retour Retour

2010, II - Question d'actualité posée par le groupe Centre et Indépendants à M. le Maire de Paris relative à l'insécurité à Belleville. III - Question d'actualité posée par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche à M. le Maire de Paris relative à la constitution d'un comité de pilotage inter-arrondissements sur le quartier de Belleville.


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous avons maintenant une question de Mme Lynda ASMANI sur l'ins�curit� � Belleville. Il y a �galement une question de Mme H�l�ne BIDARD sur Belleville.

Si vous voulez bien, nous allons �couter les deux interpellations auxquelles r�pondront Anne HIDALGO et le Pr�fet de police, s'il le souhaite, �videmment.

Mme Lynda ASMANI. - Monsieur le Maire, Monsieur le Pr�fet, chers coll�gues.

Pour la jeune �lue que je suis, voir grandir dans son arrondissement le communautarisme avec son lot de violence, de racisme et de b�tise humaine est tr�s douloureux.

Comme vous le savez, Belleville est, apr�s le 13e arrondissement, le deuxi�me quartier o� la communaut� asiatique de Paris a choisi de perp�tuer un certain art de vivre, une certaine culture dans le respect des lois de la R�publique.

Belleville est � cheval sur quatre arrondissements dont le 10e dont je suis l?�lue. Belleville est un quartier o� nos compatriotes d?origine asiatique et les �trangers venus de Chine et d'Indochine connaissent aujourd'hui un v�ritable calvaire sous la menace quotidienne de bandes de d�linquants qui violentent les femmes et d�troussent les commer�ants.

Nous avons re�u d'ailleurs une d�l�gation apr�s la manifestation qu'ils ont organis�e le 20 juin, r�unissant comme vous le savez plus de 8.500 personnes qui sont venues dire stop � la violence.

Depuis une dizaine d?ann�es, l?ins�curit� se d�veloppe devant nos yeux, dans le quartier. Elle a explos� ces derniers mois puisque 20 enqu�tes pr�liminaires ont �t� ouvertes de janvier � mars dernier.

La violence se concentre surtout contre les femmes. Selon nos interlocuteurs, aucune famille asiatique n'est �pargn�e par ces vols de sacs, de t�l�phones accompagn�s de violences physiques.

Les mineurs, instrumentalis�s, sont arr�t�s par la police mais sont syst�matiquement rel�ch�s. Les victimes ne vont donc plus porter plainte.

Le 4 juin d'ailleurs, un ancien militaire de la l�gion �trang�re a �t� mis en examen pour avoir tir� un coup de feu en l?air, afin de prot�ger ses proches lors d?un mariage le 1er juin.

Les habitants de Belleville sont � bout et ne comprennent pas la relative impuissance des forces de l'ordre face aux d�linquants parfois tr�s juv�niles qui s�vissent dans le quartier.

Ma question s'adresse donc � la fois au Maire de Paris et � vous, Monsieur le Pr�fet de police.

Monsieur le Maire, on nous a annonc� la cr�ation d'un comit� de pilotage � l'initiative des Maires des 10e, 11e, 19e et 20e arrondissements. Fort bien, mais les repr�sentants du collectif qui ont organis� la marche de protestation du 20 juin y seront-ils convi�s ? Cela n'a pas l'air d'�tre le cas jusqu'� aujourd'hui.

L'Opposition sera-t-elle associ�e ou se contentera-t-on de rassembler pour la forme les associations satellites ou amies du Parti socialiste dans ce quartier ?

Monsieur le Pr�fet, les habitants de Belleville attendent l�gitimement de l'�tat qu'il assure leur s�curit�, qui est la premi�re de leurs libert�s. Ils craignent que les mesures prises ne soient temporaires et ne se limitent � la pr�sence durant quelques semaines de renforts de C.R.S.

Que pouvez-vous nous dire � ce sujet pour nous rassurer ?

En conclusion, Monsieur le Maire, ce qu?il nous faut retrouver � Belleville c?est le vivre ensemble, au-del� des appartenances communautaires.

