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2017 SG 26 - Communication de la Maire : "Soutenir et renforcer la vitalité commerciale de Paris" (suite).


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - La parole est � vous, Monsieur LE RESTE.

M. Didier LE RESTE. - Merci, Madame la Maire.

Au regard des temps impartis, je vais concentrer mon propos sur les enjeux autour des commerces de bouche, d'abord pour revenir sur la multiplication des magasins de grandes enseignes de la distribution alimentaire. Ces multinationales imposent une concurrence outranci�re � des commer�ants ind�pendants de proximit� qui ne peuvent pas rivaliser avec elles.

Cette concurrence n'est pas plus favorable aux consommateurs car les prix pratiqu�s dans ces magasins sont relativement �lev�s pour des produits qui sont souvent de qualit� m�diocre. De plus en plus les Parisiennes et Parisiens aspirent plut�t � consommer des produits locaux de qualit�, qui ne sont pas forc�ment plus chers. Ils peuvent m�me �tre moins chers d�s lors que l'on privil�gie les circuits courts.

C'est la vision que portent plusieurs collectifs d'habitants et plusieurs acteurs de l'�conomie sociale et solidaire. Comme dans le 20e arrondissement, une mobilisation est en cours contre l'arriv�e d'un Carrefour et, comme dans le 10e arrondissement, le collectif "Stopmonop" a r�ussi � emp�cher l'installation d'une grande surface au profit d'un projet de halle alimentaire. Ce m�me collectif a d'ailleurs propos� ce projet de halle alimentaire dans le cadre du budget participatif.

C'est dans cette perspective que le groupe Communiste - Front de Gauche a fait adopter une d�lib�ration � l'unanimit� du Conseil de Paris. Cette d�lib�ration a cr�� un dispositif "Les 4 saisons solidaires" pour promouvoir le droit � une alimentation saine et accessible � toutes et � tous, dans les quartiers "politique de la ville". Cette d�lib�ration visait notamment � soutenir deux exp�rimentations, l'une dans le 14e arrondissement, l'autre dans le 10e arrondissement. En novembre, nous avons d'ailleurs vot� une subvention d'�quipement � "Paris Habitat" pour l'am�nagement de ce local. Parall�lement � cette d�marche, le projet d�pos� par le collectif "Stopmonop" a connu un succ�s important et a �t� vot� deuxi�me projet, laur�at du budget participatif du 10e arrondissement pour le budget 2017. Mais depuis, le porteur de projet n'a eu aucune information de la part de la Ville, malgr� ses nombreuses interpellations. Si redondance il y avait entre les deux d�marches, il aurait fallu ne pas soumettre au vote du budget participatif le projet du collectif "Stopmonop", et estimer que cela �tait d�j� trait� par la Ville. Le vote positif au budget participatif doit impliquer une r�action de la Ville et permettre � minima de venir acc�l�rer ou renforcer l'ampleur de projets si ceux-ci sont d�j� en cours. L'inverse revient � dire que la Ville de Paris m�ne la m�me action, quel que soit le r�sultat du vote au budget participatif. Il serait dommageable que l'on ne tienne aucun compte du vote des habitants. On dit qu'il y aurait aussi des blocages techniques, cela m�me qui avait �t� point� par le rapport de l'I.G.V.P. La Ville n'a pas cherch� � les anticiper en travaillant avec le porteur de projet. Ce blocage est d'autant plus incompr�hensible que le projet similaire du 14e arrondissement doit �tre soutenu � hauteur au bas mot de 800.000 euros sans aucune r�serve. C'est incompr�hensible et s'il y a des raisons cach�es, il faut qu'on le sache. Merci.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur LE RESTE.

La parole est � M. BOURNAZEL. Il vous reste 3 minutes 45.

