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10- 1997 ASES 82 G Subvention à l'association "Equipes d'action contre le proxénétisme" (4e). - Montant : 50.000 F.



M. Roger ROMANI, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 82 G portant attribution d'une subvention � l'association "Equipes d'action contre le prox�n�tisme".
Je donne la parole � l'orateur inscrit, Mme PIN.
Mme Malvina PIN. - Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues je dois vous avouer un subterfuge. En effet, si je me suis inscrite pour intervenir sur ce projet de d�lib�ration, c'est pour que votre maire-adjoint charg� des affaires sociales, Mme HERMANGE, puisse me r�pondre en lieu et place de votre adjoint charg� de la pr�vention et de la s�curit�, M. GOUJON.
En effet, l'ann�e derni�re je m'�tais inqui�t�e au nom du groupe socialiste et apparent�s que certains projets de d�lib�ration li�s � la pr�vention ne passent plus qu'en 3e Commission et ne soient pas soumis � la r�flexion de la 5e Commission.
M. GOUJON dont nous connaissons la pr�dilection � voir le ph�nom�ne de la prostitution et de la toxicomanie que du c�t� r�pressif, m'avait d�j� r�pondu avec sa fa�on coutumi�re de voir les choses.
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Madame, M. GOUJON va vous entendre.
Mme Malvina PIN. - Ce n'est pas grave. Cela ne me d�range pas. Il sait ce que je pense depuis longtemps !
Quelle n'a pas �t� ma surprise de voir qu'� nouveau cette ann�e il r�cidivait. Mais il n'a pas eu connaissance de tous les projets de d�lib�ration cette ann�e car un de ces projets de d�lib�ration, l'ASES 82 G a �chapp� � sa vigilance.
Monsieur le Pr�sident, je vous prends � t�moin. Vous nous pr�sentez ce jour, au milieu de plusieurs, une demande de subvention pour l'association "Les �quipes d'action contre le prox�n�tisme" de 30 000 F sur le budget de la Ville de Paris et en 3e Commission.
Vous nous pr�sentez ce jour une demande de subvention pour l'association "Les �quipes d'action contre le prox�n�tisme" de 50 000 F sur le budget du D�partement de Paris et cette fois-ci en 5e Commission.
Le premier projet de d�lib�ration, celui de M. GOUJON, porte sur l'implantation d'un num�ro vert afin d'am�liorer et renforcer la mission de pr�vention de la prostitution et il est ajout� que cette action concourt �galement � la pr�vention du sida et de la toxicomanie en milieu prostitutionnel.
Le second projet de d�lib�ration, celui de Mme HERMANGE, signale la permanence t�l�phonique appel�e "SOS Prostitution" qui apporte �coute et assistance aux personnes touch�es par la prostitution. D'autre part, la subvention allou�e permettra d'apporter un suivi m�dico-social des personnes suivies, un soutien mat�riel et financier aux allocataires parisiens du R.M.I. touch�s par la prostitution. Ce qui permet, en passant, d'utiliser les cr�dits d'insertion au lieu de cr�er une ligne budg�taire sociale et m�dicale.
Les projets de d�lib�ration que vous nous pr�sentez aujourd'hui ont tous la vocation de lutter contre la toxicomanie , de lutter contre la prostitution et nous offrent un m�me sch�ma de pr�vention dans ces domaines.
Monsieur le Pr�sident, nous vous demandons qu'un peu plus de s�rieux soit introduit dans l'�tude de ces actions sp�cifiques. Si votre adjoint � la Pr�vention et � la Protection souhaite soumettre les projets de d�lib�ration ayant trait � ces th�mes favoris, nous n'y voyons pas d'inconv�nient. Mais nous ne sommes pas d'accord pour les r�duire � la 3e Commission. Ce n'est pas moins de 8 projets de d�lib�ration qui ont �chapp� aux Affaires sociales sur le budget de la Mairie de Paris. Je les citerai rapidement :
- CAP 2000 pour la mise en place d'une action de pr�vention sur le site de la Foire du Tr�ne pour 70.000 F.
- Les Equipes d'action contre le prox�n�tisme pour 30.000 F.
- l'Association "Baille pour tous" relogement des personnes en difficult� pour 85.000 F.
- Association "Centre d'accueil et de pr�-orientation pour les travailleurs migrants, pour son action de permanence administrative et juridique pour 30.000 F.
- Association "Paris aide aux victimes" pour son action d'accueil des victimes de d�lits et attentats : 110.000 F.
-Association "Paris pour les jeunes" pour le renforcement des antennes en postes d'animateurs pour 130.000 F.
