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2010, DPA 81 - Dépôt de la demande du permis de démolir en vue des travaux de reconstruction et d'extension du groupe scolaire 99, rue Olivier de Serres - 20, rue de la Saïda (15e).


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Projet de d�lib�ration DPA 81. Il s'agit du d�p�t de la demande de d�molir en vue des travaux de reconstruction et d'extension du groupe scolaire du 99 de la rue Olivier-de-Serres et du 20 rue de la Sa�da, dans le 15e arrondissement.

Monsieur DARGENT, vous avez la parole.

M. Claude DARGENT. - Madame la Maire, chers coll�gues, le d�part de l'important projet de reconstruction des �coles maternelles et �l�mentaires du 99 rue Olivier de Serres a �t� donn� en mars 2009.

Il comprend l'extension des capacit�s d'accueil, la mise aux normes du service de restauration, la mise en accessibilit� et plus globalement la cr�ation de deux �tablissements scolaires modernes, dignes du d�but du XXIe si�cle.

Deux d�lib�rations ont d�j� �t� vot�es en notre Conseil � ce sujet et il faut rappeler ici qu'il s'agit d'un projet majeur de la mandature, tant pour le 15e arrondissement que pour Paris.

Au demeurant, les projets qui se rapportent � cette reconstruction ont fait l'objet d'un vote � l'unanimit� au Conseil d'arrondissement du 15e.

Il faut dire que la Droite du 15e a beaucoup � se faire pardonner concernant cet �tablissement scolaire, situ� pr�s du boulevard des Mar�chaux, au c?ur d'un des quartiers populaires du 15e. La Droite l'a laiss� en effet de longues ann�es � l'abandon.

Il �tait donc souhaitable de sortir de cette situation.

C'est une op�ration de 35 millions d?euros que nous �tudions ici, ce qui est loin d'�tre n�gligeable, chacun en conviendra en cette journ�e de votes budg�taires, qui aboutira � cr�er deux classes suppl�mentaires en maternelle et trois en �l�mentaire.

Cette �cole verra donc sa capacit� d'accueil augmenter d'un tiers. Il s'agit l� d?une premi�re r�ponse � l'accroissement de la population d?�ge scolaire que l'on constate et que l'on pr�voit dans le 15e arrondissement.

Cela me permet un commentaire sur l'accueil de la population scolaire dans cet arrondissement, puisque la Majorit� locale r�clame � corps et � cris un nouvel �tablissement �l�mentaire.

Depuis qu?elle se trouve dans l'Opposition au Conseil de Paris, la Droite du 15e est devenue en effet tr�s g�n�reuse sur les �quipements qu'il conviendrait d'attribuer � cet arrondissement.

Il faudrait � l'entendre dans le 15e une nouvelle �cole, un nouveau coll�ge un deuxi�me conservatoire, etc. Tout cela doit �tre �tudi� mais, dans l'esprit de rigueur budg�taire dont se r�clamait d'ailleurs M. LEGARET ce matin, je voudrais souligner ici que l'accroissement des capacit�s d'accueil de cet �tablissement �quivaut d'ores et d�j� � la cr�ation d'un tiers d'une �cole suppl�mentaire dans le 15e arrondissement.

C'est donc une premi�re r�ponse pratique et imm�diate � l'augmentation des effectifs, qui �vite d'ailleurs de se perdre dans des d�bats imm�diats sur le lieu d'implantation de cette �ventuelle future �cole, un point sur lequel ses partisans sont tr�s divis�s.

D'autre part, une r�vision de la carte scolaire constituerait une autre r�ponse � la question de l'accueil dans les �tablissements scolaires du 15e arrondissement. Il existe en la mati�re des in�galit�s qui peuvent �tre r�sorb�es � l'occasion.

Cela ne signifie pas que la cr�ation d'une �cole suppl�mentaire doive �tre �cart�e, mais elle ne peut � mon sens �tre envisag�e que lorsque les autres moyens auront �t� mis en ?uvre.

