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2010, DVD 172 - Adhésion à l'Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine et signature de la Charte correspondante.


M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 172 concernant l'adh�sion � l'Observatoire d�partemental de la biodiversit� urbaine, et signature de la charte correspondante.

Je donne la parole � Mme Laurence DOUVIN pour le groupe U.M.P.P.A.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Valoriser la biodiversit�, tout particuli�rement dans un cadre urbain o� sa n�cessit� est peut-�tre encore plus patente qu'ailleurs demande une d�marche volontaire entra�n�e en particulier par les �lus locaux.

C'est pourquoi ce projet de d�lib�ration a retenu toute notre attention, et nous avons pris connaissance avec int�r�t des objectifs et des missions de l'Observatoire d�partemental de la biodiversit� urbaine de Seine-Saint-Denis.

�tre un centre de ressources, un espace d?�change d?exp�riences et de d�bats sur la biodiversit�, et d�finir des enjeux de pr�servation et de d�veloppement de cette m�me biodiversit�.

Mais tous ces objectifs sont pr�sent�s comme �tant li�s au territoire du D�partement de Seine-Saint-Denis, � l'exclusion de tout autre.

L'Observatoire est d'ailleurs plac� sous l'autorit� du Pr�sident du Conseil g�n�ral de Seine-Saint-Denis et il est clairement exprim� qu?il a pour cible de valoriser l?image de ce D�partement.

Alors, nous souhaiterions savoir que viennent faire les canaux dans ce cadre, canaux dont il n?est d?ailleurs pas fait mention dans la brochure de l'observatoire.

Certes, bien s�r, nous savons que les canaux sont un v�hicule fort int�ressant de circulation de la biodiversit�, mais ils n?en sont qu'un �l�ment. Et si le domaine fluvial de la Ville de Paris s'�tend au-del� des limites g�ographiques territoriales de la capitale, un observatoire d�partemental, je veux dire d'un seul d�partement, para�t �tre un organisme v�ritablement restreint g�ographiquement par rapport � une pr�occupation qui trouverait certainement dans un cadre r�gional une dimension plus naturelle.

C'est pourquoi nous nous �tonnons de cette demande d'adh�sion, et nous souhaiterions donc avoir un certain nombre d'�claircissements de mani�re � avoir les moyens d'�tre les plus performants et de progresser dans le domaine de la biodiversit�.

Je vous remercie.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, Mmes LE STRAT et GIBOUDEAUX.

Mme Anne LE STRAT, adjointe. - Madame DOUVIN, je note d'abord l'int�r�t que vous portez � ce projet de d�lib�ration et au sujet de la biodiversit�, je vous en remercie.

Par contre, je n'ai pas l'impression, avec tout le respect que je vous dois, que vous avez totalement bien compris le projet de d�lib�ration.

En l'occurrence, il s'agit d'adh�rer � l?O.D.B.U. de Seine-Saint-Denis parce que, comme vous l'avez d'ailleurs pr�cis�, les canaux sont en partie sur le territoire de Seine-Saint-Denis et qu'une �tude a �t� lanc�e, un sch�ma directeur sur la biodiversit� concernant tout le patrimoine fluvial des canaux.

C'est plus de 130 kilom�tres de patrimoine fluvial et donc cette �tude, ce sch�ma directeur, �videmment, traverse le territoire de Seine-Saint-Denis, et les informations que nous voulons recueillir pour ce sch�ma directeur sont en lien �galement avec les travaux effectu�s dans le cadre de cet observatoire.

Il nous a sembl� judicieux, non seulement pour des raisons d'intercommunalit�, mais aussi pour des raisons d'efficacit�, de s'inscrire dans cet observatoire qui a d�j� �t� mis en place et cr�� par le d�partement de Seine-Saint-Denis depuis 2005 pour travailler sur la biodiversit� du territoire s�quano-dionysien, pour nourrir notre sch�ma directeur, pour un �change d'informations. C'est vraiment un projet de d�lib�ration de bonnes relations intercommunales et d'approfondissement de ce sujet que nous partageons avec la Seine-Saint-Denis.

Si d'autres observatoires se cr�aient dans d'autres d�partements qui pourraient �tre d'une mani�re ou d'une autre concern�s par le patrimoine des canaux, nous serions dans la m�me d�marche, c'est-�-dire d'adh�sion, d'ailleurs gratuite, � cet observatoire avec la volont� quasi unique de partager nos informations, nos projets, nos actions, sur le terrain de la biodiversit�.

J'ai cru comprendre dans votre interrogation que vous sembliez mettre en doute l'int�r�t pour la Ville de Paris. Or, de fait, il y a un int�r�t assez �vident pour les services des canaux � s'inscrire dans le cadre des observatoires existants, en l'occurrence c'est celui de Seine-Saint-Denis qui existe, pour travailler de mani�re plus partag�e et plus coll�giale sur ce sujet.

Il y a d?autres acteurs impliqu�s, et vous avez pu voir dans le projet de d�lib�ration que c'est un ensemble de partenaires concern�s, � la fois au sein de l'observatoire et au sein de ce sch�ma directeur de biodiversit�, sch�ma que nous avons d�j� vot� en Conseil de Paris. C'est avec cet ensemble de partenaires que nous travaillons sur l'am�lioration de la connaissance de la biodiversit� sur ce patrimoine, et des actions que nous pouvons mettre en ?uvre pour d�velopper et promouvoir la biodiversit�.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Madame GIBOUDEAUX ?

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, au nom de la 4e Commission. - Juste rajouter un point, c'est-�-dire que nous travaillons aussi avec la R�gion qui d'ailleurs cofinance cette �tude sur la biodiversit� le long des canaux, � la fois au niveau des directions (la Direction r�gionale de l'environnement) mais aussi avec l'association "Natureparif" qui recueille les donn�es sur toute la r�gion, sur les questions pr�cises de la biodiversit�. Donc, nous sommes aussi dans ce cadre sur un territoire beaucoup plus large et nous sommes en train, � Paris, de travailler sur un "plan de biodiversit�". Je pense que vous en avez d�j� eu connaissance.

Dans ce cadre, on a eu un atelier qui parlait des territoires pertinents pour travailler sur la biodiversit�, il �tait dit dans chaque atelier qu'il �tait indispensable de travailler � une �chelle beaucoup plus large que Paris. La biodiversit� ne s?arr�te pas, �videmment, aux portes du p�riph�rique mais va bien au-del�, donc il �tait n�cessaire de renouer des relations � la fois avec les communes riveraines et tous les observatoires, ou organismes en tout cas, qui peuvent mutualiser leurs connaissances et approfondir les connaissances sur une question compl�tement transversale.

On a beaucoup parl� du climat tout � l'heure, mais la disparition du vivant aujourd'hui est une question tr�s inqui�tante. Il faut agir aussi � toutes les �chelles pour pouvoir contrer cette 6e extinction du vivant qui est en route depuis pas mal d'ann�es.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 172.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DVD 172).

Juillet 2010
Débat
Conseil municipal
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