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Vœu déposé par le groupe LR relatif au square du Clos-Feuquières.


M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��29 est relatif au square du Clos-Feuqui�res.

Monsieur MENGUY, vous avez la parole.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce v?u est le reflet d?une initiative originale et que nous devons saluer en termes de d�mocratie de proximit� et de concertation. C?est cette mobilisation de plus de 2.000 riverains qui ont d�cid� de prendre le sort de leur quartier en main et dont, nous, les �lus du 15e, l?adjoint de quartier Alph�e ROCHE-NO�L, ma coll�gue Anne-Charlotte BUFFETEAU, et �videmment Jean-Fran�ois LAMOUR et Philippe GOUJON sont les traducteurs naturels de cette demande et en Conseil d?arrondissement et en Conseil de Paris.

Cette demande, quelle est-elle�? C?est celle que le square du Clos-Feuqui�res soit d�fendu et soit m�me d�velopp� en tant qu?espace vert. C?est celle de la pr�servation de l?int�r�t de plus de 2.000 riverains qui ont d�cid� qu?ils pr�f�raient avoir un parc plus grand que d?accueillir un immeuble de logement de 9 �tages.

Je sais bien que M. BROSSAT nous a expliqu� sa strat�gie de logement made in Taiwan, mais celle du 15e est diff�rente. Nous sommes s�rs que M.�BROSSAT continuera d?avancer en termes de logements massifs et denses dans Paris et m�me dans le 15e, mais nous demandons � ce que la p�tition de plus de 2.000 signataires soit entendue. Elle a �t� entendue en Conseil d?arrondissement. D�mocratiquement, il est logique qu?elle soit entendue par cette instance, le Conseil de Paris, qui est d�cisionnaire en la mati�re.

Plus de 2.000 p�titionnaires et les signatures progressent. Je vous demande donc de faire droit � ce v?u, c?est-�-dire de mettre en place une �tude sur la faisabilit� de ce projet�: un plus grand espace vert, des �quipements publics pour les plus petits, pour les seniors. Je crois que nous avons l� l?�conomie d?une bonne gouvernance publique dans un quartier, le reflet d?une demande d?hyper proximit� qui est tout � fait l�gitime, m�me en conseil de quartier, et je le crois, qui doit �tre respect�e, entendue et soutenue. En tout cas, c?est l?engagement que nous prenons dans le 15e arrondissement de continuer � porter la demande de ces 2.000 signataires. Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MENGUY.

Pour r�pondre, la parole est � Ian BROSSAT.

M. Ian BROSSAT, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, cher Monsieur MENGUY, je ne suis pas �tonn� que les �lus du groupe les R�publicains du 15e arrondissement s?opposent � un projet de logement social dans une zone de d�ficit, j?en ai pris l?habitude.

Par contre, je suis �tonn� quand s?ajoute, � ce refus d?offrir une cinquantaine de logements neufs � des Parisiens ayant des revenus modestes, un refus d?offrir des places en cr�che pour une trentaine de jeunes parents chaque ann�e, un refus d?offrir de nouveaux locaux pour des agents de la Ville de Paris et d?offrir un nouveau local pour le C.A.S.-V.P.

Aujourd?hui il y a � cet endroit non pas un espace vert, comme on a essay� de nous le faire croire, mais des locaux qui sont obsol�tes, semi-enterr�s avec une faible luminosit� pour les agents qui y travaillent.

L?op�ration que nous essayons de d�velopper ici, c?est du plus pour beaucoup de monde. Je ne sais pas non plus d?o� les �lus les R�publicains ont tir� leurs informations sur, je cite, "une barre de 9 �tages" alors que les �tudes de faisabilit� ne sont pas encore termin�es et que nous pensons � ce stade qu?il faudrait plut�t une hauteur raisonnable bien inf�rieure aux 9 �tages dont vous parlez.

Le projet que nous �tudions en ce moment est aussi t�moin d?un s�rieux budg�taire, puisque la cession des logements � un bailleur social devrait permettre le financement de l?ensemble de cette op�ration.

Concernant le projet vot� lors du budget participatif, il concerne le square voisin de la parcelle sur lequel se d�velopperait le projet de logements et d?�quipements. Avec un budget de 700.000�euros, il permettra de remplacer le belv�d�re en b�ton par un espace v�g�tal, de d�velopper des espaces pour le sport et les jeux tout en apportant un traitement v�g�tal � la zone concern�e, de cr�er un jardin partag�, de cr�er une buvette et d?ajouter des toilettes publiques.

Ainsi 1.800 m�tres carr�s d?espace min�ral seront convertis en espace v�g�talis�. Tout ceci est d�j� engag� et nous pr�voyons la finalisation pour fin avril et d�but mai. Ce projet de logements et d?�quipements entre donc en coh�rence et en compl�mentarit� avec la r�novation du square voisin du Clos-Feuqui�res afin d?offrir de nouveaux �quipements pour le quartier et d?offrir � ce quartier de nouveaux espaces v�g�talis�s. Pour toutes ces raisons, j?�mets un avis d�favorable � ce v?u. Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BROSSAT.

