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2010, CAB_MA 28 - Signature de conventions de partenariat avec les Régions Guadeloupe et Martinique.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration CAB_MA 28. Il s'agit d'une signature de convention de partenariat avec les R�gions Guadeloupe et Martinique.

Je donne la parole � Mme Genevi�ve BERTRAND.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Madame la Maire.

Je voudrais pouvoir me r�jouir sans r�serve du projet de d�lib�ration relatif � la signature de deux conventions de partenariat avec les r�gions Guadeloupe et Martinique mais, avant d?en venir au fond, je souhaite m'arr�ter un instant sur la proc�dure pour m'�tonner de l?itin�rance de cette d�lib�ration, ou de l'itin�raire voyageur.

Pourquoi n'a-t-elle pas �t� examin�e dans le cadre de la 8e Commission, celle qui, en pr�sence de Pierre MANSAT, traite de l'intercommunalit� ? Car il s'agit bien, n?est-ce pas, sans doute possible, de protocoles de coop�ration, comme la Ville de Paris en a d�j� sign� 15 ou 20 ou plus avec les Communes voisines de Paris et avec au moins 2 D�partements de la petite couronne.

A d�faut, en ent�rinant les �normes efforts accomplis par la D�l�gation g�n�rale de l'Outre-mer, remarquablement pilot�e par Jean-Claude CADENET et son �quipe, dans les domaines culturels, de rayonnement international et de francophonie, ces conventions de partenariat auraient pu �tre examin�es en 9e Commission, comme le sont d?ailleurs la plupart des d�lib�rations concernant les subventions � de nombreuses associations culturelles et sportives, ce qui aurait d�j� r�duit l'angle d'attaque de leur examen aux expositions, aux festivals, au Carnaval tropical, �v�nement prodigieux s'il en est, aux comm�morations, � des projections et d�bats de films.

En lieu de quoi, c'est en 7e Commission, qui traite des dossiers de jeunesse et de sport notamment, que l'on a retrouv� la d�lib�ration introuvable !

Limiter l'angle d'examen de documents aussi importants aux paragraphes relatifs au sport contient quelque chose de limit�, pas loin des pr�jug�s, voire des clich�s, car les ressources de ces r�gions, de nos r�gions ultramarines des Antilles fran�aises, d�passent de loin la seule contribution aux exploits, aux pratiques et aux �changes sportifs.

D'avance, je remercie Jean VUILLERMOZ pour la mise en valeur qu'il va avoir � faire des deux conventions qui couvrent un partenariat dans l'ensemble des domaines administratif, �conomique, social, sportif et culturel et qui se d�ploient tant � Paris que dans les deux collectivit�s d'Outre-mer.

Pour les deux r�gions, Guadeloupe et Martinique, pour tous ceux ici et l�-bas qui ont au coeur le go�t de la r�ussite de liens �troits et fructueux, dans la reconnaissance absolue des f�condations r�ciproques, c'est avec un tr�s grand plaisir et beaucoup d'espoir que je soutiens l'initiative d'une coop�ration territoriale renforc�e avec la collectivit� parisienne, dans l?attente toutefois que des coop�rations de m�me nature soient formalis�es, aussi prochainement que possible, avec les deux autres r�gions fran�aises d'Outremer que sont la Guyane et la R�union.

Je vous remercie.

(Applaudissements).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci � vous, Madame BERTRAND.

Jean VUILLERMOZ va r�pondre, je n?en doute pas, excellemment.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je ne sais pas si je vais �tre excellent. En tous les cas, merci, Madame la Maire.

Je me r�jouis au m�me titre que vous, Madame BERTRAND, de cette d�lib�ration. Je vous rassure, je ne souhaite pas du tout prendre le travail � un autre maire adjoint. C'est vrai que, pour une grande part, vous avez raison : on peut se demander pourquoi cette d�lib�ration est soumise � la 7e Commission et je pr�sume que, dans l'avenir, une r�flexion sera men�e pour la proposer dans d'autres commissions.

Je veux simplement dire deux mots.

C'est �videmment une d�lib�ration � caract�re g�n�ral, donc transversale, qui touche d'autres domaines : le domaine administratif, social, culturel, �ducatif, �conomique et, �videmment et quelque part, un peu sportif, notamment en mati�re de places pour les jeunes et pour les comp�titions qui se d�roulent � Paris.

Deux mots.

Vous avez dit : pourquoi pas d'autres territoires ou d�partements d'Outremer ? Je pense que c'est une premi�re �tape et qu'il y en aura d'autres. Que cette d�lib�ration est le d�but d'un travail qui a �t� relativement long et qui se poursuivra.

Enfin, pour conclure, Madame BERTRAND, je crois que ce qui est le plus important dans cette d�lib�ration, c?est qu'elle existe et qu'elle soit vot�e.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup, Monsieur VUILLERMOZ.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration CAB_MA 28.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, CAB_MA 28).

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
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