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2010, DVD 43 - Lancement d'une consultation pour l'attribution de 3 marchés relatifs à la distribution de la carte de paiement du stationnement à Paris.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 43.

Il s'agit du lancement d'une consultation pour l'attribution de trois march�s relatifs � la distribution de la carte de paiement de stationnement � Paris.

Je donne la parole � Mme DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous savons que le taux de recouvrement du stationnement payant est particuli�rement bas � Paris. Tout ce qui peut donc le faire remonter est souhaitable.

Donner aux automobilistes d�sireux de r�gler leur stationnement avec les moyens les plus commodes de le faire va donc �videmment dans le bon sens.

C'est pourquoi nous sommes tr�s attentifs aux conditions qui nous sont pr�sent�es pour la Paris Carte, puisque c?est aujourd?hui � 95 % � l'aide de cette carte qu'ils le font.

Ces cartes sont principalement en vente dans les bureaux de tabac et bien entendu elles ne sont pas toujours tr�s faciles � trouver, en tout cas dans un temps tr�s restreint.

C'est la raison pour laquelle nous demandons depuis des ann�es l?introduction de la possibilit� de payer son stationnement de surface � l?aide d?une carte bleue ou bien � l'aide d'un t�l�phone portable, ainsi que les moyens techniques le permettent aujourd'hui.

Nous apprenons que des n�gociations sont enfin en cours pour mettre en route ce processus, qu'il exigera une centralisation de tous les horodateurs et qu?un changement ou une adaptation du mat�riel sera probablement n�cessaire. Nous voudrions savoir quel est le co�t global de l'op�ration, dans quelle mesure les march�s qui font l?objet de ce projet de d�lib�ration seront impact�s par un tel changement. Et, si cette op�ration se d�roule par phase, quelle est la premi�re zone qui sera �quip�e ?

Enfin, toujours dans l?objectif d?inciter les automobilistes � r�gler leur stationnement, nous voudrions qu'il soit tenu compte de l'emplacement de l'ensemble des horodateurs, qui est � revoir au fur et � mesure des changements, de l'implantation, puisqu'elle est in�gale aujourd'hui, et non adapt�e aux besoins qui bien entendu �voluent. Le nombre des horodateurs devant selon nous ne pas �tre diminu�.

Je vous remercie de ces pr�cisions.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Madame LEPETIT ?

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Je vais r�pondre pr�cis�ment aux questions de Mme DOUVIN, m�me si - elle le sait - nous en avons parl� souvent et longuement en Commission des transports.

Nous allons, en effet, prochainement mettre en place le paiement par carte bancaire sur une partie des horodateurs : 2.000 environ, ce qui repr�sente un quart du parc des horodateurs actuels. Mais cela n�cessite un investissement extr�mement cons�quent, puisqu'il faut d'abord les centraliser, puis installer un dispositif qui permette le paiement par carte bleue.

Ces pr�alables techniques sont � l'�tude et seront mis en ?uvre d�s l'ann�e prochaine.

C'est clair que la mise en place de la carte bancaire permettra d'offrir un moyen de paiement plus pratique aux automobilistes et de les inciter davantage � payer leur stationnement.

Vous le savez, aujourd'hui nous ne sommes pas satisfaits de ces paiements, puisqu'il y a 10 % � peine des usagers qui payent leur stationnement � Paris.

Au-del� des cons�quences sur les recettes de la Ville, cet incivisme a des cons�quences sur le bon fonctionnement de l'espace public : faible rotation des v�hicules sur les places, multiplication des stationnements illicites, voire m�me dangereux.

Alors, on a des marges de man?uvre, puisque le taux de respect moyen dans les villes fran�aises est de 30 %. Cela passe par des actions multiples, bien �videmment le contr�le, avec un contr�le plus efficace. Le montant de l?amende pour non-paiement doit �galement �tre plus dissuasif. C'est une question qui est du ressort de l'Etat, que nous avons saisi � plusieurs reprises, et qui est d'ailleurs �tudi�e en ce moment m�me.

Et c?est aussi offrir des moyens de paiement plus pratiques, comme la carte bancaire. Bien s�r, sur ce dernier point, je viens de le pr�ciser, la Ville y prend toute sa part.

Voil�, Madame DOUVIN. Je ne sais pas si vous en parlez depuis longtemps, mais en tout �tat de cause cela sera mis en ?uvre prochainement.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets � pr�sent aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 43.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DVD 43).

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
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