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Subvention (1.350.000 euros) et avenant avec l’association "Institut des cultures d’Islam" (18e). Vœu déposé par le groupe RG-CI relatif à la création d'une billetterie.


M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DAC 214 et le v?u n��13 qui sont relatifs � l'association "Institut des cultures d'Islam". La parole est � Jean-Bernard BROS.

M. Jean-Bernard BROS. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, nous n'allons pas le nier, l'Institut des cultures d'Islam n'est pas un �quipement municipal comme les autres.

Il se partage en effet entre une partie culturelle et une partie cultuelle. Ces deux parties ont �t� construites de mani�re d�connect�e, afin de respecter un principe qui nous est cher�: la la�cit�.

Ainsi, nous avons � plusieurs reprises exprim� la n�cessaire vigilance pour que ces deux parties restent bien s�par�es afin de garantir le respect de la loi et de nos valeurs.

Le lieu de construction de l'I.C.I. est aussi important. Ce lieu culturel a permis d'ouvrir un nouvel espace de culture dans un quartier "politique de la ville", il faut continuer d'y garantir des lieux de culture, d'�changes et de rencontres.

Je crois que de ce c�t�-l� l'Ex�cutif a pris un engagement fort.

Mais notre vigilance s'est exprim�e � plusieurs reprises et nous nous sommes d�j� inqui�t�s du bilan de l'I.C.I. comme lieu culturel, notamment sur le site Stephenson.

4 ans apr�s son ouverture, il est de la responsabilit� de notre collectivit� d'avoir des donn�es suffisantes pour juger du projet. Il est de notre responsabilit� collective de continuer � accompagner ce site, et de continuer sa gestion dans la transparence et la s�r�nit�, c'est l'objectif de notre v?u.

Or, alors que le pr�sent projet de d�lib�ration pr�voit une subvention de 1,350 millions d'euros � l'I.C.I., celle-ci ne fait pas �tat de nombreuses donn�es, nous voulions en savoir plus.

Ainsi, nous manquions de retour sur la fr�quentation. Aucune donn�e pr�cise ni chiffr�e, c'est le cas en ce qui concerne les cours de langue, n'est mentionn�e.

En tant que groupe politique, nous demandons par notre v?u la communication de donn�es chiffr�es, pr�cises, � l'ensemble des conseillers de Paris. Alors que l'I.C.I. travaille actuellement � l'�laboration de son projet d'�tablissement pour les prochaines ann�es, cette d�marche est pourtant n�cessaire afin de juger des futures �volutions.

Ce bilan doit porter sur plusieurs aspects�: la cohabitation entre l'espace culturel et l'espace cultuel, mais aussi la fr�quentation du site culturel. Nous avons besoin de prendre le recul n�cessaire sur les r�sultats d'une cohabitation in�dite.

Aussi, nous demandons la mise en place d'une vraie billetterie sur le site de Stephenson notamment, afin d'avoir des chiffres s�rieux. L'Ex�cutif nous a d�j� transmis quelques chiffres apr�s le d�p�t de notre v?u, mais nous regrettons que ceux-ci soient surtout des extrapolations.

A ceux qui voudraient nous reprocher un mauvais proc�s d'intention ou de m�connaitre la r�alit�, nous r�pondons sereinement que nous resterons vigilants. Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Pr�sident. La parole est � M. Pascal JULIEN.

M. Pascal JULIEN. - Merci.

L'Institut des cultures d'Islam est un �tablissement culturel comme les autres, la�c et r�publicain, mais il a son identit� comme chaque �tablissement culturel.

Son identit� d'abord c'est d'�tre install�, cela a �t� dit, au c?ur d'un quartier populaire�: la Goutte-d'Or. Et puis, il a cette particularit� d'�tre int�gr� dans un ensemble immobilier, d'�tre copropri�taire, et l'autre copropri�taire c'est une association cultuelle, un peu comme nous avons chacun, ceux qui ont le bonheur d'�tre propri�taires, je ne sais pas si c'est un bonheur d'ailleurs, on a un copropri�taire en face de chez nous. Ce qui est bien, c'est que l'on se parle, on parle � son voisin de palier, c'est cela aussi l'identit� de l'I.C.I. et cette identit� n'est pas assez valoris�e.

