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2017 DGRI 48 - DPE - Subvention (27.400 euros) et convention avec l'Association pour le développement socioculturel d’Agnam Lidoube (75) pour son projet d’eau et d’assainissement à Agnam Lidoubé (Sénégal).


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le projet de d�lib�ration DGRI 48 - DPE, outre qu?il sera le dernier de notre s�ance, porte subvention et convention avec l?Association pour le d�veloppement socioculturel d?Agnam Lidoube pour son projet d?eau et d?assainissement au S�n�gal.

La parole est � M. J�r�me GLEIZES.

M. J�r�me GLEIZES. - Merci, Monsieur le Maire.

Je ne voulais pas laisser ce Conseil de Paris sans rendre hommage � ce projet de d�lib�ration et � l?ensemble des projets de d�lib�ration. J?ai choisi une subvention parmi d?autres, celle-ci concerne donc une petite ville du S�n�gal, Agnam Lidoube.

Ce projet de d�lib�ration est nouveau puisqu?il est la mise en application d?une loi du 7 juillet 2014 qui met en place dans la Ville de Paris, enfin, � Paris, donc, et se traduit par la mise en place de l'appel � projets "Solidae"�: solidarit� internationale d�chets, assainissement et eau. Avec ce nouvel outil de financement de projets, la Ville agit contre un flot grandissant. Ainsi, � l'horizon 2025, 4,3 milliards de personnes habiteront en ville et g�n�reront 2,2 milliards de tonnes de d�chets solides, principalement en Afrique et en Asie de l?Est. Les cons�quences de cette �volution, si elles ne sont pas ma�tris�es, seront n�fastes pour les populations en termes de sant� publique et d'acc�s � des conditions de vie et d'hygi�ne am�lior�es, et pour l'environnement. Le besoin d?investissement pour la collecte et le traitement des d�chets est particuli�rement fort. Dans les pays en d�veloppement, 40 milliards de dollars seront n�cessaires pour r�pondre aux besoins actuels.

Il s'agit �galement, pour les pays en d�veloppement, d'un secteur d'emploi non n�gligeable et d'une ressource potentielle importante. L'effort global de financement de la Ville de Paris s'�l�ve � un million d?euros �galement r�partis sur les deux budgets annexes de l'eau et de l'assainissement. Ces actions sont des aides d?urgence, des subventions aux O.N.G. et des actions de coop�ration d�centralis�e. En miroir, et dans le cadre du budget g�n�ral, la Ville d�ploie depuis 2015 des actions de solidarit� internationale dans le domaine de la gestion des d�chets. Un appel � projets communs aux 1�% eau et assainissement et 1�% d�chets pour les O.N.G. est cr�� pour cette ann�e, intitul� "Solidae", dont je viens de parler. 60 porteurs de projets ont propos� un dossier cette ann�e. Nous avons pu ainsi examiner, lors de la r�union qui s'est d�roul�e d�but mai, les 12 meilleurs projets. Le projet pr�sent� ici a �t� retenu, car il permettra de lutter contre le manque d?eau d� � la d�sertification qui touche cette zone du S�n�gal. Il permettra d'�tendre le r�seau d'eau potable aliment� par un forage et d'installer des latrines ainsi que des douches. Plus de 1.000 personnes devraient en b�n�ficier.

Je voudrais profiter de ce projet de d�lib�ration pour remercier les services, � la fois le cabinet de C�lia BLAUEL, Patrick KLUGMAN et Mao PENINOU, qui ont tous les trois particip� � la s�lection et au choix, que le choix s'est fait de mani�re harmonieuse et de fa�on � viser un peu tous les pays de la plan�te. L�, j?ai pris l'exemple d'un village du S�n�gal. Et aussi, chaque fois qu'on choisissait un pays, de prendre des r�gions qui sont peu souvent aid�es. En l'occurrence, donc, beaucoup d'aides partent vers le S�n�gal, � Agnam Lidoub�, qui est un petit village de la r�gion de Matam. Ce n'est pas la r�gion o� il y a le plus de touristes qui y va, quand les gens vont au S�n�gal.

