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M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 109 d�pos� par M. ALPHAND, M. BOURNAZEL et Mme POIRAULT-GAUVIN est relatif � la r�duction des d�penses de fonctionnement des cabinets du Maire et de ses adjoints.

Je donne la parole � M. David ALPHAND pour une minute.

M. David ALPHAND. - Merci.

Ce v?u s'inscrit en r�alit� dans la suite des �changes que nous avons pu avoir hier matin sur le budget de la Ville.

J'ai bien entendu M. BRAVO qui nous a dit : "la gauche municipale fait exactement le contraire de la droite au Gouvernement" et c'est bien cela qui est inqui�tant dans l'affaire.

Le Gouvernement de Nicolas SARKOZY et de Fran�ois FILLON s'est engag� dans un effort d'�conomie sans pr�c�dent, en mettant en ?uvre la R.G.P.P. Et il a notamment annonc� il y a quelques semaines un objectif de baisse de 10 % des d�penses de fonctionnement des cabinets minist�riels d'ici � 2011.

Le Maire de Paris, en revanche, lui, pr�f�re augmenter l'imp�t.

Il a augment� de 9 % en 2009, et 8 % en 2010.

Vous nous avez pr�sent�, Monsieur GAUDILL�RE, puisque vous �tes pr�sent au nom de l'Ex�cutif, quelques trains d'�conomies qui sont plut�t fam�liques et qui en r�alit� se reposent, j'allais dire vous vous reposez sur vos lauriers, sur la cagnotte des droits de mutation, qui par bonheur pour la Ville de Paris, se remet � gonfler.

N�anmoins, les efforts d'�conomie ne peuvent �tre �lud�s. C'est la raison pour laquelle avec ce v?u, nous proposons au Conseil de Paris de s'engager sur un effort de r�duction du train de vie des cabinets du Maire de Paris et de ses adjoints, � l'identique de celui du Gouvernement, moins 10 % dans les meilleurs d�lais.

Merci.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. DAGNAUD.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Merci, Monsieur ALPHAND, de nous offrir une apr�s-midi un peu r�cr�ative. Votre v?u qui demande � r�duire les d�penses de fonctionnement du Conseil de Paris en prenant exemple, en prenant mod�le sur les cabinets minist�riels est sans doute une manifestation d'humour.

Sur quels cabinets vous proposez-nous de prendre exemple ? Celui de M. BLANC ? Celui de M. JOYANDET, de Mme YADE, ou de M. ESTROSI ? Et c'est sans doute par timidit� que votre v?u ne propose pas d'ailleurs que les mairies d'arrondissement participent de l'effort de r�duction de d�penses de fonctionnement courant.

Mais votre v?u arrive surtout apr�s la bataille.

Car depuis 2001, Paris a chang� d'�re et de pratique et la r�duction du train de vie de l'H�tel de Ville de Paris et des �lus est inscrite dans la r�alit� des actes et des chiffres.

C'est ainsi que les frais de fonctionnement du cabinet du Maire et du S.G.C.P. ont �t� r�duits de moins 22,6 % depuis 2001. Les comptes administratifs que nous adoptons r�guli�rement en t�moignent.

Quant au train de vie des �lus, le B.P. 2010 a act� une nouvelle �conomie de 23 % sur les frais de r�ception, de repr�sentation et de formation.

Faut-il vous rappeler que les appartements de fonction du Maire ont �t� transform�s en cr�che pour les enfants du personnel, que les personnels de maison ont �t� remis au service des Parisiens, les d�jeuners et les d�placements contingent�s, les voitures de fonction remplac�es par un pool, les frais de fournitures et de fleurissement diminu�s de moiti�, et je pourrais poursuivre ind�finiment les exemples qui en t�moignent.

Autant d'efforts que je vous invite au contraire � proposer � titre d?exemple au Gouvernement, comme je vous invite � retirer votre v?u pour �viter une comparaison qui ne sera manifestement pas � votre avantage.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, radical de gauche et apparent�s, Communiste et �lus du Parti de Gauche et "Les Verts").

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. Monsieur ALPHAND, retirez-vous votre v?u ou bien le maintenez-vous ?

M. David ALPHAND. - Je le maintiens car je constate malheureusement que M. DAGNAUD applique l?adage "bravo la gauche municipale fait exactement le contraire de la droite gouvernementale". Je pr�cise simplement que j'aurais pr�f�r� que vous justifiez votre position par des arguments un peu plus s�rieux, car cette situation est plus que s�rieuse, Monsieur DAGNAUD, cela aurait m�rit� une r�ponse mieux argument�e.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

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