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67- IV - Questions des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libertés ".



QOC 98-72 Question de M. Philippe LAFAY � M. le Pr�fet de police au sujet du lyc�e St�phane-Mallarm� (17e).
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons aux questions orales des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ".
Je vous donne lecture de la premi�re d'entre elles :
" L'attention de M. Philippe LAFAY a �t� attir�e par les parents d'�l�ves, professeurs et d�l�gu�s des �l�ves du lyc�e St�phane-Mallarm�, 29, rue de La Jonqui�re (17e) concernant des menaces de fermeture pesant sur cet �tablissement.
Maintes fois �voqu�s par la presse, le climat d'ins�curit� dans ce quartier, l'absence de r�actions des services de police vis-�-vis des jeunes d�linquants s�vissant � l'entr�e de ce lyc�e, ont entra�n� une rapide d�saffection de la fr�quentation de cet �tablissement.
La baisse cons�quente des effectifs conduit actuellement le Rectorat de Paris � s'interroger sur la fermeture prochaine de cet �tablissement.
M. Philippe LAFAY demande donc � M. le Pr�fet de police une intervention urgente et efficace pour r�tablir le calme et la s�curit� dans ce quartier, seule condition pour �viter la fermeture dramatique du lyc�e St�phane-Mallarm�. "
La parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de Police.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Le lyc�e St�phane-Mallarm� a connu, au m�me titre que d'autres �tablissements secondaires de la Capitale, des violences � l'encontre de certains de ses �l�ves.
Il convient toutefois de souligner que cette situation ne constitue pas le motif ayant conduit les services acad�miques � s'interroger sur la poursuite de son fonctionnement.
Des faits de racket ont, certes, �t� commis � l'encontre de deux adolescentes quelques jours apr�s la rentr�e scolaire, le 15 septembre 1997, mais la rapidit� avec laquelle a �t� men�e l'enqu�te, confi�e aux services de police judiciaire du 17e arrondissement, a permis d'interpeller d�s le 7 octobre deux des trois co-auteurs de cette agression.
Il s'agit de deux jeunes filles mineures auxquelles d'autres faits ont �t� d'ailleurs imput�s : pour l'une, une tentative de vol et un vol les 19 et 26 septembre et, pour l'autre, deux agressions le 30 septembre, commises sous la menace d'un couteau et d'une bombe lacrymog�ne.
Poursuivant ses investigations dans le cadre d'une commission rogatoire, le service enqu�teur a interpell�, le 19 novembre, la troisi�me mise en cause et a confisqu�, sur d�cision du Magistrat instructeur, le rottweiler ayant �t� utilis� � l'encontre des victimes des faits de racket des 15 et 19 septembre.
Reconnue formellement par les victimes, cette jeune d�linquante, �galement mineure, a �t� d�f�r�e au Parquet.
Ces r�sultats t�moignent, s'il en �tait besoin, du suivi particuli�rement attentif que portent les services de police � toutes les manifestations de violence en milieu scolaire.
Je me suis exprim� � plusieurs reprises sur les effets positifs qu'a eu dans ce domaine le fructueux partenariat avec l'Education nationale, la Justice et la Ville de Paris ; � ces occasions, j'ai insist� sur les liens �troits qui se sont nou�s � l'�chelon local entre les services de police et les responsables des �tablissements scolaires, en particulier dans le cadre des comit�s d'environnement social, qui existent aujourd'hui dans 55 �tablissements, dont le lyc�e St�phane-Mallarm�.
Le Comit� d'environnement social du lyc�e St�phane-Mallarm� s'est d'ailleurs r�uni le 15 d�cembre dernier en pr�sence de l'officier Police-jeunesse du 17e arrondissement, correspondant privil�gi� du chef de cet �tablissement, et qui intervient d�s qu'un signalement lui est adress�.
Enfin, la pr�sence des fonctionnaires de la s�curit� publique demeure tr�s soutenue dans le quartier et les �lotiers sont en contact permanent avec le proviseur du lyc�e.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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