Je voudrais terminer aussi mon intervention, puisque c'est la derni�re intervention du groupe Ecologiste, pour, au nom du groupe Ecologiste, remercier Pierre BLANCA pour le travail qu'il a fait. Je le connais depuis peu, mais, au nom de ceux qui l'ont connu avant moi et de ceux qui l?ont connu depuis 2014, nous avons appr�ci� son travail et surtout sa disponibilit� et son aide, surtout pour les novices comme moi. Je lui souhaite et nous lui souhaitons, au nom du groupe Ecologiste, une bonne suite de carri�re. Au revoir.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, Patrick KLUGMAN.

M. Patrick KLUGMAN, adjoint. - Monsieur le Maire, je ne saurais faire cette intervention sans commencer, � mon tour, par saluer Pierre BLANCA et, vraiment, c?est vrai que, comme beaucoup, la plupart de mes coll�gues, j'ai �t� accueilli dans ce lieu comme jeune �lu, quand j'�tais un peu plus jeune, par Pierre BLANCA et, vraiment, je pense que la qualit�, la bienveillance, le conseil, le professionnalisme n?ont jamais manqu� et ont fait de nos mandats des moments un peu plus agr�ables aussi gr�ce � lui. Je voudrais me permettre de vous saluer dans cette derni�re intervention du Conseil, cher Pierre BLANCA.

Je m'en vais maintenant vous remercier, vous, Monsieur le Maire, cher Mao PENINOU, avec C�lia BLAUEL que nous saluons �videmment, parce que nous animons ensemble ce dispositif original "Solidae", qui est le regroupement de deux dispositifs qui sont les 1�% eau et assainissement et les 1�% d�chets, c'est-�-dire la facult� donn�e � l'�poque par la loi Oudin-Santini et qui a �t� compl�t�e par la suite, de consacrer 1�% de ses ressources � des actions de solidarit� internationale dans des domaines, donc l?eau, l'assainissement et les d�chets, mais qui doit en fait correspondre � ce que l'on appelle les "O.D.D.", les objectifs du d�veloppement durable d�finis par l'O.N.U. en 2015 pour am�liorer le sort de l'humanit�, r�duire la pauvret�, r�duire les in�galit�s. Et c'est dans ce cadre-l� que nous d�ployons ce dispositif.

Pour donner un ordre d'id�e, ce sont 889.000 euros pour le 1�% eau et assainissement, 426.000 euros pour le 1�% d�chets, et ces deux dispositifs sont cens� s'�quilibrer au fur et � mesure de la mandature. En tout cas, pour la totalit� du dispositif, c'est d�j� plus de 10�millions d?euros depuis 2005 qui ont �t� investis dans plus de 80 projets dans 30 pays, et nous estimons qu'il y a eu 2 millions de personnes b�n�ficiaires des projets que nous avons aid�s � travers ces dispositifs.

Avec mes coll�gues, avec Mao PENINOU, avec C�lia BLAUEL, nous avons essay� de concentrer un petit peu notre aide sur des projets un peu plus structurants, et c'est tr�s agr�able parce que ces projets et ces jurys, dont le dernier s'est tenu le 3 mai, se font en pr�sence de repr�sentants de chaque groupe. C'est vraiment un enrichissement et une construction tr�s int�ressante que nous avons, avec des �changes qui sont d'une qualit� remarquable et qui font de ce dispositif, un dispositif � tous points de vue remarquable.

Je crois que J�r�me GLEIZES a tout dit sur le projet particulier de d�lib�ration DGRI 48, mais on pourrait en parler.

Il s'agit de soutenir le d�veloppement du village d'Agnam Lidoub� en am�liorant l'acc�s � l'eau, l'assainissement et la subvention permettrait de compl�ter les avances entreprises pour permettre un acc�s � l'eau p�renne aux habitants de ce village, en r�alisant une extension du r�seau d'eau et en installant des blocs de latrines et douches, ce qui est assez typique du genre de dispositifs sur lesquels nous sommes amen�s � intervenir.

Je voudrais qu'au-del�, chacun ici soit conscient du dispositif 1�%, de la mani�re dont nous le construisons � plusieurs adjoints et avec des repr�sentants de tous les groupes. Je trouve que c'est une mani�re tr�s intelligente de diriger les politiques publiques, notamment en mati�re de solidarit� internationale.

Je vous remercie de voter ce projet de d�lib�ration.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 48 - DPE.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2017, DGRI 48 - DPE).

Juillet 2017
Débat
Conseil municipal
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