N'oublions pas qu'il ne suffit pas que la Ville de Paris construise des b�timents, encore faut-il que l'�tat y nomme des professeurs des �coles, ce qui, en cette p�riode de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, est pour le moins incertain.

Cette r�novation va donc permettre un accroissement notable des capacit�s d'accueil.

Je voudrais, pour terminer, souligner combien cette d�lib�ration est �galement exemplaire sur le fond et sur la m�thode.

Anne HIDALGO, premi�re adjointe au Maire de Paris et Colombe BROSSEL, en charge de la vie scolaire et de la r�ussite �ducative, ont en effet souhait� associer � la r�flexion l?ensemble de la communaut� �ducative : directrice, enseignants, animateurs, personnels de service, parents mais aussi �l�ves, les premiers concern�s.

Il y a eu mise en place d'ateliers de sensibilisation � la Ville et � l'architecture par le C.A.U.E., le Conseil d'architecture, d?urbanisme et d?environnement avec des CM2.

Tout cela a d�bouch� sur un certain nombre de r�alisations, ce travail remarquable a �t� r�compens� puisque le 99, Olivier-de-Serres a �t� la seule �cole �l�mentaire � se voir d�cern�e le label �co-�cole.

Tout cela me para�t aussi � remarquer.

Pour conclure, importante pour le 15e arrondissement sur le fond et exemplaire dans sa m�thode, nous sommes l� en face d'une d�lib�ration qui, me semble-t-il, a toutes les raisons d'�tre vot�e tr�s largement par notre Assembl�e.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup, Monsieur DARGENT.

Je donne la parole � Gilles ALAYRAC.

M. Gilles ALAYRAC. - Madame la Maire, mes chers coll�gues, mon intervention sera br�ve mais pas moins �logieuse pour le travail qui est en train d'�tre accompli par vous-m�mes, Madame HIDALGO, de concert avec Colombe BROSSEL, au nom de notre municipalit�, sur cette op�ration de reconstruction et d'extension d?un vaste groupe scolaire du 15e arrondissement.

Nous sommes aujourd'hui confront�s � des locaux anciens, inconfortables, peu esth�tiques, je dirai m�me qui donnent parfois une image de d�solation.

Ce vaste projet de travaux sera, je le souligne, le plus important de la mandature pour le 15e arrondissement, en termes d'infrastructures scolaires.

La communaut� scolaire ne peut que se r�jouir du choix qui est fait, � la fois de revaloriser les espaces paysagers existants, tout en augmentant la capacit� d'accueil du 20, rue de la Sa�da et du 99, rue Olivier-de-Serres, passant ainsi de 6 � 8 classes pour la maternelle et de 9 � 12 pour l'�l�mentaire.

Autour du projet, on rel�vera �galement un choix tout � fait int�ressant, celui d'actions p�dagogiques sur la biodiversit� et l'alimentation, mais aussi une dynamique qui sera la poursuite du travail d�j� accompli aujourd'hui par les �l�ves sur le d�veloppement durable.

La deuxi�me particularit� de ce dossier tient dans la d�marche retenue, et que je veux saluer, d'associer � ce vaste projet de reconstruction, dans une v�ritable concertation, l'ensemble de la communaut� scolaire, sans oublier les enfants eux-m�mes qui travaillent sur des maquettes et qui vont rencontrer les architectes. Ceci, � ma connaissance, ne s'est jamais fait � Paris, et on ne suivra qu'avec int�r�t le d�veloppement de cette d�marche.

La Droite du 15e arrondissement a cr�� une sorte de pol�mique sur la non-consultation du conseil de quartier, pol�mique � mon sens bien inutile puisque celui-ci devra et sera bien entendu consult�, mais qu'on laisse d'abord la communaut� scolaire d�battre de ce projet et en discuter : c'est l� le bon ordre des choses.

Je profite enfin de ce d�bat pour rappeler qu'� proximit� imm�diate de ce groupe scolaire, se trouve la voie ferr�e de la petite ceinture, toujours pas am�nag�e et toujours pas accessible aux promeneurs. Il pourrait pourtant s'agir l� pour les enfants du quartier et de cette �cole d'un espace tout � fait utile car offrant une v�g�tation abondante et vari�e en milieu urbain.

