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2010, DLH 142 - Réalisation par "Coopération et Famille" d'un programme d'acquisition réhabilitation d'une maison-relais de 15 logements PLA-I, 58 rue du Vertbois (3e).


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DLH 142, sur lequel Gauthier CARON-THIBAULT est inscrit. Il s'agit du programme de la rue du Vertbois.

Allez-y, Monsieur.

M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vous promets de ne pas me tromper de d�lib�ration, et juste de vous signaler que c?est la rue du Vertbois et non du Vertois !

(Rires).

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je tenais � souligner cette d�lib�ration, qui en fait est la r�sultante d'un v?u que nous avons vot� ici m�me en juillet 2008.

En effet, je tiens � souligner le travail commun qui a �t� men�, d'une part entre Coop�ration et famille et l?Atelier local d'urbanisme du 3e arrondissement, ce qui a permis de nous rapprocher au mieux des exigences du Plan Climat, puisqu'il s'agit de la r�habilitation d'un b�timent qui aujourd?hui utilise 500 kilowatts-heures par m�tre carr� et par an. Apr�s sa r�habilitation, ce sera un ordre de grandeur de 130 kilowatts-heures par m�tre carr� par an.

Quand on sait que ce projet a vocation � devenir une maison relais, avec un public pr�caire et en difficult� �conomique et sociale, on se rend mieux compte de l'impact de cette �volution et de l'ampleur du d�fi qui a �t� relev�.

Je tenais �galement � saluer ce travail, car le C.A.S.V.P. et l?association "Aurore" qui sera gestionnaire de cette maison relais, ont travaill� v�ritablement main dans la main, pour la d�finition du projet social qui va sous-tendre cette maison relais.

Le projet social que nous avons souhait� est � destination des personnes �g�es ayant connu une grande errance urbaine, ce que nous avons coutume d'appeler g�n�ralement les SDF vieillissants.

En effet, aujourd?hui, gr�ce � l'�volution de la prise en charge des personnes sans domicile fixe, nous r�ussissons � stabiliser des comportements sociaux et, une fois qu'ils ont �t� stabilis�s, la question de leur logement se pose. Beaucoup d'entre eux se tournent, l'�ge arrivant, vers les r�sidences personnes �g�es du C.A.S.V.P.

Cependant, ces personnes manifestent encore des troubles sociaux, de socialisation, qui rendent inad�quate leur place dans les r�sidences du C.A.S.V.P. Je ne dis pas, bien �videmment, qu?ils ne sont pas les bienvenus, mais juste qu?une r�sidence du C.A.S.V.P. a un objectif, avec un nombre de personnels et une formation en rapport. Du coup, la prise en charge de ces personnes dans ce type d?�tablissement n'est certainement pas la meilleure des solutions.

Nous sommes donc tr�s heureux, dans le 3e arrondissement, de constater que ce projet va voir le jour, cette maison-relais, pour une quinzaine de personnes sans domicile fixe vieillissantes aux alentours de 50 � 60 ans.

Ce projet "goutte d?eau" permettra � notre Municipalit� de r�aliser le projet sur lequel nous avons �t� �lus, � savoir cr�er 2.000 places d'h�bergement dans des centres sous-tendus par des projets innovants dont les besoins et leur d�finition �manent directement du terrain.

Merci, Monsieur le Maire.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Jean-Yves MANO.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Je vais me r�jouir avec M. CARON-THIBAULT de la r�alisation du 58, rue du Vertbois dans sa mission sociale et de la capacit� que nous avons eu de trouver collectivement un emplacement pour r�pondre aux besoins exprim�s, y compris par les associations locales.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour finir de nous r�jouir, je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 142.

Qui est pour ?

Pas d'oppositions ?

Pas d?abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est donc adopt� � l'unanimit�. (2010, DLH 142).

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
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