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Subventions (994.937,62 euros) et conventions annuelles d’objectifs pour des projets d’animation mis en œuvre dans les écoles publiques maternelles et élémentaires parisiennes au titre des T.A.P. Vœu déposé par le groupe LR relatif à la candidature d'une association.


M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DASCO 71, et le v?u n��12 d�pos� par le groupe les R�publicains.

La parole est � L�a FILOCHE.

Mme L�a FILOCHE. - Merci.

Mes chers coll�gues, le p�riscolaire est reconnu comme un service public important pour toutes les familles parisiennes, et c'est la raison pour laquelle la Ville met tous les moyens n�cessaires pour permettre � tous les enfants, indiff�remment de leur origine ou de leur quartier, de b�n�ficier d'activit�s culturelles et sportives vari�es pour contribuer � leur �panouissement.

Par ce projet de d�lib�ration, la Ville renouvelle ses partenariats avec le milieu associatif parisien qui intervient dans nos �coles � travers ces ateliers appel�s les T.A.P. Nous sommes fiers de ce partenariat tiss� avec des associations parisiennes, qui sont les forces vives de notre ville. De surcro�t, cela compl�te et enrichit l'offre municipale de toutes les activit�s p�riscolaires que nous portons d�j�.

Cette ann�e, ce partenariat intervient dans le cadre du nouveau plan �ducatif territorial qui a �t� vot� en 2016, ainsi qu?apr�s l'adoption d'un rapport de la Mission d'Information et d'Evaluation qui a port� sur la politique d�di�e au p�riscolaire � Paris.

En cons�quence, plusieurs innovations ont �t� apport�es et nous les retrouvons dans ce nouvel appel � projets.

Tout d'abord, il s'agissait de r�pondre � une exigence port�e par cette Mission d'Information et d'Evaluation, � savoir prendre en consid�ration le tissu associatif des arrondissements dans le choix de chacun des projets d'animation. Je rappelle que chacune des commissions d'arrondissement �tait pr�sid�e par le ou la maire d'arrondissement de fa�on que tout cela colle bien.

Nous avons �galement favoris� la co-construction des projets d'animation, afin d'assurer une plus grande continuit� �ducative entre les temps p�riscolaires et les heures de classe.

En effet, toutes les propositions qui ont �t� soumises � l'appel � projets ont �t� le r�sultat d'un dialogue entre l'�cole et la DASCO, entre les responsables �ducatifs Ville et les personnels enseignants.

De plus, nous avons pris en compte la sp�cificit� des maternelles en choisissant des ateliers annuels mieux adapt�s aux jeunes enfants.

Surtout, cet appel � projets a �t� formul� de sorte que les associations puissent construire leur projet le plus librement possible et que l'on puisse faire �merger de v�ritables innovations dans le domaine de l'animation sur chacun des territoires. J'y vois l� un signe de reconnaissance envers ces associations, qui jouent un r�le majeur dans l'�panouissement des enfants et dans l'innovation p�dagogique.

Depuis maintenant 4 ans, nous avons effectu� un travail rigoureux, de qualit�, pour adapter les T.A.P. au plus pr�s des besoins des enfants et des familles. J'en veux pour preuve le r�sultat d'une enqu�te men�e par la C.A.F. aupr�s des familles, qui portait justement sur l'opinion sur ce nouveau service public. Les r�sultats sont sans appel. 81�% des familles sont satisfaites par l'action du p�riscolaire de Paris. En ce qui concerne les �quipes d'animation, 79�% sont satisfaites en maternelle et 74�% en �l�mentaire, preuve que la DASCO et nos partenaires font un travail de qualit� et bien reconnu.

Je veux profiter du passage de ce projet de d�lib�ration � ce Conseil pour rappeler en quoi ce service public n'est pas uniquement rendu aux enfants mais �galement aux familles. Je pense surtout aux familles monoparentales, qui ont vu dans l'am�nagement de ces rythmes �ducatifs une solution alternative de garde pour leurs enfants.

En effet, quand un p�re ou une m�re est seule dans le m�nage, la prise en charge des enfants peut devenir un v�ritable casse-t�te, notamment dans des activit�s qualitatives, et encore plus quand l'un ou l'autre manque de moyens.

Depuis le d�but de leur mise en place � Paris, les T.A.P. portent ainsi l'ambition assum�e d'apporter plus d'�galit� pour tous les enfants entre tous les territoires.

Mes chers coll�gues, je vous rappelle que sur le sujet des foyers monoparentaux, une Mission d'Information et d'Evaluation, alors pr�sid�e par Ian BROSSAT, a publi� un rapport en mai 2011 qui pr�conisait d'�tendre les horaires d'accueil avant et apr�s l'�cole et d?en profiter pour int�grer dans ces nouveaux cr�neaux des actions � vocation p�dagogique comme la lecture collective.

Nous avions notamment fait ce choix parce que les modes de garde sont reconnus et qu?ils sont, comme cela a �t� dit lors de la Mission, des freins � l'emploi. Il est effectivement compliqu� de trouver un travail, une formation lorsqu?on est coinc� par des histoires de garde d'enfant. En d�pit de ce que l'on faisait � Paris, ils restaient toujours quelques heures autour de l'�cole, ce qui ne permettait pas � de nombreux parents de retrouver sereinement un emploi.

Ces temps d'activit� p�riscolaire mis en place depuis plus de 4 ans ont permis un soutien non n�gligeable � ces familles monoparentales, notamment - je l'ai d�j� dit mais je le redis - de mani�re qualitative. Ces derni�res, ne l'oublions pas, sont plus touch�es par la pr�carit�. En effet, je redonne quelques chiffres. Cela ne fait pas de mal de se les r�p�ter une fois de temps en temps dans cet h�micycle. 39,3�% des familles monoparentales vivent sous le seuil de bas revenu � Paris, 48,6�% ne sont pas imposables et plus de 14.000 d'entre elles sont recens�es dans les quartiers "politique de la ville".

