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Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à un bilan de la fermeture des voies sur berges. Vœu déposé par l'Exécutif.


Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l'examen des v?ux nos 62 et 62 bis relatifs � un bilan de la fermeture des voies sur berges.

Ce n'est pas Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET qui prendra la parole, mais Jean-Fran�ois LEGARET.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Madame la Maire, mes chers coll�gues, il s'agit effectivement de la fermeture des voies sur berges. Comme vous le savez, elles sont ferm�es depuis le 1er septembre. La p�riode d'exp�rimentation de 6 mois est close.

Au terme de cette p�riode, le Pr�fet de police devait rendre des conclusions et il �tait question d'avoir un d�bat au Conseil de Paris au vu de ces conclusions.

Ce que nous demandons en clair, c'est qu'on fasse une �valuation objective de cette exp�rimentation et que l'on puisse en d�battre. Je ne crois pas que ce soit demander quelque chose d'extravagant que de demander que le principe d'�valuation des politiques publiques, que l'on pratique insuffisamment dans notre collectivit�, puisse �tre appliqu� � un sujet qui, c'est vrai, est controvers�, sur lequel nous n'obtiendrons certainement pas d'unanimit�, mais notre position est de demander l'objectivit�.

Notre v?u est extr�mement simple, il se suffit � lui-m�me et demande que l'on puisse avoir un d�bat en ayant pris connaissance des conclusions des travaux du comit� technique de suivi et que l'on puisse en tirer des enseignements et des conclusions.

C'est notre demande. Elle n'a rien d'antid�mocratique, elle n'a rien d'anormal, elle entre dans le cadre du d�bat. Et nous avons la surprise de voir d�barquer un v?u n� 62 bis. Cela, c'est vraiment inadmissible. En r�alit�, dans ce v?u n� 62 bis, on dit exactement le contraire de ce que nous demandons.

L'Ex�cutif ne tient aucun compte de nos consid�rants, utilise des consid�rants dans lesquels il affirme des choses inexactes, totalement inexactes. Nous n'affirmons rien, nous demandons une �valuation. Vous aussi, c'est un aveu d�j� mon cher�! Mais nous n'affirmons rien, nous demandons une �valuation. L�, il y a un abus que je d�nonce, que je trouve insupportable.

D'ailleurs, on vient d'en avoir l'illustration � l'instant m�me. Quand un v?u est d�pos� par un �lu de la majorit� on nous dit, acceptez-vous chers coll�gues un amendement ? Et quand c'est nous, nous d�posons un v?u naturellement, on va nous dire qu'il faut voter contre et on substitue un v?u bis qui dit le contraire de ce que nous demandons, et qui �crit un tissu de mensonges.

Ecoutez, la moindre des choses quand on pr�side une Assembl�e et quand on appartient � un Ex�cutif, c'est de traiter de mani�re d�mocratique et �gale les �lus, qu'ils appartiennent � la majorit� ou � l'opposition. Ce n'est pas ce que vous faites. Je d�nonce cet abus qui est tout � fait insupportable. Vous n'�tes jamais all�s aussi loin que cette caricature de v?u bis sur un sujet qui int�resse tous les Parisiens.

Nous d�non�ons ce proc�d� et ne vous reconnaissons pas le droit de faire des v?ux bis de cette nature.

Nous maintiendrons naturellement notre v?u n� 62, et appellerons � voter pour. Nous voterons r�solument contre ce v?u n� 62 bis qui est une caricature et un proc�d� intol�rable. Merci.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur le Maire.

La parole est � M. Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Ce v?u rappelle, s'il en est encore besoin, que le Pr�fet de police a mis en place un comit� de suivi mensuel dont l'objectif est d'�valuer les cons�quences de l'ouverture de la pi�tonisation des berges rive droite.

Du fait du contexte �lectoral, le comit� de suivi qui devait tirer le bilan � 6 mois de la pi�tonisation des berges de Seine n'a pas encore eu lieu. Il est toutefois programm� prochainement. Nous laisserons donc le soin � la Pr�fecture de police de communiquer sur ce bilan.

N�anmoins, nous observons d'ores et d�j�, avec les donn�es dont nous disposons et qui sont transmises � la Pr�fecture de police, que l'impact en termes de circulation routi�re est limit� � la zone centrale de Paris et ce, sur un p�rim�tre et dans des volumes de circulation conformes aux �tudes d'impact et parfois m�me inf�rieurs aux �tudes d'impact.

Notre v?u rappelle ainsi dans ses consid�rants ce qui a d�j� pu �tre observ�, notamment par Airparif, � savoir que sur la p�riode qui va de septembre 2016 � f�vrier 2017, une baisse globale de la circulation de 28,8�% par rapport � l?ann�e pr�c�dente a �t� constat�e dans le Centre de Paris.

