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21- 1998, JS 30 - Subvention au Paris football club 2000 (12e). - Montant : 136.470 F.



M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons au projet de d�lib�ration JS 30 qui concerne la subvention au Paris Football club 2000 (12e).
La parole est � M. BRAVO.
M. Jacques BRAVO. - Monsieur le Maire, les versements concernant cette association nous paraissent bien importants, sinon excessifs. Et la diligence faite par la Ville pour verser, d�s aujourd'hui, la subvention contraste fortement avec les retards qui s'accumulent d'ores et d�j� dans les versements � la plupart des associations dans le domaine social.
J'appelle vraiment � une meilleure �galit� de traitement de l'ensemble des associations demanderesses de subventions. Je ne vois aucune raison � ce qu'il y ait une bienveillance aussi marqu�e dans le cas pr�sent, et c'est tant mieux, alors que les versements arrivent de plus en plus tard dans tout le secteur social. Tout le monde s'en plaint et nous le savons tous.
Nous demandons que cela se passe d'une autre fa�on, et en cons�quence, nous ne prendrons pas part � ce vote. J'insiste sur le fait qu'il ne doit pas y avoir deux poids deux mesures sur le secteur des interventions.
M. Didier BARIANI, adjoint. - Sous couvert de mon coll�gue adjoint aux Sports, je dirai � M. Bravo que son acharnement sur le Paris Football club 2000 me touche car il prouve que cette structure est importante.
Pour la deuxi�me fois, en l'occurrence, je ne peux pas lui laisser pr�tendre que nous b�n�ficions d'un traitement de faveur.
La subvention compensatrice de loyer de 136.470 F correspond, au centime pr�s, � la facture �mise par le Centre international de s�jour de Paris, qui nous h�berge. De la m�me mani�re je demanderai � la Ville pour l'ann�e 1998 une somme de 139.886 F, qui repr�sente au centime pr�s la facture que nous avons pour l'ann�e en cours...
M. Jacques BRAVO. - Et alors ?
M. Didier BARIANI, adjoint. - ... Quant � celle que vous visez, Monsieur le Conseiller, ce n'est pas une avance, c'est la facture de l'ann�e �coul�e et non pas celle de l'ann�e � venir. C'est donc, en la mati�re, un retard et non pas une avance.
Alors, j'avoue que je commence � �tre un peu exasp�r� par les mises en cause inutiles et inacceptables concernant le PFC !
M. Jacques BRAVO. - Monsieur BARIANI, vous �tes Pr�sident ou �lu ? Vous �tes l'un ou l'autre !
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste).
A quel titre intervenez-vous ici ?
M. LE MAIRE DE PARIS. - Madame SILHOUETTE, vous avez la parole.
Melle C�cile SILHOUETTE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le Paris Football Club 2000 organise avec la Mairie de Paris et la Direction d�partementale de la Jeunesse et des Sports, dans le cadre de Ville-Vie-Vacances, pour l'hiver 1998, une s�rie d'animations sportives gratuites durant les vacances de f�vrier au profit des jeunes du 11e arrondissement de 10 ans et plus.
Cette information a �t� fournie aux �coles du 11e sous la forme d'un imprim� noir sur fond bleu.
Il est demand� que cette information soit transmise � chaque �l�ve sous forme de photocopie pay�e sur les fournitures d�j� minces des �coles.
Or, cette demande n'est pas r�alisable. Photocopier une feuille bleue donne une feuille grise ou noire... surtout ce bleu-l�.
Gr�ce � la participation financi�re de la Ville, ce type d'information devrait �tre diffus� � chacun des jeunes qui pourrait ainsi y participer.
Ce n'est pas le cas pour ces vacances scolaires, la diffusion individuelle de l'information �tant impossible.
Le Paris Football Club 2000 ne peut s'appuyer ainsi sur le temps et la disponibilit� des enseignants qui ont aussi, je vous le rappelle, d'autres missions � l'�cole.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur BARIANI, vous avez la parole.
M. Didier BARIANI, adjoint. - Monsieur le Maire, je vous remercie.
En l'occurrence, l'action promosport-jeune, qui ne vise pas que le 11e, mais le 12e, le 19e et le 20e, dans le cadre de la politique de la Ville (cofinancement de la Ville et de l'Etat), a pour but � la Toussaint, � No�l, en f�vrier, aux vacances de printemps et l'�t�, de mettre � la disposition des enfants qui n'ont pas la chance de partir des op�rations de promotion par le sport.
Il est envoy� � chaque chef d'�tablissement sous le label " chef de projet " un document afin que tous les enfants de toutes les �coles soient inform�s - et que soient affich�s - le programme et les sites o� ils peuvent se r�unir pendant les vacances. Je pense que si on ne le faisait pas, on dirait que cela reste confidentiel... On demande au chef d'�tablissement de bien vouloir l'afficher dans son �tablissement.
Si l'on doit en tirer autant de dizaines de milliers d'exemplaires qu'il y a d'enfants potentiellement concern�s, j'avoue effectivement que le budget n'y suffira pas.
C'est pourquoi, Monsieur le Maire, je me permets de dire que je ne comprends pas la critique et qu'au contraire je trouve que cette information est � la fois compl�te, syst�matique, qu'elle s'adresse � tous les enfants scolaris�s des quatre arrondissements vis�s et qu'elle co�te naturellement beaucoup plus que le budget qui est attribu� � cet effet.
Maintenant, si chaque chef d'�tablissement veut autant d'exemplaires que d'enfants, on en fera des livraisons par centaines � chaque �tablissement. Au point o� nous en sommes de mises en cause inutiles, j'avoue que les bras m'en tombent, mais c'est �gal.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur CANE, vous avez la parole.
M. Dominique CANE, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Monsieur le Maire, c'est simplement pour dire que je suis en plein accord avec ce que vient de dire M. BARIANI et que je ne vais pas allonger le d�bat en r�p�tant la m�me chose.
Je vous demanderai de mettre aux voix cette subvention et de recueillir un avis favorable de notre Assembl�e.
Merci, Monsieur le Maire.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 30.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s, communiste et M. BARIANI n'ayant pas pris part au vote, Mmes SCHERER, SILHOUETTE et M. BLET s'�tant abstenus, M. REVEAU ayant vot� contre. (1998, JS 30).

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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