M. Pierre-Yves BOURNAZEL. - Merci.

Madame la Maire, mes chers coll�gues, la vitalit� du commerce � Paris, c'est d'abord une densit� et une �me � pr�server. Le co�t des loyers �tant souvent un frein � l'installation, je salue d'abord la mise en place des contrats de revitalisation artisanale et commerciale avec la SEMAEST, et les pratiques d�velopp�es avec les bailleurs sociaux pour rendre accessibles leurs commerces en pied d'immeuble. Ces deux dispositifs compl�mentaires au plan "Vital'Quartier" vont dans le bon sens.

Mais, il y a urgence � agir. Et notamment je pense � deux quartiers du 18e, Ch�teau-Rouge et Amiraux-Simplon, qui attendent depuis longtemps une action soutenue et durable pour du commerce diversifi� et de qualit�, notamment du commerce de bouche et � vocation culturelle, afin de lutter soit contre la mono activit�, soit contre les rideaux ferm�s.

J'en profite d'ailleurs pour demander, devant M. le Repr�sentant du Pr�fet de police, la fermeture administrative de ces commerces, souvent ces faux commerces, qui nuisent � ces quartiers qui abritent du prox�n�tisme ou du trafic de drogue.

La vitalit�, c'est aussi l'accessibilit� des commerces. Accessibilit� horaire d'abord pour laquelle l'ouverture des commerces 12 dimanches par an constitue une avanc�e. Les faits sont l�, l'ouverture dominicale est un succ�s commercial tir� notamment par les touristes pour qui c'est une activit�.

L'attractivit� touristique autour du shopping de luxe, des cosm�tiques, de la mode ne doit pas �tre n�glig�e quand on r�alise que le shopping repr�sente 30�% des d�penses des touristes chinois. Elle profite aux Parisiennes et Parisiens, � notre �conomie, et cela cr�e de l'emploi. Il faut aller plus loin maintenant, en classant l'ensemble du territoire parisiens en zone touristique internationale.

L'accessibilit� commerciale, c'est aussi son organisation dans l'espace, car elle structure la vie de nos quartiers. Nos rues commer�antes sont autant d'espaces de vie, d'espaces de rencontre du voisinage, le lien social s'y d�veloppe et se nourrit dans nos quartiers, dans nos villages autour des march�s, des enseignes des rues commer�antes. Ainsi, on peut attendre de la revitalisation commerciale aussi une revitalisation du lien social. Nous serons attentifs � cet effet.

Ensuite, la vitalit� commerciale, c'est aussi le soin apport� � la qualit� des commerces. A ce titre, je salue l� aussi la cr�ation des march�s "bio" qui vont dans le bon sens.

En revanche, pour les march�s temporaires, je pense que Paris gagnerait � collaborer plus �troitement avec les associations et chambres consulaires pour faire b�n�ficier � des commer�ants et artisans de la qualit� de l'�crin unique que constituent nos rues parisiennes.

J'esp�re voir aussi, d�s la fin de la convention d'occupation avec "Loisirs Associ�s", des artisans d'art, des cr�ateurs de la mode et du "design", des inventeurs d'objets connect�s prendre la place des vendeurs de coques de smartphones. La Ville, avec courage, doit faire le choix du "Made in Paris" plut�t que du "Made in China". C'est cela qui participera concr�tement � notre vitalit� commerciale et b�n�ficiera aux Parisiennes et Parisiens, � tous les touristes, aux commer�ants et aux artisans et producteurs.

Mais la vitalit� doit rimer aussi avec la r�activit�. Je voudrais parler l� quelques instants de la situation �conomique de nos kiosquiers. Elle est tr�s difficile et ce, malgr� les subventions de la Mairie. Ils ne demandent pas � vivre sous perfusion, mais de leur travail, de leur commerce. Mais, � l'heure du "selfie", du t�l�phone portable et de la presse num�rique, ils ne vivent plus de la vente des cartes de t�l�phone ni des cartes postales ni de la presse.

Face � cette �volution soci�tale, la Ville doit faire preuve d'une plus grande r�activit� et lib�rer l'�conomie de nos kiosquiers en augmentant la liste et les volumes des produits hors presse qu'ils peuvent vendre, notamment la billetterie culturelle, la billetterie touristique, les titres de transport ou conciergerie de quartier. Nous aimons nos commer�ants, nous aimons nos artisans, il faut que nous les soutenions.

