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Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Les v?ux r�f�renc�s nos�43, 44 et 45 sont relatifs � la s�curit� des enfants dans les rues et aux points �coles.

La parole, pour pr�senter ces trois v?ux, est � M. LEGARET.

Monsieur le Maire ?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je vous remercie, Madame la Maire.

Sur le v?u n� 43, je serai relativement bref car je suis certain que vous l'avez d�j� lu tr�s attentivement. Il a �t� adopt� � l'unanimit� par le Conseil du 1er arrondissement. Ce qui est int�ressant, c?est qu?il concerne la s�curit� des enfants dans la rue et qu?il a �t� sugg�r� par le Conseil municipal des enfants du 1er arrondissement constitu� par des enfants �lus des classes de CM1 et de CM2.

C'est la raison pour laquelle il est demand� dans ce v?u n� 43 que dans chaque arrondissement soit cr�� un Comit� pour la s�curit� des enfants, avec des repr�sentants des enfants, des parents et des services publics, que la Ville de Paris r�serve les moyens n�cessaires et que la Mairie de Paris finance, � titre exp�rimental dans un premier temps, un renforcement de la s�curit� par l'adoption d'un certain nombre de mesures�: bracelets ou brassards luminescents, am�lioration du nombre et de l'emplacement des agents de s�curit� et mise en place d'une surveillance renforc�e mieux adapt�e � la circulation automobile autour des �coles. Voil� le v?u dans l'�tat dans lequel il a �t� adopt� par le Conseil du 1er arrondissement � l'unanimit�. Je vous remercie.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci � vous, Monsieur le Maire. Pour vous r�pondre, la parole est � Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Si j'ai bien saisi, vous avez pr�sent� l'ensemble des v?ux�?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Non.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Juste le v?u n� 43, d?accord.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Souhaitez-vous faire une pr�sentation s�par�e des autres v?ux�? Je vous en prie, allez-y.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Le v?u n� 44 a �t� d�pos� par Florence BERTHOUT et les �lus de notre groupe. Il propose que l'on mette en place un point �cole suppl�mentaire au niveau du n� 15 de la rue Buffon.

Quant au v?u n� 45, il est relatif �galement � la couverture des points �coles et il sugg�re que la Ville de Paris prenne des mesures rapides et p�rennes pour assurer la tenue des points de surveillance concern�s. Nous avons donc un v?u plus g�n�ral, localis� pour le 5e arrondissement, g�n�ral pour le v?u n� 45, et cette proposition un peu plus originale puisque c'est une proposition �manant du Conseil municipal des enfants pour ce qui concerne le v?u n� 43.

Je vous remercie.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci � vous, Monsieur le Maire.

Pour vous r�pondre globalement sur ces trois v?ux, la parole est � Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Je vais essayer de faire le mieux possible. Moi aussi j'avais des r�ponses par v?u.

Je commence par r�pondre sur le v�tre, Monsieur LEGARET. Il concerne la s�curit� des enfants dans les rues.

D'abord, une petite remarque sur la forme. Il est un peu regrettable que le travail fourni par le Conseil municipal des enfants dans le 1er arrondissement soit pr�sent� ainsi en Conseil de Paris directement sous forme de v?u, afin que la Ville r�serve des moyens et finance des mesures, sans que nous n'ayons jamais �t� associ�s au travail pr�paratoire et n'ayons eu non plus l'occasion d'�changer sur la suite � y donner.

Evidemment, la s�curit� routi�re nous en sommes tous d'accord, n'est pas anecdotique et on peut noter que la Pr�fecture de police pour le moins comp�tente en la mati�re, tout particuli�rement s'agissant de la circulation n'est pas non plus cit�e dans le v?u et n'a probablement pas �t� int�gr�e dans le processus.

Evidemment, cela d�passe la comp�tence du seul 1er arrondissement, mais je pense que vous l'aviez int�gr�.