Qu'est devenue la convention sign�e entre R.F.F. et la Ville il y a maintenant plus de trois ans ? La promenade verte reliant le parc Andr�-Citro�n et le parc Georges-Brassens se concr�tisera-t-elle un jour ? Il faut vraiment que R.F.F. bouge sur ce dossier et se d�cide � travailler de concert avec notre Municipalit�.

Mais en attendant, mes chers coll�gues, merci � la Ville pour cette belle op�ration pour le groupe scolaire Sa�da-Olivierde-Serres.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup, Monsieur ALAYRAC.

Monsieur MENGUY, vous avez la parole.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers coll�gues, voil� un beau projet pour une �cole du 15e, et les �lus, quels qu'ils soient, d'arrondissement, sont �videmment unanimes pour saluer que l'�cole 99, Olivier-de-Serres puisse faire peau neuve avec une r�elle ambition.

Nous nous f�licitons d'autant plus que pour la deuxi�me ann�e cons�cutive, il faut pr�ciser les propos qui ont �t� tenus pr�c�demment, l'�cole a obtenu le label d'�co-�cole.

Pour autant, je crois que ce genre d'op�ration doit attirer l'attention des �lus que nous sommes sur un certain nombre de points.

Tout d'abord, cela n'a pas �t� abord� dans les prises de parole, la question du chantier, qui sera tr�s important et qui impactera �videmment, tant sur la communaut� scolaire que sur les familles, ainsi que sur les habitants. Nous ne sommes pas na�fs : nous savons que ces travaux entra�nent des nuisances mais il conviendra � l'avenir, et je crois sur l'exemple d'autres chantiers qui ont d�j� eu lieu dans l'arrondissement et ailleurs, que nous soyons le plus possible vigilants et que nous accompagnions au mieux ce chantier.

Cela pose aussi la question du chantier c�t� rue de la Sa�da qui, un peu comme la rue Olivier-de-Serres, mais peut-�tre d'autant plus, est une rue �troite et forc�ment, entra�nera des g�nes tout � fait cons�quentes pour les riverains.

Alors, autre point, c'est la question de la petite ceinture. Oui, nous sommes toutes et tous mobilis�s pour que la petite ceinture ferroviaire du 15e puisse �tre r�am�nag�e, et l'ouverture qui est donn�e par les travaux de l'�cole Olivier-de-Serres est une bonne opportunit�. La seule chose est que nous n'avons pas la m�me visibilit� que vous sur les relations entre la Ville et R.F.F., et je crois savoir que R.F.F. attend toujours la r�ponse de la Ville de Paris en la mati�re.

Autre point �galement, c'est la concertation. Je suis toujours amus� de voir avec quelle malice la Gauche parisienne manie le terme de concertation et jongle avec les conseils de quartier. Quand �a l'arrange, les conseils de quartier doivent �tre consult�s tr�s t�t en amont d'une op�ration, et quand �a l'arrange moins, on attend en disant qu'il faut encore r�fl�chir.

C'est exactement l?exemple du 99 Olivier-de-Serres. Pourquoi ? Parce que nous avions pr�vu une r�union du conseil de quartier pour pr�senter le projet aux habitants, parce qu'il n'y a pas que les professionnels de l?�ducation, il n?y a pas que les familles : il y a les habitants en g�n�ral.

De quel d�sappointement n'avons-nous pas �t� t�moins lorsque nous avons d� constater que la DASCO n'avait pas eu l'autorisation par sa hi�rarchie de venir pr�senter en conseil de quartier, devant les habitants, ce projet !

Ce projet, pourtant, a fait l'objet d'autres pr�sentations pr�c�dentes, que ce soit dans le 15e, mais �galement � l?H�tel de Ville o� on a m�me eu droit � une grand-messe organis�e par la premi�re adjointe et l'adjointe comp�tente pour pr�senter un projet qui finalement n'a pas beaucoup �volu� en plusieurs mois.