Je l'ai dit en conseil d'administration, je souhaite que la Ville et que l'I.C.I. lui-m�me communiquent l�-dessus�: nous sommes un �tablissement culturel qui a pour voisin de palier une association cultuelle, et l'on se parle et on �change�! En parfaite harmonie bien s�r et conformit� avec la loi de 1905 � laquelle il ne s'agit �videmment pas de d�roger.

Voil� pourquoi nous voterons avec joie cette subvention.

Cette subvention qui est maintenue n'est pas excessive, elle est augment�e de 50.000 euros parce qu'il y avait des exigences de s�curit� li�es aux �v�nements que l'on sait. Il faut maintenir cette subvention � un niveau important parce que l'I.C.I. est un enfant avort�, en tout cas qui a des difficult�s, parce qu'il aurait d� �tre compl�t� par Stephenson qui �tait le prolongement du mod�le, mais on nous a impos� un changement de mod�le, je ne reviens pas sur ce point, on ne va pas refaire le d�bat.

N�anmoins, puisqu'on tient � tout prix � ce qu'il n'y ait plus de nouveaux voisins de palier en face de l'I.C.I., l'I.C.I. doit �tre tout seul d�sormais, nous veillerons que cet I.C.I. ne soit pas un I.C.I. au rabais.

Alors bien s�r, il y a un projet d'�tablissement qui commence � peine � �tre discut� au sein du conseil d'administration, nous serons vigilants � ce que, pour des raisons budg�taires, on ne baisse pas l'ambition. Nous devons avoir les moyens de notre politique, on ne nous fera pas le coup d'avoir la politique de nos petits moyens parce que l'I.C.I. est un projet ancien qui a �t� longuement discut�, qui est attendu, d�sir� d'ailleurs. M�me l'actuel I.C.I. �prouve encore des difficult�s de fonctionnement qu'il faut am�liorer, notamment je pense au hammam dont on ne sait pas s'il restera hammam ou deviendra autre chose.

Un mot sur le v?u qui est propos�.

Que le Conseil de Paris ait acc�s aux comptes de l'I.C.I., c'est tout � fait normal. Il n'y a pas de probl�me. En revanche l?id�e de la billetterie me laisse quand m�me un peu dubitatif, parce que les expositions sont gratuites. Alors, ouvrir une billetterie pour les expositions gratuites, est-ce que cela veut dire qu?on veut faire payer les expositions � terme, ou est-ce simplement pour du comptage�? A ce moment-l�, cela va co�ter tr�s cher, parce qu?une billetterie a son co�t de gestion. Bref, je suis tr�s, tr�s dubitatif � l?�gard de ce v?u, � moins qu?il ne soit tr�s amend�, mais l�-dessus, le premier adjoint, peut-�tre, fera des propositions.

En tout cas, voil� le message. L?I.C.I. doit continuer son projet, comme il �tait voulu, m�me s?il se prive d?un futur voisin de palier. C?est le premier message. Deuxi�me message�: l?actuel, ici, l?existant, devrait davantage valoriser le dialogue qu?il y a avec l?association cultuelle. Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Pascal JULIEN.

La parole est � Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Eh bien non, ce n?est pas un �tablissement la�que, ce n'est pas un �tablissement r�publicain que l?Institut des cultures d?Islam, et pour plusieurs raisons. Et inlassablement, � chaque fois que ce projet de d�lib�ration nous sera pr�sent� chaque ann�e, je recommencerai le d�bat, et je pense qu?il est bon et sain que nous assumions que ce d�bat se poursuive tant qu?il ne sera pas d�finitivement tranch� dans le sens la�que et r�publicain.