(Mme la Maire de Paris reprend place au fauteuil de la pr�sidence).

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur BOURNAZEL.

La parole est � M. Philippe DUCLOUX, dernier orateur, pour le groupe Socialiste et Apparent�s.

M. Philippe DUCLOUX. - Merci, Madame la Maire, je suis le dernier � intervenir. Plusieurs intervenants ont vant�, � juste titre, le dispositif "Paris'Commerces", qui tend � lutter contre la vacance des locaux du parc priv� comme ceux du parc des bailleurs.

Ces nouveaux outils permettront, je l'esp�re, de prot�ger le commerce de proximit�, la vitalit� commerciale de nos quartiers et l'artisanat. Je me joins � tous ceux qui ont reconnu l� une v�ritable innovation qui vise �galement � am�liorer la gestion des locaux en pied d'immeuble, et par extension la situation des commer�ants et des artisans Parisiens.

Je vais �galement f�liciter pour le prix de la baguette, le boulanger du 11e arrondissement qui a obtenu le troisi�me prix, il est sur le podium, peut-�tre que l'an prochain il sera en premi�re position. En tant que vice-pr�sident de la SEMAEST et ancien pr�sident, j'en profite pour saluer une nouvelle fois le travail exceptionnel qui est fait dans le domaine de la revitalisation commerciale et de la pr�servation du commerce de proximit�.

Elle a su s'imposer comme un acteur clef du d�veloppement �conomique � Paris.

Son savoir-faire est ind�niable, et j'esp�re qu'elle sera partie prenante du G.I.E. aussi bien pour partager ses comp�tences que pour assurer une action coordonn�e et coh�rente sur le territoire.

Je souhaite pour ma part revenir sur un autre aspect important de la politique men�e � Paris en faveur du commerce et de l'artisanat, avec le renforcement de l'attractivit� de nos march�s et la cr�ation de halles alimentaires.

Les d�l�gations de service public des 80 march�s alimentaires ont �t� renouvel�es pour y int�grer nos exigences en mati�re de d�veloppement durable et d'alimentation de qualit�.

Nous avons ainsi incit� les nouveaux d�l�gataires � mettre en place, par exemple la collecte des biod�chets, � r�server les emplacements pour les producteurs, ou encore lutter contre le gaspillage alimentaire en lien avec des associations locales.

Aussi, nous poursuivons notre action en cr�ant un service de livraisons propres en coh�rence avec la politique des d�placements que nous menons.

Vous l'aurez compris, mes chers coll�gues, nos march�s alimentaires sont la vitrine de l'exemplarit� que nous souhaitons et que vous souhaitez, Madame la Maire, pour votre ville. Exemplarit� dans l'application de notre politique environnement. Exemplarit� dans sa politique d'innovation et du service rendu aux Parisiens.

Nous voulons aussi que nos march�s, et notamment les march�s couverts, conservent leur vocation de lieux de vie. C'est pourquoi ces derniers �voluent progressivement avec l'installation d'espaces de restauration de qualit�, et de lieux de convivialit�.

Loin de nous contenter des march�s existants, nous d�ployons des lieux de vie et cela a �t� rappel� par certains de mes coll�gues, et de consommation l� o� la demande se fait le plus sentir comme dans mon arrondissement, le 11e, avec la cr�ation, je l'esp�re, d'un march� biologique place du P�re Chaillet, qui est v�ritablement une nouveaut� qui correspondrait aux besoins et � l'attente des habitants du 11e arrondissement, ou encore avec la cr�ation d'un march� en soir�e.

En effet, les Parisiennes et Parisiens sont toujours plus friands d'endroits conviviaux o� l'on peut acheter des produits de qualit�. Des produits biologiques ou issus de circuits courts, ou d'un espace de vie atypique.

En outre, par la cr�ation de nouveaux march�s, nous valorisons toujours plus les producteurs et l'agriculture responsable, tout en r�pondant � la demande des habitants.