Alors oui, nous le disons, la concertation est largement incompl�te. Le maire du 15e, Philippe GOUJON, comme le d�put� de la circonscription, Jean-Fran�ois LAMOUR, et l'ensemble des �lus du 15e appellent et demandent que ce projet se fasse en toute transparence et que les habitants puissent �galement avoir toutes les informations dans les temps et ne se voient pas pr�senter un projet tout ficel�.

Enfin, je conclurai mon propos de fa�on plus globale en me r�jouissant que la Gauche parisienne r�alise et se rende compte enfin, enfin, pourrions-nous dire, que lorsque la population �volue dans un arrondissement, il faut que les services publics suivent, en particulier en mati�re d'�coles. Ce sont des remarques qui ont d�j� �t� faites par les �lus de l'opposition municipale mais �galement par les syndicats de l'�ducation nationale lors du dernier C.D.E.N. Rappelez-vous, Madame BROSSEL, votre attention a �t� appel�e sur le fait que lorsque la population augmente dans un arrondissement, il faut que les services publics suivent.

Nous nous r�jouissons donc que nos coll�gues de gauche du 15e nous rejoignent dans ce combat pour les �coles, mais �galement pour les services publics, pour la s�curit� et pour la propret�. Pourquoi pas un jour, les �l�ves habitant en bas de la rue Olivier-de-Serres pourront-ils se rendre � leur �cole en minibus �lectrique, qui fait �videmment partie de ce combat d'un quartier globalement desservi en services publics alors que la population augmente.

Vous le voyez, mes chers coll�gues, ce projet du 99 Olivier-de-Serres, c'est un signe envoy� � la communaut� �ducative, un signe envoy� aux familles.

Je n'oublie pas �galement, pour la communaut� �ducative, toute la probl�matique des logements de fonction puisque le 99 Olivier-de-Serres a �t� impact� par la mauvaise gestion de la Ville de Paris en la mati�re.

Vous le voyez, mes chers coll�gues, ce projet a un bel avenir ; nous devons le porter mais nous devons le porter intelligemment et pas id�ologiquement, et c?est ce � quoi nous serons particuli�rement vigilants pour la Droite parisienne.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme Colombe BROSSEL pour vous r�pondre.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, au nom de la 7e Commission. - Merci beaucoup, Madame la Maire.

Trois mots d'abord, un mot moins � l'attention des �lus du 15e qu'� l'attention de l'ensemble des �lus, puisque les �lus du 15e sont d�j� fortement sensibilis�s et mobilis�s sur cette question, pour dire que ce projet, au-del� du structurel du projet, je le rappelle, je l'ai d�j� dit dans cet h�micycle, c'est le projet le plus lourd pour la Ville de Paris en terme de restructuration d'une �cole. Ce projet se situe dans le 15e, c'est vous dire l'attachement que nous avons � la qualit� de l'accueil des enfants du 15e dans leurs �coles.

Mais au-del� de cela, il y a en effet une vraie particularit� qui est, et pour Anne HIDALGO et pour moi-m�me, l'exp�rimentation, et nous l'esp�rons le d�but d'une grande s�rie, d'une concertation qui permette d'associer, bien au-del� des acteurs institutionnels, quelle que soit la forme institutionnelle qu'ils repr�sentent, les usagers des services publics et cette partie des usagers que nous oublions trop souvent car ils sont loin d'avoir le droit de vote, qui sont les enfants.

Au-del� de cela, s'appuyant sur le travail vraiment exemplaire r�alis� au sein de cette �cole, tant par les �quipes enseignantes que par les �quipes p�ri et extra scolaires qui travaillent avec les enfants, c'est effectivement un projet particulier, un projet adapt� qui a permis de travailler � la r�alisation d'une charte de propositions avec l'ensemble des usagers de cette �cole, les parents, les �quipes p�dagogiques, et �videmment en accompagnement des services de la Ville DPA et DASCO, le C.A.U.E. de Paris qui va intervenir afin de travailler sur une p�dagogie particuli�re autour de la biodiversit� du jardin et des questions d'alimentation.

