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Vœu déposé par les groupes les Républicains et UDI-MODEM relatif à la tranquillité publique aux portes de Paris.


Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Le v?u r�f�renc� n��48 est relatif � la tranquillit� publique aux portes de Paris. Et c?est Christian HONOR� qui va prendre la parole, en essayant de respecter environ ce temps de deux minutes, s?il vous pla�t.

M. Christian HONOR�. - Je vais vous parler de la porte Montmartre et de la porte de Saint-Ouen. Ce sont des quartiers populaires constitu�s de logements sociaux dont les habitants connaissent des difficult�s �conomiques et sociales, et qui demanderaient � ne pas subir d?autres difficult�s, en particulier les nuisances cr��es par la pr�sence de vendeurs � la sauvette en nombre, par les incivilit�s et les comportements agressifs qui se multiplient et qui nuisent consid�rablement � leurs conditions de vie. Malgr� leurs protestations et leurs demandes d?aide, ils ne sont pas entendus, et leurs conditions de vie s?aggravent encore.

L?occupation ill�gale du domaine public s?aggrave et s?�tend dans le 18e arrondissement, en particulier vers la porte de Clignancourt et rue Belliard. Et j?ai d?ailleurs eu l?occasion, � plusieurs reprises, de vous parler des difficult�s des riverains de la rue Belliard. Pourtant, les habitants de ces quartiers �laborent des projets d?am�nagement urbain pour am�liorer leur environnement et se r�approprier l?espace public.

C?est la raison pour laquelle, avec Pierre-Yves BOURNAZEL et Val�rie NAHMIAS, nous vous le demandons encore, et nous ne cesserons de le r�p�ter, jusqu?� ce que les habitants et les riverains obtiennent satisfaction, c?est-�-dire de vivre dans le calme, la s�curit� et la tranquillit� publique. Nous vous demandons de prendre toutes les mesures n�cessaires pour r�tablir l?ordre et la s�curit� dans les quartiers de la porte Montmartre, porte de Saint-Ouen, porte de Clignancourt et rue Belliard, de faire en sorte que les riverains se r�approprient le domaine public en s?appuyant sur les projets �labor�s par les habitants, et enfin, bien entendu, de mener une action en lien avec les services sociaux pour accompagner les personnes les plus vuln�rables qui vivent dans des conditions indignes, en particulier les enfants.

Je voudrais rajouter que si nous intervenons aussi souvent, Monsieur Pascal JULIEN, sur les difficult�s de ces habitants, c?est parce qu?ils nous le demandent et parce qu?ils ont l?impression de ne pas �tre entendus, et parce qu?il s?agit encore une fois, je vous le r�p�te, de personnes de classes populaires, qui vivent dans des logements sociaux et qui ont assez de difficult�s ainsi pour qu?on ne leur en rajoute pas.

Je vous remercie.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour vous r�pondre, je pense, une intervention de M. le Repr�sentant du Pr�fet de police, puis de Mao PENINOU.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Madame la Maire.

C?est simplement pour confirmer � M. HONOR� tout � l?heure mes propos par rapport au 18e arrondissement. C?est un ph�nom�ne d?ensemble et qui n�cessite de notre part une approche globale sur l?ensemble de cet arrondissement, et aussi de ses franges, parce qu?il faut aussi s?interroger, travailler sur l?autre c�t� du p�riph�rique. Voil�, c?est un ensemble.

Il est �vident que nous sommes loin du but. Il y a encore une mobilisation �norme � avoir collectivement, mais nous n?y parviendrons que si nous menons ce travail ensemble, et comme l?a dit tout � l?heure M. le Maire du 18e arrondissement, c?est un travail du quotidien, sans rel�che, avec la mairie d?arrondissement, la Mairie de Paris, le Parquet, les acteurs associatifs et, bien �videmment, l?ensemble des services de l?Etat, mobilis�s chaque jour.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci � vous.

