retour Retour

89- QOC 98-65 Question de M. Alain DUMAIT, élu indépendant, à M. le Maire de Paris sur la situation de la radio " 95.2 ".



M. Alain DESTREM, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question M. Alain DUMAIT � M. le Maire de Paris sur la situation de la radio " 95.2 ".
Je vous en donne lecture :
" M. Alain DUMAIT demande � M. le Maire de Paris de bien vouloir lui communiquer un nouveau point sur la situation de la radio 95.2.
En effet, la Ville de Paris demeure engag�e, par l'interm�diaire de l'Association pour l'information municipale, � hauteur de 40 % dans la S.A.R.L. " Paris-M�dia ", d�tentrice de la fr�quence. Or, selon les derni�res �tudes d'audience publi�es, le nombre d'auditeurs de cette station demeurerait toujours anecdotique, de l'ordre de quelques dizaines de milliers, alors que dans le m�me temps, selon la derni�re enqu�te " M�diam�trie ", les auditeurs franciliens n'auraient jamais �t� aussi nombreux.
Fin 1996, radio " Tour-Eiffel " avait d�j� co�t� quelque 120 millions de francs aux Parisiens, soit plusieurs milliers de francs par auditeur de la station... Dans le m�me temps, des radios associatives, comme " Radio J ", " Beur F.M. " ou " Radio courtoisie ", qui ne b�n�ficient d'aucune subvention, r�alisent souvent des scores sup�rieurs.
Il s'agit d'un v�ritable scandale, auquel il convient de mettre fin dans les meilleurs d�lais, soit en trouvant un repreneur de la participation municipale restante parmi les actuels actionnaires de " Paris-M�dia ", soit en d�posant purement et simplement le bilan de cette soci�t�, conform�ment aux r�gles les plus �l�mentaires r�gissant, dans ce pays, le commerce et le droit des affaires. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint.
Ainsi qu'il a d�j� �t� indiqu� � M. DUMAIT en r�ponse � ses questions orales de septembre et novembre 1996, deux changements d'orientation ont �t� pris concernant la radio Eiffel 95.2, et sont progressivement mis en ?uvre :
- d'une part, la mise en place d'un concept renouvel� de radio de services, mieux adapt� aux attentes des Parisiens ;
- d'autre part, l'all�gement de la charge qu'elle repr�sente pour la collectivit� parisienne.
Les mesures prises dans ce cadre portent d�j� leurs fruits :
- la radio Eiffel 95.2, au cours de l'ann�e 1997, a modifi� ses programmes, recentr�s sur les pr�occupations imm�diates des Parisiens, et d'ores et d�j� M�diam�trie fait �tat d'un quadruplement du nombre des auditeurs sur les 6 derniers mois ; m�me si l'audience ainsi obtenue reste faible (0,4 %), sa progression n'en est pas moins remarquable, et il convient sur ce point de tenir compte de la sp�cificit� d'un m�dia grand public, qui ne peut conqu�rir et fid�liser des auditeurs que progressivement ;
- au plan financier, Paris-M�dia a fait l'objet d'une restructuration, caract�ris�e par l'arriv�e de nouveaux partenaires, parmi lesquels figure la G�n�rale d'images. Des objectifs, ambitieux, mais aussi r�alistes compte tenu des premiers r�sultats obtenus, ont �t� assign�s � la radio : l'�quilibre devrait �tre atteint en trois ans, de telle sorte qu'� cet horizon la radio b�n�ficie d'une audience suffisante pour assurer sur ses ressources propres le financement de son fonctionnement.
Dans ce cadre, l'Association pour l'information municipale, comme les autres associ�s, a soutenu la radio en 1997, et continuera � le faire, de fa�on d�gressive, en 1998, l'objectif �tant de parvenir � un d�sengagement total avant la fin de la mandature.
Ainsi, la participation de la Ville est en notable diminution depuis la remise � plat de la situation fin 1996, et cette d�croissance se poursuit puisqu'au soutien de 4 millions de francs en 1997 succ�dera un apport limit� � 2 millions de francs en 1998.
Il convient enfin de souligner que la Ville suit tr�s attentivement l'�volution de la situation de la radio, et envisagerait de cesser son soutien si le redressement amorc� ne se confirmait pas, principalement en termes d'am�lioration de l'audience.
La Ville a ainsi d�fini une position �quilibr�e entre son souhait d'apporter aux Parisiens un service compl�mentaire r�pondant � leurs besoins, et le souci permanent qu'elle a du bon emploi des ressources municipales.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
retour Retour