D?abord, premi�rement, c?est une confusion compl�te entre le culturel et le cultuel qui a pr�valu � la cr�ation de l?Institut des cultures d?Islam, puisque le lieu cultuel n?est pas simplement un voisin de palier, cher coll�gue, mais le lieu cultuel a pu voir le jour parce que justement, il y avait un montage d?un �tablissement jouant de cette confusion entre culturel et cultuel, et que m�me si � un moment donn�, des statuts propres sont donn�s � ceux qui g�rent le cultuel, ce cultuel n?a pu voir le jour que par ce montage-l�, qui s?inspire totalement du rapport Machelon qui, sous Nicolas SARKOZY, avait encourag� cette confusion entre cultuel et culturel, et pour ce faire, avait de fait contourn� les dispositions de la loi de 1905.

Eh oui, je me r�jouis que tous les d�bats que nous avons eus entre nous aient amen� la Ville � abandonner le deuxi�me projet, y compris parce que la Ville souhaitait, � l?issue de tous les d�bats que nous avions eus, r�affirmer finalement son attachement � la loi de 1905 et la volont� de la Ville de ne pas continuer � poursuivre une confusion entre cultuel et culturel autour d'un deuxi�me site.

Deuxi�mement, sur le projet purement culturel de l?Institut des cultures d?Islam, il y a � en dire. Non pas forc�ment uniquement d?un point de vue de la programmation, parce que je trouve qu?au regard de la programmation culturelle qui est faite, je n?y vois pas une programmation qui d�rogerait aux principes de la�cit� et aux principes r�publicains qui nous animent. J?ai m�me plut�t le sentiment qu?il y a une �quipe qui ne m�nage pas sa peine et cherche vraiment culturellement � permettre des �changes, et c?est cela, la culture, et des �changes quelque part transculturels.

Ce qui me pose probl�me, c?est l?intitul� de l?enveloppe de tout cela. Pour moi, ce n?est pas les cultures d?Islam. Le ra� n?est pas une culture de l?Islam. C?est comme si vous nous disiez par exemple que "N.T.M." faisait partie des cultures catholiques de la France. Enfin, non, c?est tout aussi absurde et aberrant. Pour moi, il n?y a pas de monde musulman. Consid�rer qu?il y a un monde musulman, c?est une vision totalement "Choc des civilisations" selon la th�orie de M. Huntington, parce qu?il n?y a pas un monde musulman d?un c�t� et un monde chr�tien de l?autre. Mes parents sont sculpteurs et ne font pas partie de la culture catholique, et pourtant, ils peuvent avoir leur propre orientation religieuse, spirituelle ou autre, mais je serais choqu�e de les voir exposer de l?autre c�t� de la M�diterran�e dans un institut des cultures catholiques�! Non, enfermer des continents ou des pays entiers dans cette confessionnalisation du monde est une grave erreur id�ologique ou un choix id�ologique que je conteste, et je pense que la Ville ne s?honore pas � le suivre.

Nous devons �tre contre cette conception du "Choc des civilisations" sur la repr�sentation que nous nous faisons des cultures de l?autre c�t� de la M�diterran�e. Je suis d�sol�e, le couscous n?a rien de musulman, et vous le savez tr�s bien. Et il y a plus d?un homme et d?une femme qui seraient choqu�s de voir r�duire le couscous � une religion. Excusez-moi, au moins, mes exemples vous font rire, mais il me semble qu?il y a d?autres hommes et femmes de confession religieuse autre, ou bien ath�e, agnostique, qui peuvent partager cela.

Et de la m�me mani�re que la Goutte-d?Or, oui, c?est un quartier populaire�; oui, il y a � la Goutte-d?Or beaucoup d?hommes et de femmes issus de l?immigration�; et oui, il peut y avoir un certain nombre d?hommes et de femmes qui peuvent avoir une pratique religieuse�; mais de l� � assigner � r�sidence communautaire ou religieuse l?ensemble d?un quartier, eh bien, ce n?est pas du tout la m�me chose, et ce n?est plus du tout r�publicain.