Nous avons fait de m�me en d�veloppant la restauration de rue. Cette derni�re fait partie int�grante du paysage gastronomique parisien et l� encore, cela a �t� rappel� par certaines et certains, les Parisiens r�pondent avec enthousiasme � chacune des initiatives que nous accompagnons.

Avec une exp�rimentation des camions restaurants, un nouvel appel � projets va �tre lanc� tr�s prochainement pour une trentaine d?emplacements. Les laur�ats devront r�pondre � nos exigences en ce qui concerne la part des produits frais, l'accessibilit� des menus et le respect de l'environnement.

Depuis l'automne 2016, il existe l'�v�nement "La rue passe � table" que vous connaissez tous. Deux jeudis soir par mois sur l'esplanade entre les 11 et 20e arrondissements, des dizaines de stands proposent des plats fra�chement cuisin�s de qualit� aux Parisiens et aux visiteurs, touristes fran�ais ou �trangers sur notre march� tr�s connu, le march� de Belleville. Cette nouvelle fa�on de consommer faisant partie de la richesse gastronomique de Paris et de la vie de ces quartiers. Nous choisissons donc de les soutenir et de les promouvoir le plus possible.

Je terminerai mon propos en vous parlant des halles alimentaires r�pondant aux choix l� aussi des Parisiennes et Parisiens, tel qu'ils se sont exprim�s lors de l'�dition 2016 du budget participatif. Deux halles seront exp�riment�es dans les 10e et 14e arrondissements. Elles proposeront des produits de l'agriculture �coresponsable, avec pour objectif de rompre avec l'in�galit� sociale dans l'acc�s � l'alimentation de qualit�: circuit court, r�mun�ration juste des producteurs, transport � faible empreinte carbone, am�nagement exemplaire des lieux et volet �ducatif avec animation visant � faciliter l'acc�s � une alimentation saine pour les quartiers de la population jusque-l� exclue du bio par manque d'habitude autant que par manque de moyens.

Les halles alimentaires s'int�greront � la transition �cologique et seront des lieux de convivialit� autant que des surfaces de vente. Leur gestion sera assur�e par des porteurs de projet dont "Kelbongoo" dans le 10e arrondissement, qui est par ailleurs laur�at 2015 des troph�es parisiens de l'E.S.S.

Je vais conclure, Madame la Maire, en r�pondant � mes coll�gues qui se sont tout � l'heure exprim�s en disant que le projet qui nous est pr�sent�, c'est du creux. Toutes les interventions ont montr�, et la v�tre en particulier, que c'est un projet qui vise � d�velopper l'activit� �conomique � Paris et � favoriser les petits commer�ants et artisans de la Capitale.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Philippe DUCLOUX, nous avons - on peut l'applaudir bien s�r - termin� avec ce d�bat organis�. Je donne maintenant la parole � Olivia POLSKI pour r�pondre.

Mme Olivia POLSKI, adjointe. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers coll�gues, Paris a la chance, et nous le mesurons pleinement, d?�tre une ville extr�mement dynamique en mati�re de commerce.

Nous avons gagn� des commerces depuis plusieurs ann�es et nous voyons effectivement aujourd?hui, bien qu?il y ait des fragilit�s dans notre tissu commercial, combien nous sommes envi�s partout, non seulement en France, mais � l?international. Mais Paris, parce que le commerce n?est pas seulement du d�veloppement �conomique et de l?emploi, parce que c?est du quotidien, parce que c?est du service, parce que c?est du paysage de la rue, Paris veut s?engager encore plus loin, et la Maire de Paris, depuis le d�but de son mandat, porte avec vigueur, on va dire, cette exigence que nous avons � d�velopper, � pr�server ce commerce de proximit�.