La parole est au Maire d?arrondissement, M. GOUJON.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Je ne peux pas laisser dire n?importe quoi par M. BROSSAT, notamment le fait que cela ne l?�tonne pas que les �lus du 15e s?opposent � la construction de logements sociaux, alors qu?en Conseil?

Monsieur BROSSAT, je ne vous ai pas interrompu, alors laissez au moins vos coll�gues s?exprimer, m�me s?ils ne sont pas d?accord avec vous. Je sais que c?est g�nant mais c?est comme cela�: il y a une opposition, il faut l?accepter.

Nous avons vot� les trois quarts des projets de d�lib�ration que la Ville de Paris nous soumet en mati�re de r�alisation de logements sociaux. En quinze ans, nous sommes pass�s de 11.000 � 23.000 logements sociaux dans le 15e. Nous tangentons les 20�% S.R.U. aujourd?hui. On a 700 � 800 logements sociaux en construction dont nous avons approuv� d?ailleurs la plupart, donc que l?on ne dise pas que nous sommes oppos�s au logement social. Il y a peut-�tre des maires qui s?y opposent, mais ce n?est pas le cas de l?�quipe du 15e. Premi�rement.

Deuxi�mement, M. BROSSAT a toujours raison�! Il a raison donc contre les 2.000 habitants qui vivent sur place et qui savent peut-�tre, j?ose le croire, au moins aussi bien que M. BROSSAT, ce qui leur convient�! Il s?agit d?un square qui va �tre totalement obtur�. Bien s�r, nous n?avons jamais dit que l?on construisait sur le square, mais le long du square, sur le trottoir, sur la parcelle qui longe le square.

Ce square va �tre totalement obtur�. C?est un petit square, c?est le seul du quartier. De surcro�t, la R.A.T.P. de l?autre c�t� de la rue construit avec notre accord - nous avons vot� le projet - 450 logements sans aucun espace vert. Nous pensons qu?un peu de verdure dans ce quartier qui est d�j� surdensifi�, avec des �coles o� il y a plus de 30 �l�ves par classe, serait utilement agr�ment� par un jardin et �galement gr�ce � un projet tel que le pr�sente l?association de d�fense du square du Clos-Feuqui�res qui s?est constitu�e de fa�on autonome, ind�pendante et qui regroupe plus de 2.000 habitants.

Je vous demande simplement d?�couter ces 2.000 habitants et de r�fl�chir de nouveau � votre projet.

Merci.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Une demande d?explication de vote du groupe Ecologiste.

Madame MOREL.

Mme Jo�lle MOREL. - Merci.

Nous sommes tr�s vigilants aux projets qui peuvent amener � une surdensification d?un quartier et nous souhaitons rappeler que notre ville concentre d�j� 25.000 habitants par kilom�tre carr�, l?une des plus fortes densit�s au monde.

C?est pourquoi, si nous adh�rons aux objectifs tr�s ambitieux de cr�ation de logements sociaux, nous sommes davantage en faveur de la transformation de bureaux en habitat plut�t que de la construction neuve.

Ceci rappel�, lorsque nous examinons le projet du square du Clos-Feuqui�res, nous constatons que cette programmation d?am�nagement permet de r�duire le d�ficit en logements sociaux de ce quartier au Sud du 15e arrondissement et conjugue un immeuble d?une hauteur de 9 �tages - j?aimerais avoir la confirmation concernant la hauteur de l'immeuble - avec logements sociaux, cr�che, et permet de garder le club senior actuellement sur place.

Point essentiel �galement � nos yeux le projet n?occasionne pas de perte de surface de pleine terre car l?emprise de la construction reste la m�me qu?actuellement.

Nous souhaitons �galement rappeler, comme nous l?avons fait pendant le P.L.U., qu?il est essentiel � nos yeux qu?un projet de ce type s?accompagne, d�s son �mergence et jusqu?� son terme, d?une importante information et concertation avec l?ensemble des riverains, des conseils de quartiers et des associations, concertation qui, nous le pensons, peut �tre grandement am�lior�e ici.

Au vu de ces �l�ments et au fait que le projet nous appara�t encore trop flou � ce stade pour que nous puissions nous prononcer, le groupe Ecologiste a d�cid� de s?abstenir sur ce v?u.

Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame MOREL.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��29 du groupe les R�publicains, avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Nous allons revoter. On va compter. On va compter.

Nous recommen�ons.

Qui est pour�?

On compte. On compte. Mais oui, on va compter.

Merci. Baissez les bras.

Qui est contre�? Qui s?abstient�?

Le v?u est adopt�. (2017, V. 14).

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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