Par contre, que l?on fasse transformer l?Institut des cultures d?Islam en un centre social transculturel, ce serait int�ressant. Et d?ailleurs, la programmation ne s?en verrait peut-�tre pas forc�ment chang�e. Par contre, la conception de sa programmation serait peut-�tre adoss�e � une d�marche beaucoup plus interactive, avec � la fois le quartier et l?ensemble de ses acteurs, pour qu?il y ait une appropriation sociale de la culture par toutes et tous.

Et vraiment, je vous invite � r�fl�chir � nouveau � nos fondements la�cs et r�publicains�: en quoi est-ce qu?ils sont �mancipateurs�? En quoi ce n?est pas � nous d?assigner � r�sidence communautaire qui que ce soit, que ce soit dans notre politique internationale, que ce soit dans notre politique urbaine au service des �mancipations�?

Donc, comme chaque ann�e, je voterai contre ce projet de d�lib�ration, et je nous invite vraiment � continuer � poursuivre ce d�bat.

(Mme la Maire de Paris reprend place au fauteuil de la pr�sidence).

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Il faut conclure, Madame. Merci beaucoup, Madame SIMONNET.

Je donne la parole � Bruno JULLIARD pour conclure ce d�bat.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci beaucoup, Madame la Maire.

Nous poursuivons en effet ce d�bat. Tous les points de vue sont � combien respectables, et notamment le v�tre, Madame SIMONNET, et en effet, dans les mois et ann�es qui viennent, nous poursuivrons ce d�bat. Vous avez d?ailleurs remarqu� qu?au fil des mois, et m�me au fil des ann�es, nous sommes amen�s � �voluer et � faire �voluer le projet global de l?Institut des cultures d?Islam, puisque comme vous l?avez cit�, nous n?avons pas souhait� aller au bout du second site de la rue Polonceau - et non pas de la rue Stephenson, le site de la rue Stephenson �tant celui qui reste ouvert -, dans un projet d?�tablissement qui en effet doit �voluer.

Aujourd?hui, nous vous proposons de voter la subvention de fonctionnement qui est soumise � votre vote, qui est une subvention importante d?un peu plus de 1,3 million d?euros. L?Institut porte, depuis 2006 maintenant, la mission de faire conna�tre la diversit� et la richesse des cultures d?Islam � travers le monde. C?est une mission importante et n�cessaire, en ces temps de repli sur soi et de fantasmes nombreux encore v�hicul�s vis-�-vis de la communaut� musulmane.

La mission et le fonctionnement de l?I.C.I. sont in�dits. C?est encore une sorte de laboratoire, y compris dans ses contours, je l?admets. L?I.C.I. est un �tablissement culturel jeune, et comme tous les �tablissements culturels jeunes, il y a besoin de plusieurs mois, et m�me de plusieurs ann�es d?existence pour affiner l?identit� de cet �tablissement culturel. Cela a �t� vrai pour la totalit� des �tablissements culturels que nous avons ouverts ces derni�res ann�es � Paris. Il y a toujours eu des ajustements n�cessaires pour en pr�ciser l?identit� et son apport � la culture, � la cr�ation et au public.

L?I.C.I. m�ne un travail de fond, ce travail de fond pour la r�daction d?un nouveau projet d?�tablissement bas� sur l?exp�rience des premi�res ann�es d?activit� et en lien avec ses diff�rents partenaires, qui sont par ailleurs tr�s nombreux dans le quartier concern� du 18e arrondissement, mais � l?�chelle de Paris �galement.

L?int�r�t suscit� par la programmation culturelle de l?I.C.I., organis�e en grande saison, est aujourd?hui incontestable. J?y ajoute le succ�s des cours de langue, qui connaissent un v�ritable engouement, ainsi que des conf�rences, des tables rondes, des cours de cuisine ou autres, qui se traduisent par un succ�s de fr�quentation.