- Association "Inter AJI" pour 43.000 F.
Plus plusieurs associations : le " CECCOF ", le " Centre DIDRO ", " l'AFALT ", " la Bou�e, RATP ", " Environnement sans fronti�res ", " TVAS 15 " pour leurs interventions dans la campagne de pr�vention contre l'usage des drogues : 45.000 francs pour l'ensemble de ces associations.
Ce n'est donc pas sur le travail important de ces associations � s'occuper des probl�mes cruciaux que je vous interpelle mais sur le fait que l'examen de ces dossiers a �t� fait par la 3e Commission uniquement, ce qui r�v�le que vous estimez que l'action sociale de lutte contre ces fl�aux d�pend de la s�curit� uniquement.
Monsieur le Pr�sident, nous vous demandons de pr�senter, conjointement, ces projets de d�lib�ration d'actions sp�cifiques � l'examen de la 5e et de la 3e Commission.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, du Mouvement des citoyens et communiste).
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Madame, si j'ai bien compris, vous n'�tes pas contre l'octroi de cette subvention � cette association. Vous faites simplement des observations sur les pr�sentations des projets dans les Commissions. Nous allons examiner votre demande. Nous vous r�pondrons par �crit.
Monsieur GOUJON, vous avez la parole pour deux minutes.
M. Philippe GOUJON. - Mme PIN s'est d�j� exprim�e il y a quelques mois sur le m�me sujet. Il me semblait que je lui avais donn� la r�ponse qui aurait pu la satisfaire. Je vois qu'il n'en est rien !
Je voudrais indiquer qu'en tant qu'adjoint au Maire de Paris charg� de la s�curit� et de la pr�vention, il me semble naturel que soient examin�s dans la 3e Commission les projets de d�lib�ration concernant la pr�vention, ce qui montre que notre politique est � la fois tourn�e vers la s�curit� et vers la pr�vention.
Ce que je voudrais dire, pr�cis�ment, sur les projets de d�lib�ration qu'a �voqu�s Mme PIN, c'est qu'en fait ils r�sultent du contrat de plan et de la politique de la ville, et c'est ce qui a motiv� cet examen devant notre Commission puisque, parmi les axes d'intervention qui figurent dans cette convention, figure celui de la pr�vention de la d�linquance.
C'est au titre de la pr�vention de la d�linquance dans le cadre du IXe plan que des contrats d'action de pr�vention sont sign�s entre l'Etat et la Ville sur tous les th�mes qui font l'objet des projets de d�lib�ration que nous examinons lors de notre s�ance d'aujourd'hui : l'aide aux jeunes en difficult� et en rupture sociale ; l'aide aux victimes et la pr�vention des violences faites aux femmes ; la lutte contre la toxicomanie et la prostitution ; la pr�vention de la r�cidive, les op�rations "Pr�vention �t�".
Il s'agit donc bien, �videmment, de politiques qui rel�vent de la pr�vention de la d�linquance.
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Merci, Monsieur GOUJON.
Madame, je crois que Mme HERMANGE va vous apporter une petite pr�cision.
Mme Marie-Th�r�se HERMANGE. - En ce qui concerne la subvention � l'association "Equipes d'action contre le prox�n�tisme", elle �tait inscrite � l'ordre du jour de la 5e Commission.
Mme Gis�le STIEVENARD. - Il y en avait 2.
M. Roger ROMANI, pr�sident.- Laissez s'exprimer Mme HERMANGE !
Mme Marie-Th�r�se HERMANGE. - Le montant �tait de 50.000 francs. C'est une garantie de s�curit� qu'elle soit examin�e dans la 3e Commission et dans la 5e. De toute fa�on, avec Philippe GOUJON, dans ce secteur nous avons toujours travaill� en �troite collaboration.
Mme Malvina PIN. - Je parle de celle de 30.000 francs.
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Madame, vous avez le droit d'assister � une autre Commission pour un projet de d�lib�ration qui vous int�resse.
Mme Malvina PIN. - Encore faudrait-il que j'aie les projets de d�lib�ration ! Or, j'ai la liste des projets de d�lib�ration le vendredi matin, donc je ne peux pas.
M. Roger ROMANI, pr�sident.- Je vous prie de m'excuser mais vous avez ces projets de d�lib�ration quinze jours � l'avance. Adressez-vous au secr�tariat de votre groupe !
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. Roger ROMANI, pr�sident.- Que ceux qui sont d'avis d'adopter ce projet de d�lib�ration l�vent la main ?
Avis contraires ?
Abstentions ?
Ce projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1997 ASES 82 G).

Septembre 1997
Débat
Conseil général
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