C'est l'une des raisons pour lesquelles la collectivit� parisienne s'est rapidement empar�e de ce nouveau service public, compl�mentaire avec tout ce que nous faisons d�j�, pour soutenir les familles monoparentales et plus g�n�ralement pour toutes les familles.

Je terminerai mon intervention en revenant sur une des pr�conisations que nous avons soutenue dans le rapport de la M.I.E., celui sur les p�riscolaires en avril 2016. Je renouvelle la proposition d'ouvrir des formations pour les animateurs. Il est important de s�curiser leur parcours professionnel et de leur permettre de monter en comp�tence, de continuer d'apprendre et d'�tre toujours incit�s � innover pendant qu?ils travaillent avec nous. On m'avait d'ailleurs annonc� en janvier 2016 la cr�ation d'une �cole de l'animation et j'aimerais savoir o� on en est sur cette question-l�.

Je soutiens pleinement l'organisation de ce projet de d�lib�ration.

Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Madame FILOCHE.

Pour pr�senter le v?u n��12, la parole est � Mme STOPPA-LYONNET.

Mme Dominique STOPPA-LYONNET. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, il s'agit d'un v?u d�pos� par Florence BERTHOUT et les �lus du groupe les R�publicains et relatif � l'attribution d'une subvention � l'association "Para la Salsa" pour son projet d'animation pr�cis�ment au titre des temps d'activit�s p�riscolaires mis en ?uvre dans les �coles publiques maternelles et �l�mentaires du 5e arrondissement.

Consid�rant le projet de d�lib�ration qui vient de nous �tre pr�sent� et qui invite � voter les subventions aux associations retenues dans le cadre de son appel � projets,

Consid�rant que l'association "Para la Salsa" n'a pas �t� retenue dans le cadre de cet appel � projets,

Consid�rant n�anmoins que cette association r�pond aux deux objectifs principaux de l'appel � projets, c'est-�-dire privil�gier une dimension locale mais aussi rechercher une dimension p�dagogique et des contenus innovants,

Consid�rant que cette association est une association tr�s importante pour le 5e arrondissement depuis plus de 15 ans et que les professeurs de danse de l'association dispensent des animations de grande qualit�,

Et consid�rant que la mairie du 5e arrondissement avait demand� � ce que cette association puisse �tre r�int�gr�e � l'occasion de la Commission d'arrondissement "Temps d'activit�s p�riscolaires" du 20 mars 2017, Florence BERTHOUT, maire du 5e arrondissement, et les membres du groupe les R�publicains �mettent le v?u que la Maire de Paris reconsid�re la candidature formul�e par l'association "Para la Salsa" dans le cadre de l'appel � projets, comme pr�cis� lors de nos divers �changes avec la circonscription 5-13 des affaires scolaires et de la petite enfance. Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Pour vous r�pondre, Mme Alexandra CORDEBARD.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe. - Mes chers coll�gues, merci pour vos approches tr�s diff�rentes du "tr�s g�n�ral" au "tr�s local".

Ce projet de d�lib�ration, ce v?u me permettent de souligner l'avanc�e que constitue en effet l'appel � projets - Madame FILOCHE, vous l'avez rappel� -, et les �volutions qu'il contient et qui s'appuient sur les travaux de cette Assembl�e, via la M.I.E., et sur les principes �crits et inscrits dans notre P.E.D.T. 2016-2019.

Les objectifs sont les suivants. Privil�gier une dimension locale, vous l'avez dit. Privil�gier la d�marche de conception collaborative, qui est vraiment une nouveaut�. Nous continuons � y travailler de mani�re importante sur les territoires et dans l'ensemble des arrondissements pour que toutes les �quipes �ducatives construisent ces projets avec notamment les partenaires ext�rieurs quand il s'agit d'associations. Et, vous l'avez rappel�, pour perfectionner encore notre projet maternel en organisant des ateliers sp�cifiques pour les petits et en faisant en sorte qu'ils puissent b�n�ficier de cette richesse suppl�mentaire. 270 ateliers hebdomadaires seront financ�s dans ce cadre et compl�teront les ateliers pr�vus dans le cadre du march�, et je veux le rappeler � chaque moment, les ateliers, une majorit�, sont assur�s par nos propres animateurs, dont naturellement le parcours professionnel et la formation nous importe.

Merci aux mairies d'arrondissement pour leur implication positive dans cette d�marche. Pour ce qui concerne le 5e, je prends un instant pour r�pondre � Mme BERTHOUT. Il est vrai que malgr� un avis favorable de la Commission d'arrondissement, la d�cision finale a �t� de ne pas prendre cette association. Tout d'abord, parce qu'elle ne pr�sentait pas les garanties financi�res n�cessaires - il n?y a pas de d�rogation dans ce domaine pour l'ensemble de Paris -, ensuite parce que le prix atelier propos� par l'association �tait tr�s �lev� compte tenu de la nature de la prestation propos�e.

Vous comprenez bien que nous prenons l'ensemble de ces crit�res en compte, y compris dans le 5e�; c'est de l'argent public, c'est n�cessaire.

J'�mets donc un avis d�favorable au v?u et vous propose d'adopter le projet de d�lib�ration DASCO 71.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

J'imagine que vous maintenez le v?u n��12, Madame STOPPA-LYONNET�?

Mme Dominique STOPPA-LYONNET. - Oui, Monsieur le Maire.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Tout � fait.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��12 avec un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO�71.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2017, DASCO 71).

Mai 2017
Débat
Conseil municipal
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