Je le disais�: le budget d?�tablissement sera discut� prochainement au sein du Conseil d?administration, qui doit constituer la premi�re pierre du projet de p�rennisation du b�timent rue L�on, puisque l?I.C.I. sera organis�, comme nous l?avions propos�, sur deux sites, et la rue L�on a vocation � devenir le deuxi�me site p�renne de l?I.C.I.

Concernant le v?u d�pos� par le groupe RG-CI et son pr�sident Jean-Bernard BROS, les expositions sont accessibles aujourd?hui gratuitement, mais un certain nombre d?activit�s sont payantes, tout en restant � des tarifs tr�s accessibles. Nous vous avons fourni, en amont de cette s�ance du Conseil de Paris, l?ensemble des recettes li�es � ces activit�s, qui sont �videmment d�taill�es dans le budget de l?�tablissement.

Vous �voquez la question de la fr�quentation, pour laquelle vous notez l?absence de donn�es, que vous reliez � l?absence de billetterie. Alors, si les donn�es concernant la fr�quentation ne sont pas d�taill�es dans le projet de d�lib�ration qui vous est soumis, elles sont �videmment disponibles dans les rapports d?actualit� annuels de l?association que nous vous avons transmis, ainsi qu?� votre groupe, suite � la 2e Commission.

Par exemple, l?ann�e derni�re, l?I.C.I. recevait pr�s de 20.000 visiteurs�; quant aux cours, pr�s de 180 �l�ves par exemple participent chaque ann�e aux cours. Bien �videmment, et pour �viter toute ambigu�t�, nous parlons bien ici des chiffres relatifs aux visiteurs de l?I.C.I., de l?institution culturelle, et en aucun cas aux usagers de la salle de pri�re, qui n?est pas g�r�e par l?Institut des cultures d?Islam.

L?absence de billetterie n?a rien d?exceptionnel. C?est le cas dans la totalit� des mus�es de la Ville pour les collections permanentes, qui sont gratuites, et il n?y a pas de billetterie. Pour autant, nous sommes en capacit� de d�finir la fr�quentation pour l'ensemble de ces expositions.

Cela dit, et j'en conviens, la mise en place d'une billetterie pourrait permettre sans doute de mieux comptabiliser et de mani�re encore plus fine le public. Cependant, il est probable que nous souhaitions maintenir la gratuit� des expositions. Or une billetterie n�cessiterait des moyens techniques, financiers et humains pas du tout n�gligeables et, de fa�on sous-jacente, la billetterie pourrait �galement �tre associ�e � l'id�e d'une entr�e payante, ce qui n'est pas notre ambition, notamment pour les expositions.

Comme il y a un travail de r�daction d'un nouveau projet d'�tablissement, je vous propose que cette question de la mise en place d'une billetterie soit pos�e au Conseil d'administration, instance qui me semble la plus appropri�e quitte � ce que nous revenions ensuite devant le Conseil de Paris. Je vous propose ainsi de modifier votre v?u en amendant, par exemple, le troisi�me consid�rant et en supprimant la mention d'absence de donn�es pr�cises et chiffr�es, puisque c'est pr�sent dans le bilan soumis au Conseil d'administration, de supprimer le quatri�me consid�rant et enfin, de supprimer les deux attendus au profit d'une nouvelle r�daction, qui serait la suivante qu'"� l'occasion de la pr�sentation du nouveau projet d'�tablissement, la question de l'opportunit� de la mise en place d'une billetterie puisse �tre abord�e".

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Bruno JULLIARD.

Je vais donc maintenant mettre aux voix, � main lev�e, le v?u n��13 du groupe Radical de Gauche, Centre et Ind�pendants, ainsi amend� par Bruno JULLIARD et l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2017, V. 183).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 214.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2017, DAC 214).

2017 DAC 274

Juillet 2017
Débat
Conseil municipal
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