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2010, Voeu relatif au devenir des familles du 31, rue Ramponeau (20e), déposé par Mmes GIBOUDEAUX et CALANDRA.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - � pr�sent, un v?u n� 45 relatif au devenir des familles du 31, rue Ramponeau dans le 20e arrondissement. Ce v?u a �t� d�pos� conjointement par Mmes GIBOUDEAUX et CALANDRA.

Je donne la parole � Fabienne GIBOUDEAUX.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe. - Merci, Madame la Maire.

Ce v?u, qui a �t� vot� � l'unanimit� du Conseil du 20e arrondissement le 24 juin dernier a pour objectif d'attirer votre attention et d'apporter surtout notre soutien aux nombreuses familles sans papiers qui occupent le 31, rue Ramponeau dans le 20e arrondissement.

En effet le 31, rue Ramponeau va �tre r�nov�, et c'est une tr�s bonne chose, par la S.I.E.M.P., avec un travail tr�s important, avec une enqu�te sociale qui a �t� faite aupr�s des familles, mais restent de nombreuses familles sans papiers qui, comme vous le savez, ne seront pas relog�es dans le cadre de ce dispositif.

Ces familles sans papiers sont connues � la fois du r�seau associatif, notamment des parents d'�l�ves. Beaucoup d'enfants sont scolaris�s dans le secteur du Bas Belleville, mais aussi des associations culturelles comme "TAMERANTONG", o� des enfants aussi participent au travail th��tral men� par cette association tr�s connue.

Nous demandons par ce v?u que la Ville apporte son soutien aupr�s des familles, des r�seaux associatifs et des enseignants qui soutiennent ces familles et que le Maire de Paris intervienne aupr�s du Pr�fet de police pour la r�gularisation de ces familles afin qu'elles puissent rester sur Paris.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci � vous.

Je donne la parole � Pascale BOISTARD.

Mme Pascale BOISTARD, adjointe. - Madame GIBOUDEAUX, je tiens � rappeler ici, au Conseil, que le soutien aux personnes sans papiers, qu'ils soient travailleurs, familles d'enfants scolaris�s, jeunes majeurs ou personnes malades qui ne peuvent se faire soigner dans leur pays d'origine, est un combat dans lequel, je n'en doute pas, tous les �lus de la majorit� municipale sont impliqu�s.

Chaque conseiller de Paris et chaque d�put� est fond� � d�noncer cette politique souvent inhumaine qui a pour cons�quence d�sastreuse de s�parer des familles et de stigmatiser l'�tranger.

J'esp�re, en l'occurrence, concernant ce v?u pr�cis�ment, que l'urgence de la situation de ces familles vous a d�j� amen�e � intervenir aupr�s du Pr�fet de police de Paris sans attendre votre v?u au Conseil de Paris.

En ce qui concerne l'intervention du Maire de Paris, elle est d�j� acquise et sera effectu�e d�s que vous nous ferez parvenir les �l�ments pr�cis.

Je donne donc un avis favorable � votre v?u. Merci.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci � vous.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis favorable.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est adopt�. (2010, V. 175).

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
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