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18- 1997, DAUC 278 - Vente du domaine privé de la Ville de Paris. - Autorisation à M. le Maire de Paris de procéder à la cession par voie d'adjudication publique du lot communal n° 12 dépendant de l'ensemble immobilier situé 58, rue des Bergers (15e).



M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAUC 278.
La parole est � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, il se trouve que la rue des Bergers qui est une rue �troite, est une des rares rues du 15e bord�e encore par un certain nombre de petites maisons qui sont proportionn�es � la taille de la rue.
C'est une rue dans laquelle se trouvent, certes pas des constructions exceptionnelles, mais des maisons � taille humaine, charmants t�moins des rues villageoises qui constituaient au si�cle dernier les diff�rents quartiers du 15e.
Ces maisons devraient �tre r�habilit�es, voire l�g�rement sur�lev�es, mais certainement pas d�truites comme la plupart du 15e l'a �t�.
En mettant en vente cet immeuble qui aurait d� rester dans le domaine priv�, vous allez permettre � un �norme projet immobilier de voir le jour, car tous les immeubles voisins du n�58 ont d�j� �t� vendus et nous allons voir surgir en peu de temps un �norme ensemble immobilier qui occupera pratiquement tout le p�t� de maisons actuel.
Contrairement � ce qu'a dit M. BULT� tout � l'heure, c'est bien une maladie insidieuse qui continue � ravager le tissu urbain ancien, gr�ce aux op�rations ponctuelles autoris�es au titre des r�novations compl�tes et des sur-densit�s. Ces atteintes r�p�t�es, peuvent en quelques ann�es effacer encore de nombreux paysages parisiens, notamment les avenues et rues commer�antes encore bord�es d'immeubles faubouriens du XVIIe si�cle.
Ces op�rations sont difficiles � contrer, car chaque permis de construire est un cas particulier, et l'effet global ne sera per�u que lorsqu'il sera trop tard.
M. Vincent REINA, adjoint. - Monsieur le Maire, ce projet de d�lib�ration concerne la Z.A.C. " Javel ".
Je voudrais rappeler qu'il concerne deux lots dont l'un a �t� vendu. Le second qui �tait quand m�me en mauvais �tat nous est pr�sent� aujourd'hui.
J'entends bien les propos de Mme SCHNEITER, mais je crois qu'en l'occurrence, ils ne s'appliquent pas � ce lot l�. C'est pourquoi, Monsieur le Maire, je vous demande d'�mettre un avis favorable.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAUC 278.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, Mmes SCHNEITER, SCHERER, SILHOUETTE et M. BLET ayant vot� contre. (1997, DAUC 278).

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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