Cette �conomie de proximit� a une importance vitale et aujourd?hui, nous vous avons montr� l?ensemble des outils qu?effectivement, nous avons choisi de d�velopper dans Paris. Bien �videmment, de nombreux outils ont d�j� �t� abord�s dans d?autres Conseils, et notamment par exemple, le Contrat "Paris'Commerces" au dernier Conseil de Paris, mais il s?agit aujourd?hui de vous montrer la coh�rence de notre action et de montrer qu?il ne s?agit justement pas de petites "mesurettes", mais que nous avons une vision et que la Maire de Paris vous propose cette vision qui est la pr�servation de la diversit� commerciale.

Aujourd?hui, le risque d?uniformisation des grandes m�tropoles et la question de la d�sertification commerciale des centres-villes n�cessitent une attention tr�s forte des �lus, avec un renforcement des dispositifs de protection du commerce de proximit�. La droite, on a pu le voir dans tous les d�bats que nous avons eus, est extr�mement mal � l?aise et elle est prise dans ses contradictions, parce qu?elle h�site en permanence entre cette id�e d?un lib�ralisme sur les questions de commerce et en m�me temps, la n�cessit�, le pragmatisme des �lus locaux qui voient bien qu?il y a besoin de r�gulation de la part des collectivit�s. Je les engage donc � un peu plus de coh�rence et � balayer devant leur porte.

En ce qui concerne la vitalit� de ce commerce, nous avons mis en place un nouveau dispositif qui s?appelle "Paris?Commerces", qui va nous permettre - et cela a �t� beaucoup d�velopp� - d?avoir une strat�gie � la fois dans le parc priv� et dans le parc public, avec la mise en place de ce G.I.E. L?id�e, �videmment, ce n?est pas de rajouter de la lenteur, mais au contraire d?�tre plus efficace, � la fois en mati�re d?attribution, mais aussi �videmment en mati�re d?attention port�e � la fois aux gens, aux commerces install�s, mais aux loyers, bien �videmment.

Les maires d?arrondissement seront pleinement associ�s � ce dispositif, cela a �t� �voqu�, mais nous envisageons aussi �videmment un coll�ge d?experts, dont la C.C.I.P. et la C.M.A. seront parties prenantes. Et �videmment, ce travail ne pourra se faire pertinemment qu?avec les professionnels concern�s.

Je veux aussi dire qu?� travers ce Contrat Paris Commerces et ce dispositif de "Paris?Commerces", c?est un engagement tr�s fort de la Maire de Paris dans les quartiers populaires, puisque, vous l?avez vu, les 12 p�rim�tres concern�s sont essentiellement en p�riph�rie, m�me s?il y en a d?autres ailleurs, et que c?est pour nous un engagement tr�s fort en direction des habitants de ces quartiers et que nous voulons leur envoyer un message important sur le fait que nous sommes extr�mement vigilants pour leur vie quotidienne et leur environnement.

Le G.I.E. va donc int�grer dans les missions l?ensemble des priorit�s municipales, et notamment en termes d?artisanat, de d�veloppement de l?�conomie sociale et solidaire, d?installation de m�decins en secteur 1. Et donc, pour r�pondre au premier v?u du groupe GEP sur les objectifs du G.I.E., j?�mets un avis favorable � ce v?u.

En ce qui concerne le deuxi�me v?u du groupe GEP, nous proposons un v?u de l?Ex�cutif qui pr�cise que le pilotage se traduira par la pr�sence d?�lus du Conseil de Paris dans ce C.A. du G.I.E., et notamment des pr�sidents de groupe, ce qui permet de r�pondre aussi au v?u d�pos� par le groupe des R�publicains. Et puis, nous mettrons en place un comit� de pilotage pour articuler les actions de ce G.I.E. avec celles des maires d?arrondissement, et �videmment celles de la SEMAEST, et j?en profite pour saluer la pr�sidente, tr�s engag�e sur ces questions, Jo�lle MOREL�; donc de bien r�ussir � tout articuler ensemble. La cr�ation de ce G.I.E., tout comme le Contrat "Paris'Commerces", sont des outils uniques en France, que nous sommes les premiers � tester et � mettre en ?uvre, avec toujours cet objectif de maintenir un tissu commercial de proximit� qui fait la richesse de Paris.