Ce sont les �l�ments qui ont �t� travaill�s dans cette charte qui ont �t� pris en compte par le projet avant sa validation en comit� de lancement. De la m�me mani�re, nous travaillerons � ce que les projets sur lesquels travaillent en ce moment les cinq �quipes d?architectes s�lectionn�es par la premi�re phase du jury puissent avoir un dialogue avec l'ensemble de ceux qui fr�quentent cette �cole.

Et d'autres choses vont �tre faites, un travail avec les architectes, notamment via le C.A.U.E. va permettre de travailler en amont avec les enfants afin de pouvoir leur donner les outils pour travailler et nourrir la r�flexion, et tous les services de la Ville que ce soit �videmment la DASCO mais �galement la DEVE, la DPE, la DVD travaillent avec les parties prenantes.

C'est donc un projet qui au-del� de son aspect structurel est un projet particulier, sur lequel nous souhaitons nous appuyer pour travailler plus largement.

Deuxi�mement, un certain nombre d'inqui�tudes ont pu �merger sur le suivi des chantiers, le suivi des travaux, la rue de la Sa�da, nous avons mis en place un comit� de pilotage et �videmment ces questions seront abord�es et trait�es au sein de ce comit� de pilotage qui est le bon lieu pour que s'y expriment ces questions et que nous y trouvions des r�ponses ensemble.

Enfin, et je terminerai par l�, en regrettant la virulence � mon avis d�plac�e des propos de M. MENGUY. On entend parler d'absence de transparence, de mauvaise gestion, de concertation qui n'en serait pas mais qui serait une grand-messe. Je ne r�pondrai pas � tous cela parce que je pense que ce serait de la pol�mique inutile.

En politique, il y a des questions de temps et je ne voudrais pas que vous soyez le seul � �tre rest� dans un temps finalement un peu lointain, voire un peu pass�iste pendant que l'ensemble de la communaut� scolaire se projette dans l'avenir et dans la r�alisation d'un projet, et que vous restiez seul au bord de la route avec vos regrets �ternels.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci. Ce serait tellement dommage.

Monsieur le Maire du 15e arrondissement, vous avez la parole.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - A l'instar des orateurs qui viennent de s'exprimer, je me r�jouis bien s�r de ce beau projet, et sans vouloir minimiser l'effort de la Ville, je constate n�anmoins que cet effort est balanc� sur deux mandatures. C'est l'effort peut-�tre le plus important pour une �cole � Paris sous cette mandature, mais je rappellerai n�anmoins � nos coll�gues que ce projet a commenc� � �tre envisag� en 2003.

Je consid�re donc que ce projet est �tal� sur deux mandatures et que d'ailleurs mes pr�d�cesseurs et ceux de M. DELANO� avaient int�gr� auparavant d�j� dans ce groupe scolaire le lyc�e Fernand Holweck d�saffect�, donc des choses ont �t� faites � l'�poque. Il ne faudra pas moins de 10 � 12 ans, puisque ces deux �coles seront ouvertes en 2013 et 2015 pour que les enfants de ce secteur puissent �tre accueillis dans de bonnes conditions et m�me pour qu'on puisse en accueillir davantage.

Je regrette aussi que l?on ait perdu pr�s d'une ann�e parce que le conseil de quartier comme l'a dit si justement M. MENGUY a eu l'audace de vouloir se saisir de ce sujet sans que la premi�re adjointe au maire de Paris puisse ma�triser l'ensemble des choses dans son bureau, et sans que le projet ait du tout �volu�. Nous avons perdu un an l�-dessus.

C'est vrai que le label Eco-Ecole a �t� donn�, d'ailleurs M. DARCOS et Mme JOUANNO �taient venu f�liciter cette �cole � ce sujet, et c'est une �cole tout � fait particuli�re puisque les �quipes enseignantes on m�rement r�fl�chi le travail p�dagogique pour que l'�cole soit non seulement r�alis�e selon les normes environnementales qui existent pour tous les b�timents que la Ville construit, mais aussi pour que l'apprentissage des enfants soit en phase avec l'�ducation du d�veloppement durable et c'est la raison pour laquelle la mairie du 15e a pay� des jardins et des serres.

