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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DLH 130 et 131 sur lesquelles le groupe U.M.P. et nos coll�gues du 8e arrondissement ont d�pos� les v?ux n� 72 et n� 73. Je crois comprendre, Madame M�RIGOT de TREIGNY, que les deux portent sur les m�mes sujets. Est-ce qu'on pourrait les pr�senter conjointement ?

Allez-y, Madame.

Mme Martine M�RIGOT de TREIGNY . - Merci, Monsieur le Maire.

Nous regrettons dans ces deux d�lib�rations, que les programmes de logement propos�s pour le lot n� 2 de la Z.A.C. "Beaujon" et du 48, rue du Rocher ne respectent pas la mixit� sociale, car ils ne comportent qu'un nombre infime de logements P.L.S. et aucun logement P.L.I.

Or, aujourd?hui � Paris, on voit des familles souvent nombreuses, aux revenus modestes, refoul�es du parc priv�. On voit aussi maintenant des personnes nouvellement retrait�es exclues du secteur priv�, ce dernier ne voulant pas prendre de risques dor�navant avec les personnes d'un certain �ge.

Pour toutes ces cat�gories, nous vous demandons que des engagements de mixit� sociale soient respect�s, et ainsi que ces programmes comportent des logements interm�diaires, afin de r�pondre aux attentes et � la diversit� des besoins de tous les m�nages parisiens.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � M. Jean-Yves MANO.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - La mixit� du 8e est donc � sauver et nous allons nous y employer, bien �videmment, en respectant la diversit� des produits de logements sociaux.

Dans une op�ration symbolique de la rue du Rocher, o� nous aurons, gr�ce � la mesure que nous avons prise de pr�voir 25 % de logement sociaux, la possibilit� de r�aliser 11 logements, 2 PLA-I, 7 PLUS et 2 P.L.S. ; c?est cela � notre sens la mixit�, s'agissant d'un programme o� les habitants voisins sont en train d'acheter � 12.000 euros le m�tre carr� !

Voil� un exemple parfait de mixit� sociale au sein du 8e arrondissement.

Je dirai, Madame, que la notion de P.L.I. aujourd?hui n'a pas de r�alit� financi�re. Le P.L.I. n?existe pas de fait aujourd?hui puisqu?il n?y a pas de financements adapt�s. Le logement interm�diaire est donc du logement de cat�gories P.L.S. Nous le faisons en toute conformit�.

Quant aux personnes que vous signalez, ayant des difficult�s � se loger, je suis persuad� qu?elles trouveraient tout � fait leur place, gr�ce aux plafonds de ressources des P.L.S. avec les PLA-I dans les logements que nous cr�erons et elles n'auraient pas la possibilit� financi�re de payer des loyers de cat�gories interm�diaires que vous souhaitez.

(Applaudissements).

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 72 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 73 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 130.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�, avec l?abstention des �lus de l?opposition. (2010, DLH 130).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 131.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�, avec l?abstention des �lus de l?opposition. (2010, DLH 131).

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