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2010, Vœu relatif à l'information sur l'introduction des contresens cyclables dans les zones 30 (UMPPA).


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - J?arrive au v?u n� 101, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � l'information sur l'introduction des contresens cyclables dans les zones 30. Chacun comprend ce dont il s'agit, mais Mme DOUVIN va l'expliquer en une minute et Mme Annick LEPETIT va vous r�pondre.

Allez-y, Madame DOUVIN !

Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Maire, je crois que tous les conseillers sont bien au fait de cette question. Mon v?u est inclin� par le souci d'augmenter la s�curit� notamment des pi�tons, puisque l'introduction des contresens cyclables bouleverse un certain nombre d'habitudes et qu?il y a des populations encore plus vuln�rables que d?autres : les personnes �g�es, les enfants et les personnes en situation de handicap.

Nous consid�rons que les personnes malvoyantes sont tout particuli�rement vis�es par ces changements de pratique. C?est pourquoi nous exprimons le v?u que le tr�s bon d�pliant explicatif �dit� par la Mairie de Paris soit r�alis� en braille � leur intention et qu'il soit largement diffus� dans les lieux publics.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame DOUVIN.

Madame LEPETIT ?

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - D?abord, je veux rassurer Mme DOUVIN.

Contrairement � ce que pourrait laisser penser votre v?u, les double-sens cyclables ne sont pas g�n�rateurs de danger. Nous avons eu l'occasion de nous en expliquer plusieurs fois.

En revanche, bien �videmment, nous devons �tre vigilants � l'information de tous les Parisiens. Vous souhaitez que nous menions des actions particuli�res en direction des plus vuln�rables, notamment des personnes malvoyantes. Nous en avons, bien s�r, �galement le souci. Souci d'ailleurs partag� par ma coll�gue V�ronique DUBARRY.

Il est d�j� possible d'�couter sur le site "paris.fr" les textes du d�pliant double-sens cyclables, gr�ce au logiciel de synth�se vocale. Chacun peut les trouver dans la rubrique "v�lo". J'ajoute que cette brochure peut �tre aussi t�l�charg�e.

Bien �videmment, nous travaillons avec V�ronique DUBARRY et les associations, les structures existantes, pour relayer au maximum toutes ces informations.

Quant � une brochure en braille, vu les d�lais d'�laboration d'un tel document et les co�ts extr�mement importants d'une large diffusion, je ne crois pas que ce soit aujourd'hui, dans l'urgence, si je puis dire, le support le mieux adapt�.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Madame DOUVIN, vous �tes courtoisement invit�e � retirer votre v?u, puisque les dispositifs � destination des personnes malvoyantes ou non voyantes existent d�j�, selon des technologies plus modernes que le papier. Qu?en pensez-vous, Madame DOUVIN ?

Mme Laurence DOUVIN. - Pardonnez-moi, Monsieur le Maire, je ne suis vraiment pas convaincue que le fait de pouvoir entendre par Internet un certain nombre de recommandations suffise. Je ne suis pas convaincue non plus qu'il faille agir dans l'urgence. Nous avons le temps, c'est un dispositif qui vient d'�tre introduit. On ne sait pas s'il est accidentog�ne ou non, donc je ne comprends pas la position de Mme LEPETIT de refuser une telle d�pense qui, je pense, n?est pas excessive et qui serait certainement fort utile.

Donc nous maintenons le v?u.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Le v?u est maintenu, Madame DUBARRY. Quel est l?avis de l'Ex�cutif ?

Est-ce que les deux membres de l?Ex�cutif, aussi sympathiques l?un que l?autre, sont d?accord sur : quel avis ?

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Tr�s rapidement.

Le petit �change auquel nous venons d'avoir droit d�montre une r�elle m�connaissance des besoins sp�cifiques de la population des personnes malvoyantes. Le fait que le document soit t�l�chargeable, le fait que j'aie d�j� pris la peine de le diffuser � un grand nombre d'associations et le fait que ce soit �coutable est nettement plus efficace qu'un document en braille qui restera coinc� dans une ou deux structures, je vous assure, Madame DOUVIN, cela n'est pas n�cessaire. S'il arrive que des associations d�cident que tel ou tel document de la Ville peut �tre utile et d�cident d'en traduire telle ou telle partie parce que cela vient se rajouter � leur propre documentation, ce n'est pas du tout la r�gle g�n�rale, bien au contraire. Les associations avec lesquelles la Ville travaille pr�f�rent nettement avoir la possibilit� de t�l�charger les documents, de les agrandir, de les lire, etc.

Honn�tement, le document en braille pour toutes les raisons techniques ajout�es par Mme LEPETIT, � savoir le co�t et les d�lais, n'est vraiment pas la panac�e en la mati�re.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Donc, Madame DUBARRY, vous voulez que je soumette ce v?u avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n� 101 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Donc vive les technologies modernes, le v?u est repouss�.

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
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