En compl�ment de ces dispositifs, nous soutiendrons notre �conomie de proximit� par la promotion de nos savoir-faire, en mettant en ?uvre - cela a �t� dit, effectivement - le label "Fabriqu� � Paris", et je tiens � remercier Nicolas BONNET pour son implication tr�s forte dans ce dossier.

Pour r�pondre au v?u du groupe PC - Front de Gauche relatif � l?installation de la halle de "Kelbongoo" dans le 10e, je voulais vous informer que cette entreprise a fait l?objet d�j� d?une aide indirecte de la Ville � l?immobilier d?entreprise de 196.000 euros afin de permettre des travaux d?investissement dans les locaux. "Kelbongoo", en tant qu?entreprise, est soumise � la r�gle europ�enne des minima, qui plafonne � 200.000 euros les aides qu?elle peut recevoir sur trois exercices fiscaux. Je ne peux donc, pour ces raisons, r�pondre favorablement � cette partie de votre v?u.

En ce qui concerne la demande d?organisation d?une r�union avec "Kelbongoo" et le collectif "Stopmonop" d?une part, et la mise en place d?un autre comit� de pilotage � l?alimentaire, je vous confirme mon engagement d?organiser ces rendez-vous avant l?�t�, et je crois que nous avons d�j� commenc� � monter ces r�unions. En cons�quence, je vous demande de bien vouloir retirer votre v?u.

Je terminerai mon propos en rappelant que l?ensemble de la politique qui est mise en place va s?appuyer sur un budget tr�s important de plus de 53 millions d?euros pour l?ensemble de la mandature, qui permettra d?agir partout o� les Parisiens et les Parisiennes ont besoin, et particuli�rement - on l?a dit - dans les quartiers populaires. Il est de notre responsabilit� d?accompagner la politique de revitalisation de ces quartiers, mais aussi �videmment de simplifier - cela a �t� �voqu� - la vie des commer�ants partout dans Paris. Une d�marche en mati�re d?innovation et de simplification administrative est en ?uvre et nous la poursuivrons.

Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup pour cette r�ponse efficace et tr�s contenue dans le temps. Merci, Olivia, merci � chacune et chacun des orateurs.

Je vais mettre aux voix � pr�sent les v?ux et les amendements.

D?abord, je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��1 d�pos� par le groupe Ecologiste de Paris, avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est adopt�. (2017, V. 98).

Je mets aux voix, � main lev�e, l?amendement n��86 au v?u n��2 d�pos� par le groupe les R�publicains avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

L'amendement n��86 est rejet�.

En r�ponse au v?u n��2, l?Ex�cutif a d�pos� un v?u n��2 bis. Le v?u n��2 du groupe Ecologiste de Paris est-il maintenu�? Je ne crois pas. Voil�, il est retir�.

Et donc, je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��2 bis de l?Ex�cutif, bien s�r avec un avis favorable.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u est adopt� � l'unanimit�. (2017, V. 99).

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��3 d�pos� par le groupe Communiste - Front de Gauche, avec une demande de retrait.

Monsieur Didier LE RESTE�?

M. Didier LE RESTE. - Merci, Madame la Maire, m�me si je ne suis pas globalement satisfait de la r�ponse d?Olivia POLSKI, comme une date a �t� fix�e pour le comit� de pilotage des Halles alimentaires et une autre pour la r�union du groupe de travail avec "Kelbongoo", on retire notre v?u.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Didier LE RESTE, et au groupe Communiste - Front de Gauche. Le v?u n��3 est donc retir�.

Comme il s?agit d?une communication, il n?y a pas de vote sur la communication, mais je vous remercie pour avoir port� ce sujet essentiel pour la vitalit� �conomique et sociale de notre Capitale, et pour son �me, puisqu?une grande partie de l?�me de Paris est bien s�r li�e � la qualit� de ses commerces de proximit� et � son artisanat.

Mai 2017
Débat
Conseil municipal
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