Pour cela, il faut surmonter l?�chec de la politique de la ville � Paris. Trop souvent, les ensembles de logements sociaux, surtout les plus r�cents, sont des abc�s de fixation pour la haine, l?intol�rance et la violence.

Il y a un probl�me de la politique de la jeunesse � Paris, les cam�ras de vid�osurveillance ou les correspondants de nuit de la D.P.P. ne suffisent pas et ne suffiront pas � r�gler les tensions communautaires qui surgissent, comme c'est le cas � Belleville aujourd'hui.

Il faut tout remettre � plat car, la r�action l�gitime de la communaut� asiatique parisienne le prouve, la situation se d�grade.

Merci donc de nous apporter des �l�ments de r�ponse d�passant le cadre des politiques d�j� existantes en la mati�re.

M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � Mme H�l�ne BIDARD.

Mme H�l�ne BIDARD. - Merci, Monsieur le Maire.

Comme certains �lus, je suis moi aussi pass�e � la manifestation du 20 juin qui se tenait � Belleville autour du mot d'ordre : "le droit � la s�curit� pour tous", mettant en �vidence l?expression d?une population exc�d�e par ses conditions de vie.

Dans un contexte de crise �conomique capitaliste, dois-je rappeler les chiffres du ch�mage des jeunes � Mme ASMANI, mais aussi dans un contexte de politique d'immigration isolant les familles, le quartier de Belleville est un quartier riche en associations qui tentent de construire et de tisser des solidarit�s concr�tes avec l?ensemble de la population et des g�n�rations.

C?est aussi un fait m�tropolitain en soi, un fait m�tropolitain populaire d?�changes quotidiens.

Les �quipes municipales des quatre arrondissement concern�s sont engag�es avec les services de la Ville et aux c�t�s de ses partenaires associatifs dans de nombreux projets visant � renforcer ce vivre ensemble la�c et fraternel auquel nous sommes tant attach�s.

Ce quartier a par ailleurs �t� l'objet d'un grand nombre de manifestations rassemblant de nombreuses associations et partis politiques, une par mois, contre les op�rations polici�res de rafle � l?encontre des personnes en situation irr�guli�re.

De nombreux r�sidents du quartier se sont investis dans la gr�ve des travailleurs sans papiers et l?occupation des marches de la Bastille organis�e depuis le 27 mai jusqu'� son issue victorieuse le vendredi 18 juin dernier.

Bien s�r, pour le groupe Communiste et les �lus du Parti de Gauche, le droit � la s�ret� s'applique � toutes et � tous sans entrer dans une logique s�curitaire.

La violence communautaire est plut�t la violence de la mis�re. Dans le m�me mouvement, notre politique doit d'abord privil�gier le renforcement des actions de pr�vention, la satisfaction des besoins en termes d'�quipements publics dans ce quartier o� la population est particuli�rement frapp�e par la crise et o� de nombreux besoins ne sont pas satisfaits : petite enfance, jeunesse, etc., le soutien aux acteurs associatifs et notamment les centres sociaux, toujours menac�s de fermeture, faute de moyen et le renforcement des partenariats associatifs et institutionnels de l?ensemble des acteurs.

Le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche se f�licite de la mise en place d'un comit� de pilotage associant les quatre arrondissements du quartier de Belleville.

Notre groupe souhaite conna�tre la composition de ce comit� de pilotage et aimerait qu'il implique les adjoints et d�l�gu�s d'arrondissement concern�s, politique de la Ville, solidarit�, pr�vention, vie associative, d�mocratie locale et int�gration, l'ensemble des acteurs institutionnels et associatifs partageant les principes r�publicains et souhaitant travailler au renforcement du vivre ensemble � Belleville, comme les centres sociaux, les clubs de pr�vention, les associations de quartier, les repr�sentants des Conseils de quartier, des Conseils de la jeunesse, des Conseils de la citoyennet� et enfin R.E.S.F.

Je vous remercie.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.

Je ne sais pas exactement ce que r�pondra Anne HIDALGO mais faites attention � ne pas cr�er des comit�s o� il y a tellement de monde que l'on n'arrive plus � travailler.