Je pr�cise que cette baisse est calcul�e en additionnant le trafic automobile sur les deux principaux axes de report que sont les quais hauts de la rive droite, le boulevard Saint-Germain et les quais bas avant et apr�s l'entr�e en vigueur de la pi�tonisation.

Ensuite, une diminution g�n�rale, selon Airparif, de l'exposition � la pollution atmosph�rique allant jusqu'� 25�% dans la zone centrale avec un absence d?impact en dehors de la zone des axes de report de circulation et quelques augmentations de faible niveau qui sont tr�s localis�es.

Un impact variable sur le bruit qui est mesur� par Bruitparif avec des hausses localis�es et des baisses localis�es. Nous constatons en parall�le une tr�s bonne fr�quentation pi�tonne et cycliste du parc des Rives de Seine inaugur� le mois dernier.

Nous attendons les recommandations du Pr�fet de police pour �tablir un plan d'action complet pour rem�dier aux aspects n�gatifs. Le v?u de l'Ex�cutif recense les actions d�j� r�alis�es ou en cours.

L?optimisation de la gestion des feux tricolores sur les quais hauts rive droite et boulevard Saint-Germain afin de favoriser la fluidification de la circulation automobile.

L?�volution du stationnement sur le boulevard Saint-Germain avec la cr�ation de nouvelles aires de livraison afin d'�viter les livraisons en double file et les reports de circulation. Tout cela a �t� fait d?ailleurs en concertation avec la Pr�fecture de police.

Nous avons �galement report� certains chantiers qui �taient impactants sur la voirie. Un marquage renforc� a �t� r�alis� pour accentuer visuellement l'interdiction d'arr�ts sur certains carrefours strat�giques. Enfin, nous sommes sensibles au changement d'attitude de la R�gion Ile-de-France qui, par l'interm�diaire de sa pr�sidente, nous a enfin envoy� quelques signes positifs en mars dernier. Les diff�rentes propositions permettent de confirmer que nous travaillons sur des pistes communes comme par exemple le d�veloppement des transports en commun sur les quais hauts avec le projet de bus � haut niveau de service, pour lequel la Pr�sidente de R�gion a donn� son aval, des syst�mes de feu de signalisation intelligents dont nous sommes d�j� bien �quip�s � Paris avec le syst�me "Surf 3" sur l'ensemble des carrefours parisiens, le d�veloppement du transport fluvial, la recherche de solutions phoniques. Nous avons �galement pris note de la proposition de d�velopper des places de parking aux portes de Paris avec des parcs relais et d'utiliser ainsi le potentiel de plusieurs milliers de places inoccup�es dans les parkings p�riph�riques parisiens pour les visiteurs souhaitant y stationner leurs v�hicules. Notre v?u, celui d'Ex�cutif, propose que nous puissions continuer notre collaboration constructive avec la R�gion. Pour conclure, je rappellerai que la pi�tonisation de la voie sur berge n'est pas un �l�ment unique et isol� de notre politique de d�placement. C?est une brique d'un dispositif plus ambitieux pour une ville apais�e qui inclut le plan Pi�tons, le plan V�lo, le d�veloppement des itin�raires cyclables, le plan de lutte contre la pollution, l'am�nagement de 7 grandes places parisiennes, la g�n�ralisation des zones 30 ou encore l'extension des op�rations sans voiture telles que "Paris Respire". Enfin, je voudrais terminer, Monsieur LEGARET, en vous disant que nous amendons � de nombreuses reprises des v?ux des �lus LR, si, si. L�, en l'esp�ce, nous ne le faisons pas car nous avons simplement un d�saccord, qui est? Nous avons un d�saccord?

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Allez, il va falloir conclure.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Nous assumons un d�saccord, nous l?assumons mais, en revanche, je ne vous laisserai pas dire que nous refusons syst�matiquement d?amender des v?ux de votre groupe car nous le faisons. Ce n'est pas la pratique, pourtant, de Mme P�CRESSE � la R�gion ni au S.T.I.F.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci. Bien, nous avons compris le d�saccord et je propose que nous puissions voter le v?u n��62 avec un avis? Messieurs, Messieurs? Avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Messieurs?

Monsieur NAJDOVSKI. Monsieur NAJDOVSKI�! Monsieur NAJDOVSKI�!... Monsieur NAJDOVSKI. Allons, s?il vous pla�t. J'ai entendu des propos divers et vari�s qui m'ont d�plu. J'aimerais que vous cessiez.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet de v?u est adopt�. (2017, V. 125). V?u d�pos� par le groupe UDI-MODEM relatif � l'activit� des bus discoth�ques et gastronomiques.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, je vous informe que le v?u r�f�renc� n��63 relatif � l'activit� des bus discoth�ques et gastronomiques est retir�, car non pr�sent�.

Mai 2017
Débat
Conseil municipal
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