Gaillard, situ� 1, place du G�n�ral-Catroux (17e) est de ceux-l�. Ce b�timent a abrit� jusqu'ici une agence de la Banque de France. Aujourd'hui, alors que cette agence doit fermer, l'h�tel Gaillard est menac� de destruction car il n'est pas inscrit, malgr� les voeux de la Commission du Vieux-Paris, � l'inventaire suppl�mentaire des Monuments historiques.
L'ext�rieur et l'int�rieur du b�timent en font pourtant un monument qu'il convient de prot�ger.
M. le Maire de Paris entend-il intervenir en vue de son classement afin qu'il soit ult�rieurement possible de trouver � l'h�tel Gaillard une affectation en relation avec son int�r�t architectural ? "
Je vous donne lecture de la seconde :
" L'h�tel Gaillard situ� place du G�n�ral-Catroux (17e), est menac�. Cet h�tel particulier, longtemps occup� par la Banque de France, a �t� construit en 1882. En brique et pierre de taille avec des hauts toits d'ardoise couronn�e de dentelles m�talliques, des fen�tres � meneaux et des clochetons ouvrag�s, cet h�tel particulier est consid�r�, � juste titre, comme un des chefs-d'oeuvre de l'art n�o-renaissance.
La Banque de France envisage de vendre cet immeuble. Malgr� son int�r�t, l'h�tel Gaillard n'est pas class�, ce qui laisse craindre le pire quant � son avenir. Subira-t-il le sort de l'h�tel Gounod situ� sur cette place, ou celui du Palais rose de l'avenue Foch ?
M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Maire de Paris s'il compte intervenir pour que l'h�tel Gaillard soit inscrit � l'inventaire suppl�mentaire des Monuments historiques, comme le souhaitent la Commission du Vieux-Paris et les habitants du quartier, ce qui permettrait de le sauver d'une �ventuelle d�molition. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint.
L'ancien h�tel particulier du banquier Emile GAILLARD, r�gent de la Banque de France, situ� 1, place du G�n�ral Catroux dans le 17e arrondissement, a �t� construit par l'architecte Victor-Jules FEVRIER en 1880 dans le style renaissance inspir� de l'aile Louis XII du Ch�teau de Blois. Cet h�tel particulier qui a b�n�fici� d'un tr�s bon entretien, est remarquablement conserv�, tant en ce qui concerne ses aspects ext�rieurs qu'int�rieurs. Cet �difice abrite, en effet, des d�cors provenant de divers ch�teaux et demeures d�truits, notamment des boiseries du XVIe si�cle et des peintures du XVIIe si�cle.
La Banque de France acheta l'h�tel particulier en 1919. Les comptoirs furent ouverts en 1923, apr�s que l'Architecte DEFRASSE eut effectu� quelques transformations. La derni�re autorisation d'urbanisme pour cette adresse remonte au 29 d�cembre 1986 et visait des travaux de r�fection partielle de la couverture, � r�aliser strictement � l'identique.
Je suis favorable � la mesure d'inscription, qui a �t� propos�e par la Commission du Vieux Paris lors de ses s�ances du 4 f�vrier et 4 novembre 1997, en faveur de cet ensemble tr�s homog�ne et de tr�s grande qualit�.
La d�cision d'inscription � l'Inventaire Suppl�mentaire des Monuments Historiques rel�ve, depuis le d�cret du 15 novembre 1984 portant d�concentration de la proc�dure d'inscription, de la comp�tence du Pr�fet de R�gion. J'ai, par cons�quent, propos� � cette autorit� de faire proc�der � l'examen d'une protection par la voie de l'inscription � l'Inventaire Suppl�mentaire des Monuments Historiques de l'ancien h�tel GAILLARD dans sa totalit�.
Pour sa part, M. le Maire du 17e arrondissement a entrepris une d�marche similaire aupr�s de l'autorit� pr�fectorale.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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