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M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u non rattach� n��46 relatif au sexisme dans l'enseignement sup�rieur et la recherche. La L.M.D.E. a beaucoup parl� de cela, d'ailleurs. La parole est � Herv� B�GU� pour deux minutes.

M. Herv� B�GU�. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, vous n'�tes pas sans savoir que de nombreux sites se cr�ent pour d�noncer le sexisme dans divers corps de m�tier ou diff�rentes strates de la soci�t�. Il y en a un qui a particuli�rement attir� mon attention�: c'est "Paie ta fac". Le probl�me du sexisme dans l'enseignement sup�rieur est souvent rattach� � l'orientation "genr�e" et aux soir�es estudiantines faisant l'objet d'une communication souvent honteusement sexiste. Ce qui se d�roule dans ces soir�es est �galement d�nonc� par de nombreuses associations et syndicats �tudiants. C'est ainsi que plusieurs chartes se sont mises en place pour lutter contre ce sexisme, notamment une charte nationale en 2013 qui offre tous les outils � la lutte contre le sexisme.

Nous sommes inquiets sur le droit des �tudiantes et des �tudiants � recevoir un enseignement respectueux. Je n'oublie pas certains t�moignages que l'on peut retrouver sur d'autres sites, relay�s par des professeurs femmes qui se plaignent elles-m�mes des propos et des actes de leurs coll�gues. M�me si nous pouvons nous f�liciter de ne trouver que tr�s peu de t�moignages parisiens, il est important de veiller � ce que cela ne se d�veloppe pas.

Ainsi, je demande par l'interm�diaire de ce v?u que les engagements de la charte nationale de 2013 soient respect�s et appliqu�s.

Je propose donc que Mme Marie-Christine LEMARDELEY, adjointe en charge de l'enseignement sup�rieur, puisse v�rifier aupr�s de chacun des �tablissements parisiens qu'un ou une r�f�rent(e) soit nomm�(e), que des statistiques sexu�es soient produites, que des actions favorisant la mixit� des fili�res soient engag�es, afin d'avoir une vision globale des �volutions et de permettre l'�change sur les bonnes pratiques.

Nous proposons aussi que la communication sur l'enseignement sup�rieur et la recherche permette, chaque ann�e, de faire un bilan des statistiques et des actions entreprises dans les �tablissements parisiens, alors que l'on voit des menaces qui planent sur le droit des femmes...

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Monsieur B�GU�.

M. Herv� B�GU�. - Je conclus.

? et des mouvements comme ceux de la droite identitaire ou de Donald TRUMP aux Etats-Unis, on ne peut que se convaincre que l'�galit� homme/femme m�rite un combat sans rel�che. Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Marie-Christine LEMARDELEY.

Mme Marie-Christine LEMARDELEY, adjointe. - Je remercie M.�B�GU� et le groupe Communiste - Front de Gauche d'avoir soulev� cette question qui me tient � c?ur, puisque le sexisme dans l?enseignement sup�rieur est en effet un grave probl�me et un probl�me end�mique. Vous l?avez dit, les r�seaux sociaux l'ont mis en avant r�cemment, mais ce n'est pas nouveau, cela ne date pas des r�seaux sociaux. C'est un probl�me contre lequel je me suis moi-m�me beaucoup mobilis�e lorsque j'�tais pr�sidente d'universit�. Je pense, en effet, que la Ville doit jouer un r�le. Avec H�l�ne BIDARD, charg�e de ces questions aupr�s de la Maire de Paris, et moi-m�me, nous allons contacter les responsables des �tablissements pour leur demander le nom des r�f�rents et des r�f�rentes, les r�unir et faire un point sur toutes les actions engag�es et sur les statistiques. Je donne, bien s�r, un avis favorable � ce v?u.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��46 du groupe Communiste - Front de Gauche avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le v?u est adopt�. (2017, V. 21).

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