Une surface fonci�re d'environ 2450 m�tres carr�s va �tre lib�r�e. Les �lus du 15e demandent � �tre associ�s � la r�flexion que la Ville ne manquera pas d?engager quant aux d�cisions en mati�re d?�quipements publics et espaces verts sur ce terrain ainsi lib�r�, parce que ce que nous voulons sur cet espace lib�r� dans un secteur qui comprend d'ailleurs �norm�ment de logements sociaux, c'est pourquoi aussi on agrandit cette �cole, ce sont des �quipements publics ou/et des espaces verts dans le prolongement de la coul�e verte qui j'esp�re pourra bient�t �tre r�alis�e si la Ville et R.F.F. arrivent enfin � se mettre d'accord. Dans l'attente de la r�alisation de ce grand projet et pour terminer, je regrette, c'est un petit regret mais nous y avons pourvu, que des moyens budg�taires sp�cifiques n'aient pu �tre allou�s � ce groupe scolaire pour des travaux d'urgence parce que d'ici 2013 et 2015, des enfants, la communaut� scolaire, les enseignants vont travailler dans ce groupe scolaire dans des conditions difficiles.

Comme la Ville n'a pas pu fournir de cr�dits suppl�mentaires, c'est sur l'�tat sp�cial du 15e arrondissement que j'ai pu financer des travaux qui seront d'ailleurs r�alis�s au cours de l'�t� 2010, de l'entretien courant et des travaux d'urgence, la r�fection des ouvrants du pr�au de l?�cole maternelle, la peinture du pr�au de l'�cole maternelle, la peinture des sanitaires de l'�cole �l�mentaire, la peinture du r�fectoire des deux �coles. Ainsi, les enfants qui conna�tront d�j� les d�sagr�ments des travaux ainsi que les enseignants ne doivent pas �tre d�favoris�s trop lourdement et p�tir d'une double peine en quelque sorte.

Nous serons tr�s vigilants et nous nous r�jouissons malgr� ces quelques difficult�s, que cette �cole puisse voir le jour. Je rappelle pour conclure que la Ville de Paris nous avait promis en fin de mandature, la restructuration d'un autre groupe scolaire dans le 15e, le groupe Dupleix-Cardinal Amette, et que nous attendons avec impatience les projets de la Ville.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Pourquoi voulez-vous reprendre la parole, Monsieur MENGUY ? Vous avez �t� mis en cause par qui ? Par Mme BROSSEL ? Elle n'a pas �t� gentille, elle a juste dit qu?elle n?�tait pas d?accord avec vous. C?est une mise en cause ?

Allez-y, Monsieur MENGUY, dites-nous pour vous d�fendre ce que vous avez � dire puisque vous avez �t� mis gravement en cause, ce qui justifie une prise de parole.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Madame BROSSEL, malgr� tout le respect que j'ai pour vous, vous avez �t� un peu l�g�re. Deux r�unions de pr�sentation � presque 6 mois d'intervalles, tant�t dans le 15e pour la communaut� scolaire et les �lus, tant�t � l?H�tel de Ville alors qu?en six mois le projet n'a re�u aucune modification.

Et puis quatre mois apr�s, un conseil de quartier organis� pour apprendre la veille de la r�union publique que finalement personne ne viendra pr�senter le projet. On a regrett� que vous ne veniez pas pour dire aux habitants et expliquer pourquoi il n'y aurait pas de respect de l'ordre du jour, et finalement pas de r�union publique.

Si c'est en r�f�rence � cela que vous dites que je serai sur le bord du chemin, je pr�f�re �tre sur mon bord que sur votre bord.

Quant � la virulence de mes propos, si la Gauche d�fendait l'�cole � Paris avec autant de virulence, on n'en serait pas l�.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Cela s'appelle une explication de vote qui avait d�j� �t� faite. Je vais passer au vote sur ce beau projet, projet sur lequel l'ensemble de la communaut� scolaire se r�jouit et participe extr�mement activement.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 81.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. Je m'en r�jouis. (2010, DPA 81).

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
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