Il �tait aussi question des adjoints d'arrondissement. Cela risque de faire beaucoup de monde.

Anne HIDALGO ?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - En effet, vous l'avez rappel� les uns et les autres, le 20 juin dernier s'est d�roul�e � Belleville, � l'appel d'associations chinoises et franco-chinoises, une manifestation pour d�noncer la recrudescence des agressions et les nombreux actes de d�linquance dont sont victimes, pour l'essentiel, les membres de la communaut� chinoise.

Les organisateurs de cette manifestation souhaitaient interpeller les pouvoirs publics sur leurs difficult�s et demander des effectifs de police suppl�mentaires, j'y reviendrai.

En effet, force est de constater que les habitants de Belleville sont d?une grande diversit�, parce que c'est un quartier dans lequel il y a en effet une tr�s large diversit�. C'est un quartier populaire, un quartier chaleureux, un quartier dans lequel beaucoup de personnes du monde entier, originaires du monde entier sont venues prendre racine, mais elles ne cessent de d�noncer la d�gradation de la s�curit� du quartier et exigent un certain nombre de mesures que les �lus que je salue ici ont �galement relay�es fortement.

Tout d'abord, dans ce quartier populaire, Monsieur le Pr�fet, il est clair que les effectifs de police ne sont pas d�ploy�s en nombre suffisant. Je crois que c'est un constat que nous faisons tous � l'issue de ces �v�nements qui se sont d�roul�s � Belleville.

Nous vous demandons, Monsieur le Pr�fet, au regard de la d�t�rioration inqui�tante de la s�curit� et de la mont�e de cette d�linquance � Belleville, que soient d�ploy�s les moyens humains suppl�mentaires et qu'une veille polici�re puisse �tre renforc�e sur le terrain.

Les commer�ants de Belleville l'ont exprim�, au-del� d'ailleurs des passants qui ont �t� agress�s ces derniers jours.

De leur c�t�, et je ne peux que saluer cette initiative, d�s le lendemain de la manifestation, les quatre Maires d'arrondissement concern�s, Fr�d�rique CALANDRA, Roger MADEC, Patrick BLOCHE et R�mi F�RAUD se sont mobilis�s en annon�ant la mise en place de ce comit� de suivi et de pilotage inter-arrondissements.

C'est un �l�ment qu'ils relayent et pour lequel nous sommes extr�mement sensibles : ce quartier qui est un quartier tr�s mixte, un quartier cosmopolite, un quartier populaire, n?envisage sans doute pas son avenir dans le communautarisme.

Je pense qu?il faut que nous soyons tous extr�mement vigilants quant au risque de voir se cr�er des relations conflictuelles entre communaut�s. Cela a �t� dit : les moyens de police doivent �tre au rendez-vous pour lutter contre cette recrudescence de la d�linquance, mais aussi les moyens de pr�vention, et cela concerne notamment la Ville et les services sociaux, mais tous les services qui travaillent aupr�s des jeunes, doivent �galement �tre mobilis�s pour que nous trouvions des solutions.

Ce comit� de pilotage que nous envisageons de mettre en place courant juillet, si M. le Pr�fet en est d'accord, sera bien s�r ouvert � la pr�sence des quatre commissaires d'arrondissement, comme aux �lus d'arrondissement. Je pense qu'il faut effectivement rester dans une forme de comit� qui permette le travail en commun, comme nous l'avions fait d'ailleurs lorsque nous avions mis en place le comit� de vigilance dans le 19e arrondissement suite aux �v�nements de la rue Petit. Je crois que la forme de ce comit� a �t� assez efficace et, en tout cas, a vraiment permis un travail en commun des �lus, des autorit�s de police, des associations diverses et vari�es. Je crois que c'est autour de cette forme qu'un comit� inter-arrondissements peut trouver son efficacit�.

