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29- Examen des questions d'actualité.



I - Question de M. BLET au sujet du Centre " Notre Maison ".
M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous commencer nos travaux par l'examen des questions d'actualit�, et tout d'abord cette de M. BLET, sur le centre " Notre Maison ".
Monsieur BLET a la parole.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, depuis 1975, le centre " Notre Maison ", situ� au 32, rue Olivier Noyer, g�r� par l'Eglise protestante, est un �l�ment essentiel de la vie du 14e arrondissement.
Plus d'une cinquantaine d'associations aux activit�s vari�es : musique, danse, soutien scolaire, alphab�tisation, sport, animations culturelles, �conomie familiale, troisi�me �ge, trouvent dans ces locaux, les espaces de r�unions qui leur sont indispensables, notamment le journal " La Page ", la chorale berb�re, le groupe de r�flexion " La gamberge ", l'association libre de la rue des Thermopiles, l'Association de lutte contre les sectes " Daguerrosecte ", et bien d'autres.
Compte tenu de ses difficult�s financi�res, l'Eglise protestante avait manifest� le souhait de fermer le centre. Elle vient r�cemment de signer une promesse de vente au profit de l'Institut de recherche sur la s�curit� qui d�pend de la C.N.A.M. La vente des locaux interviendra avant le 30 juin.
L'association " Urbanisme et d�mocratie " demande depuis plusieurs ann�es que de petits �quipements de quartier de proximit�, des L.A.S.C.A.R.T. (Local associatif, sportif, culturel et artistique) soient inclus dans les projets d'am�nagement du 14e arrondissement, � Bauer Thermopyles et dans la Z.A.C. " Didot ".
Le sous-�quipement de ce secteur est manifeste et, dans ce contexte, la disparition du Centre " Notre Maison " serait catastrophique pour les �quilibres du quartier. Les riverains, jeunes et moins jeunes, seront irr�m�diablement repouss�s dans la solitude d'un appartement, ou dans les cages d'escalier...
En refusant de cr�er des �quipements socio-culturels de quartier dans les nouveaux projets d'am�nagement, en laissant fermer les p�les de vie et d'animation, la Ville de Paris encouragerait la d�sertification de ce quartier, principal facteur de l'ins�curit�.
Monsieur le Maire, pour que Plaisance-Pernety ne devienne pas une cit� dortoir, nous vous demandons d'intervenir afin que la Ville de Paris exerce son droit de pr�emption sur le 32, rue Olivier Noyer et qu'elle assure dans le 14e arrondissement les moyens n�cessaires � la vie de " Notre Maison ".
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci. Monsieur REINA, vous avez la parole.
M. Vincent REINA, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.
Monsieur BLET, � ce jour, aucune d�claration d'intention d'ali�ner n'a �t� enregistr�e sur les locaux utilis�s par le centre " Notre Maison " que l'Eglise protestante doit vendre � la C.N.A.M. au profit de l'Institut de recherche sur la s�curit�.
La Ville n'ayant donc pas vocation � accueillir ces locaux, ne s'opposera pas � cette transaction.
La Ville de Paris est toutefois particuli�rement attach�e � la vie culturelle et sociale de ce secteur. Les subventions vers�es au centre social " Notre Maison " depuis plusieurs ann�es en t�moignent.
La Ville avertie tout r�cemment de la d�cision de l'Eglise protestante de vendre le local � la C.N.A.M. organisme d'int�r�t g�n�ral, recherchera des locaux � loyer mod�r� permettant la continuit� des activit�s sociales et culturelles utiles localement.
Le Maire du 14e arrondissement, mon ami Lionel ASSOUAD, a bien entendu, d�s qu'il a eu connaissance du probl�me, saisi le Maire de Paris sur l'urgence de recherche de locaux, � laquelle il s'attache personnellement de son c�t�.
Monsieur BLET, vous �voquez par ailleurs deux op�rations d'am�nagement d'initiative municipale situ�es dans le quartier proche de la rue Olivier Noyer : la Z.A.C. " Didot " et le secteur Bauer Thermopyles.
Monsieur BLET, ces op�rations ont donn� lieu � une concertation approfondie avec les �lus du 14e arrondissement et les associations locales. A la suite de cette concertation, il a �t� d�cid� que des immeubles seraient r�habilit�s dans la Z.A.C. " Didot " plut�t que d�molis et reconstruits. Il s'agit en particulier du " Ch�teau ouvrier ".
La Z.A.C. " Didot " inclut plusieurs �quipements publics de quartier : une cr�che, un parc de stationnement r�sidentiel, un jardin public et un terrain d'�ducation physique seraient r�alis�s.
Le projet de modification de la Z.A.C. " Didot " prenant en compte ce parc et ces �volutions, fera l'objet d'une enqu�te publique au cours de laquelle la population pourra faire conna�tre son point de vue.
Voil�, Monsieur le Maire, les �l�ments que je voulais communiquer � M. BLET.

Février 1998
Débat
Conseil municipal
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