La parole est � M. Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Bon, �coutez, je tiens � rappeler de nouveau, comme � chaque Conseil, que ce v?u a d�j� �t� d�battu en Conseil d?arrondissement, que toutes les r�ponses souhait�es vous ont �t� apport�es, comme d?ailleurs ici m�me en Conseil de Paris, avec un m�me v?u d�pos� en septembre dernier. La p�dagogie de la r�p�tition, je ne suis pas s�r, pour le coup, qu?elle fonctionne en mati�re de v?ux.

Je ne rajouterai donc pas grand-chose. Il y a toute une s�rie d?�l�ments que je pourrais vous donner, mais on va rallonger nos d�bats, alors qu?ils ont d�j� �t� donn�s � plusieurs reprises. Vous devriez y revenir, mais je voudrais rebondir sur ce qui a �t� dit tout � l?heure, et par le maire du 18e, et par Pascal JULIEN, sur la n�cessit� du travail social au-del� du travail de r�gulation qui est fait et le Repr�sentant du Pr�fet vient de vous le rappeler tr�s largement.

Nous avons inaugur� en d�cembre 2014 un nouveau centre social, la Maison Bleue - Porte Montmartre, situ� sur le mail Binet. Vous n'�tes pas sans savoir que les centres sociaux sont l'illustration d'un pouvoir d'agir des habitants, de leur facult� � s?unir pour, au-del� du quotidien, prendre en main et accompagner les changements de leur quartier.

Ce centre social est n� de la volont� de la mobilisation des habitants. C'est un lieu vivant avant tout gr�ce � la mobilisation des b�n�voles, habitants du quartier, qui viennent donner de leur temps pour aider, orienter, enseigner et cr�er des liens de bienveillance.

Vous n'�tes pas sans savoir non plus que pr�occup�es de la situation des vendeurs d'objets de r�cup�ration appel�s "les biffins", install�s porte Montmartre, la Mairie de Paris et la Mairie du 18e arrondissement ont lanc� en octobre 2009 le Carr� des biffins afin de r�pondre � leur besoin d'insertion, d'acc�s au droit et pour r�guler l?utilisation de l'espace public.

Vous voyez bien qu?on est dans une politique qui se m�ne � tous les niveaux, qui se m�ne de mani�re partenariale. Vraiment, je suis convaincu que ce n?est pas l'accumulation de v?ux � chaque fois, avec sans doute pour destination d'�tre publi�s ou distribu�s dans les bo�tes aux lettres, qui aidera � r�gler le probl�me mais bien le travail de terrain qui est fait.

Ce sera pour cette raison que je j'�mettrai un avis d�favorable.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Je mets donc aux voix le v?u n��48 avec un avis d�favorable?

Alors M. Pascal JULIEN. Une minute, s?il vous pla�t.

M. Pascal JULIEN. - M�me pas. C?est juste pour demander � M. HONOR� d'arr�ter de dire que "les" habitants? Non, vous discutez avec quelques habitants. Vous avez perdu les �lections municipales en 2014, cela arrive, moi j'ai bien perdu les �lections pr�sidentielles, vous voyez. Je ne vais pas parler au nom des Fran�ais�!

S'il vous pla�t, dites que vous avez discut� avec quelques habitants qui vous ont dit que. Sinon, il y a un maire, qui est ici, effectivement pour parler au nom de l'ensemble de la population du 18e.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Bien.

Le Conseil du 18e arrondissement a des choses � dire et nous l'entendons, mais nous allons tout de m�me passer au vote.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par les groupes les R�publicains et UDI-MODEM, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Monsieur HONOR�, dites que vous �tes pour.

Contre�?

Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e. V?u d�pos� par Mme DATI, Mme DAUVERGNE et M. POZZO DI BORGO relatif au p�rim�tre d'intervention de l'unit� de S�curisation Tour Eiffel Trocad�ro.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, je vous informe que le v?u r�f�renc� n��49 relatif au p�rim�tre d'intervention de l'unit� de S�curisation Tour Eiffel Trocad�ro est retir�, car non pr�sent�.

Mai 2017
Débat
Conseil municipal
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