Mes chers coll�gues, j'insiste donc sur le fait que pour que la s�curit� soit r�tablie, il faut effectivement que les moyens humains de police soient au rendez-vous, et j'insiste �galement pour que nous engagions ce travail avec les maires d'arrondissement et les adjoints au maire de Paris, qui soit un travail conduit dans l'id�e que nous sommes les garants d'une vie collective qui ne peut pas s'inscrire dans des logiques communautaristes.

C'est dans cet �tat d'esprit que nous participerons et que nous animerons ce comit� inter-arrondissements.

Je vous remercie.

(Applaudissements).

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci bien.

Monsieur le Pr�fet de police, vous avez la parole.

M. LE PR�FET DE POLICE. - Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers. D'abord, Monsieur le Maire, je vous remercie de me donner la parole parce qu'il n'�tait pas clair, semble-t-il, ce matin, de savoir qui devait r�pondre et vous avez propos� que je r�ponde, mais nous n'avions pas dans le d�tail la question du groupe du centre.

Avant de r�pondre sur le fond, et sans vouloir �tre trop long, je voudrais n�anmoins, je l'ai d�j� fait, faire une remarque de forme sur l'une des questions qui est pos�e, je r�p�te, c'est une question tr�s importante que je dis solennellement, que les personnes qui travaillent avec moi et moi-m�me, accessoirement, nous n'acceptons pas le terme de rafle. Je pense que quand on veut appeler � des valeurs r�publicaines et que l'on veut travailler de fa�on partenariale et collective, il y a des mots qu'il ne faut pas employer, et...

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

? j'ai des raisons personnelles de ne pas accepter qu'on utilise ce terme.

Cela �tant dit, j'esp�re qu'on pourra progresser. Nous ne menons pas d'ailleurs une politique s�curitaire, mais en tout cas nous sommes pr�ts, par contre, � assurer la s�curit� de tous nos concitoyens parisiens quels qu'ils soient, parce que je suis tout � fait de l'avis de Mme HIDALGO : nous ne sommes pas dans un pays o� on doit favoriser le communautarisme.

S'agissant maintenant du fond, nous ne sommes pas ignorants que les habitants du quartier de Belleville ont, � travers la manifestation du 20 juin et le large �cho qu'elle a eue dans l'opinion, exprim� de r�elles inqui�tudes. Je les ai bien s�r prises en compte sans d�lai avant d'apporter moi-m�me une r�ponse rapide parce que l� aussi, il ne s'agit pas non plus de renoncer je pense le montrer depuis trois ans que j'exerce ces responsabilit�s -, comme de ne pas travailler en partenariat, mais il faut aussi que chacun assume ses responsabilit�s, et la s�curit�, c'est � titre principal la responsabilit� de l'�tat, donc de la Pr�fecture de police.

C?est la raison pour laquelle, sans attendre, d?ailleurs, cette d�monstration du 20 juin, nous avons pris en compte les pr�occupations des personnes d'origine chinoise pour la plupart, - ce n'est pas la peine de cacher les r�alit�s -, qui �taient venues nous dire leur pr�occupation. Une premi�re r�union a eu lieu le 8 juin � l'initiative de mon directeur de cabinet, une le 15 avec le chef du deuxi�me district, puisque c'est un district, ce qui nous permettra de travailler en partenariat : cela couvre l?ensemble des commissariats concern�s. Nous les avons �galement re�us le 18 juin.

Apr�s les �v�nements du 20, j'ai re�u l'ambassadeur de Chine, parce que ce n'est pas la peine, non plus, de ne pas prendre en compte les r�alit�s : l'ambassade a un r�le tr�s important. J'ai donc tenu � voir l'ambassadeur qui est venu me voir dans la journ�e avec le consul, et je peux vous dire qu'ils sont assez favorables � une politique que certains d'entre vous qualifieraient probablement de s�curitaire parce que le fait de ne pas pouvoir mettre la main, au sens convenable du terme, sur quelques galopins qui sont tous pour la plupart des mineurs plongeait nos interlocuteurs dans une situation d'incompr�hension compl�te. Je les ai donc re�us.

