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54- QOC 98-83 Question de Mmes Michèle BLUMENTHAL, Maryse LE MOEL, Claudine BOUYGUES, MM. Daniel MARCOVITCH, Daniel VAILLANT et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris à propos du collège Marx-Dormoy (18e).



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question 98-83 qui est � propos du coll�ge Marx-Dormoy.
Elle est ainsi r�dig�e :
" Depuis de nombreuses ann�es, les parents d'�l�ves et les �lus de gauche d�noncent la surcharge du coll�ge Marx-Dormoy qui re�oit des �l�ves du quartier et une partie de ceux de la " Goutte-d'Or ", le reste des �l�ves �tant r�partis dans diff�rents coll�ges, en particulier le coll�ge G�rard-Philipe. Parents et �lus d�noncent les trajets impos�s aux enfants.
Jusqu'il y a quelques mois, la Mairie de Paris arguait qu'aucun terrain n'�tait disponible pour une construction dans le secteur et que, de plus, l'extension du coll�ge Marie-Curie suffisait.
Depuis lors, la S.N.C.F., en concertation avec la Mairie du 18e arrondissement, s'est d�clar�e favorable � la cession d'un terrain lui appartenant. La Mairie de Paris ayant accept� le principe de cette construction, la signature de la vente �tant imminente et la S.N.C.F. ayant autoris� le d�marrage des travaux, Mmes Mich�le BLUMENTHAL, Maryse Le MOEL, Claudine BOUYGUES, MM. Daniel MARCOVITCH, Daniel VAILLANT et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent un �ch�ancier d�taill� devant conduire � l'ouverture de cet �tablissement dans les plus brefs d�lais.
Par ailleurs, les actuels locaux pr�fabriqu�s abritant l'�cole �l�mentaire Torcy avaient, � l'origine, une vocation provisoire qui tend � se p�renniser de mani�re inqui�tante.
Mmes Mich�le BLUMENTHAL, Maryse Le MOEL, Claudine BOUYGUES, MM. Daniel MARCOVITCH, Daniel VAILLANT et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent � M. le Maire de Paris des engagements allant dans le sens d'une reconstruction " en dur " de cette �cole et cela, compte tenu des besoins, dans les meilleurs d�lais. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Claude GOASGUEN, adjoint.
Le projet de r�alisation dans le 18e arrondissement d'un nouveau coll�ge de 20 divisions et d'une nouvelle �cole polyvalente de 12 classes est act� et d'ores et d�j� en cours d'instruction. Ces deux �tablissements indispensables pour faire face aux besoins d'accueil dans le premier et le second degr�, mais aussi au remplacement de l'�cole provisoire de la rue de Torcy seront �difi�s sur un terrain appartenant � la S.N.C.F. en bordure de la place H�bert et de la rue Cugnot.
La S.N.C.F. a donn� son accord de principe sur la cession de ce terrain qui devrait intervenir aux conditions fix�es par les services fonciers. Ces derni�res ont �t� communiqu�es � la S.N.C.F. qui doit confirmer son accord et pr�ciser le calendrier de lib�ration de la parcelle apr�s d�molition, d�s�quipement, modification de r�seaux, d�pollution �ventuelle.
Ce calendrier et celui de la modification du P.O.S. rendant constructible la parcelle devront bien entendu s'inscrire dans celui plus global de l'ensemble des �tudes du projet, proc�dures et travaux qui conduiraient � une livraison de l'�quipement pour la fin 2001.
Mme Mich�le BLUMENTHAL. - On peut peut-�tre gagner un peu de temps.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Cela va d�pendre de la fin des n�gociations avec la SNCF.
Mme Mich�le BLUMENTHAL. - Etant entendu que les d�lais administratifs ont �t� r�duits de vingt mois � douze mois, est-ce qu'on ne peut pas aller jusqu'� six mois et pouvoir ouvrir � la rentr�e 2000 ? L'objectif, c'est cela.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - C'est bien not�.
Vous avez tout � fait raison. C'est dans l'int�r�t � la fois...
Mme Mich�le BLUMENTHAL. - De tout le monde.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - ... des parents, des familles, des enfants et de tout le monde.
Ceci dit, ce que nous r�pondons aujourd'hui, c'est ce dont nous sommes s�rs.
Mme Mich�le BLUMENTHAL. - Sur les d�lais administratifs.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Les d�lais administratifs qu'il faut raccourcir. Apr�s cela, il y a les d�lais de construction et de r�alisation.
M. Yves OG�. - M. Claude GOASGUEN l'a affirm� et confirm� que nous ferions tout pour gagner du temps mais je crois qu'il a raison de rester en retrait pour l'instant, dans la mesure o� il ne faut surtout pas leurrer les gens avec des d�lais qu'on ne pourrait pas tenir.
M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Donc, nous avons pris en compte le d�lai maximum, et nous sommes tous d'accord pour essayer de le r�duire.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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