Sur le fond, vous demandez � la fois la mise en place d'un comit� pour la s�curit� des enfants dans chaque arrondissement, que la Ville r�serve les moyens n�cessaires et finance des dispositifs de mise � disposition d'accessoires luminescents, d'am�lioration du nombre d'agents de s�curit�, et la mise en place d'une surveillance renforc�e et mieux adapt�e � la s�curit�.

Or, sur tous ces �l�ments-l� il y a d�j� des �l�ments de r�ponse. D'abord, sur les accessoires luminescents d�s lors qu'ils sont sous la responsabilit� de la Ville ou de l'Education nationale, ils ont des accessoires, en tout cas r�fl�chissants qui leur permettent d'�tre rep�r�s.

C'est �videmment plus compliqu�, et l'on ne voit pas comment intervenir d�s lors qu'il ne s'agit pas d'�tablissements qui sont sous la tutelle de la Ville ou de l'Education nationale.

Sur l'am�lioration du nombre d'agents, on ne va pas refaire tout le d�bat sur les moyens ici. On pourra revenir plus globalement sur les points �coles, mais il faudrait faire un vrai r�f�rentiel de dangerosit� �tabli dans chaque arrondissement en lien avec les services. Et d'ici l�, c'est d'abord ce travail-l� qu'il faut faire avant l'am�lioration du nombre d'agents en tant que tel.

Par ailleurs, sur la mise en place d'une surveillance, la Ville de Paris comporte plus de 600 �coles. C'est un travail local qui doit �tre men�, principalement avec la Pr�fecture de police, qui, je le rappelle, n'est pas mentionn� dans ce v?u.

Ce sont ces �l�ments qui vont faire que je vais donner un avis d�favorable � ce premier v?u, tout en �tant conscient que du travail doit continuer � �tre fait sur cette question-l�.

Pour ce qui est de la travers�e de la rue Buffon, on se retrouve l� � nouveau dans quelque chose qui est tr�s pr�cis et localis� sur un arrondissement. Il y a besoin d'avoir un travail, que les v?ux n'atterrissent pas de cette mani�re-l� et de cette mani�re tr�s localis�e. C'est pourquoi nous donnerons aussi un avis d�favorable. M�me si l� aussi un travail a �t� fait, et reste � faire derri�re, je signale qu'ils sont tr�s largement couverts. Sur le v?u de mani�re plus g�n�rale et globale, la tenue des points �coles repose sur un r�f�rentiel �labor� chaque ann�e par le service de pr�vention de police administrative et de documentation de la Pr�fecture de police, en lien avec la DPSP et les mairies d'arrondissement. Chaque point �cole est r�pertori� dans une classe de dangerosit� selon un ordre de priorit� qui tient compte des crit�res principaux qui sont le flux de personnes ayant un lien avec la localisation du point �cole, les am�nagements de voirie et de s�curit�, et la circulation des v�hicules. Pour autant, vous listez quelques points non tenus expliquant les carences par la faiblesse d'attractivit� du statut de vacataire li� � la r�forme de la tenue. Or d�but mai, nous sommes � un total de 408 points �coles assur�s sur 445, soit pr�s de 92 %, avec plusieurs arrondissements � 100 %, comme le 17e o� les 25 points �coles sont assur�s. S'agissant des arrondissements cit�s, il est exact que nous rencontrons des difficult�s � recruter quelques vacataires. Dans le 5e arrondissement nous sommes � 12 sur 14, et 20 sur 22 dans le 9e, mais � titre de comparaison nous �tions respectivement � 12 sur 13 et 19 sur 24 l'an pass�, soit une moins bonne couverture qu'aujourd'hui. Nous avons progress�. Plut�t que de pol�miquer sur ce sujet qui devrait nous rassembler, qui � quelques exceptions auxquelles il faudrait rem�dier, dispose d'un bilan satisfaisant au regard de ses exigences, je vous encourage � relayer et initier la mobilisation de tous. C'est pourquoi j'�mettrai aussi un avis d�favorable sur ce v?u.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup pour ces r�ponses.

Nous allons passer au vote des v?ux nos 43, 44 et 45 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u, r�f�renc�e n� 43, d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u, r�f�renc�e n� 44, d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u, r�f�renc�e n� 45, d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

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