J'ai ensuite re�u la vingtaine d'associations concern�es pendant trois heures � la Pr�fecture de police afin de bien voir avec eux ce qui pouvait �tre souhait� et d'examiner la fa�on dont on pourrait intensifier la communication entre les membres de ces diff�rentes associations qui, d'ailleurs, ne comportaient pas que des associations avec des personnes d'origine asiatique, mais �galement des riverains qui souhaitent la tranquillit� dans ce quartier, comme Mme HIDALGO l'a signal�.

Ce que nous avons fait, c'est les inciter � d�poser plainte, parce que la plupart des victimes de faits d�lictueux n'osent pas ou ne souhaitent pas d�poser plainte. Nous avons d�j� des documents en chinois, nous allons faire un guide, mais peut-�tre pourrons-nous en retravailler dans le cadre du groupe que vous avez propos�, afin que ces personnes puissent acc�der comme chacune des personnes qui vivent l�galement sur notre territoire, aux services de police.

S'agissant de la situation, s'il ne convient pas d'exag�rer l'ampleur des actes de d�linquance, nous prenons en compte les r�alit�s, et il est vrai qu'il y a eu des actes de violence plus nombreux depuis quelques mois.

Mais pour autant, la police n'est pas rester bras ballants puisque depuis le d�but de l'ann�e, 21 personnes ont �t� mises en cause dans 17 affaires diff�rentes avec un taux de d�ferrement au parquet assez inhabituel puisqu'il s'�l�ve � 70 %.

Voil� comment nous avons travaill�. Le d�bat sur les effectifs est un d�bat r�current, mais nous mettrons les moyens n�cessaires, bien s�r, pour faire face � cette situation dans ces arrondissements.

Mais je profite de l'occasion qui m'est donn�e pour rappeler ma proposition puisque nous savons que la plupart des interpellations des auteurs d'infractions ont montr� l'implication de jeunes d�linquants des quartiers proches de Belleville. Je me place sur le terrain de la pr�vention, Monsieur le Maire, suite � la signature, le 3 mars 2009, de notre contrat parisien de s�curit� et puisque nous avons maintenant d�nombr� 13 bandes ou groupes sensibles qui s'adonnent r�guli�rement � des actes de d�linquance dans un p�rim�tre proche de Belleville : deux sont situ�es dans le 10e, deux dans le 11e, trois dans le 18e, et six dans le 20e.

Il s'agit donc � mon avis d'un dossier sur lequel on peut avancer tr�s vite si on veut bien donner suite � ma proposition qui consiste � mettre en place un suivi individualis�, partenarial et concret des mineurs et jeunes majeurs qui malheureusement, je le dis surtout pour les jeunes mineurs, se sont engag�s sur un mauvais chemin. Nous pourrions ainsi montrer, sur cette probl�matique particuli�re, qu'un syst�me de suivi individualis� peut nous permettre de mettre fin � l'activit� tout � fait r�pr�hensible de ces bandes, mais par une d�marche qui n'est pas une d�marche s�curitaire, qui est une d�marche comme celle qui est souhait�e dans les deux questions, fond�e sur la pr�vention.

J'ai organis� � l'image, parce que j'aime bien que les choses soient claires, de ce que nous avons fait sur la Porte de Montreuil, des r�unions � la Pr�fecture de police. Quand nous avons rencontr� cette vingtaine d'associations, j'�tais quand m�me surpris que la moiti� des personnes qui �taient devant moi ne pratiquait pas le fran�ais. Vous pensez donc qu'elles ne connaissent pas nos institutions, avec l'acuit� des membres de cette Assembl�e et par cons�quent, il vaut mieux �tre clair puisque ce qu'ils demandaient, je peux vous le dire, c?�tait moins de la pr�vention que de la r�pression. Dans un �quilibre qui me para�t de bon aloi, je refais ma proposition sur le suivi individualis�e des situations.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Pr�fet.

Je crois que ce sera bien, Anne HIDALGO, qu'il soit fait un point � un des prochains Conseils de Paris sur le r�sultat du travail de ce groupe.

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
retour Retour