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2017 DAE 46 - Subvention (2.000.000 euros) et convention avec l’Office du tourisme et des congrès de Paris pour la mise en œuvre d'un Plan de relance du tourisme.


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous allons examiner les projets de d�lib�ration DAE 45 et 46 relatifs � l'attribution d'une subvention et signature d'une convention avec l?Office du Tourisme et des Congr�s de Paris.

Je donnerai successivement la parole � M. Philippe DUCLOUX, M. Jean-Fran�ois LEGARET, M. Alexandre VESPERINI et M. Sergio TINTI, puis M. Bruno JULLIARD r�pondra.

Monsieur DUCLOUX�?

M. Philippe DUCLOUX. - Merci, Madame la Maire.

Mes chers coll�gues, le tourisme parisien a beaucoup souffert des attentats de novembre 2015, � Paris �videmment et dans le 11e arrondissement et le 10e arrondissement en particulier. Je mentionnerai �videmment les attentats de juillet 2016 � Nice.

Ce secteur �conomique cl� repr�sente la premi�re industrie de Paris et pr�s de 12�% de l?emploi salari� parisien. La quasi-totalit� des fili�res touristiques, transports, h�bergement, restauration, commerce, culture et loisirs sont touch�s depuis plusieurs mois par une baisse d?activit�. Pour autant, le tourisme ne s?est pas arr�t� � Paris et en France. Nous sortons peu � peu du climat post-attentat et nous devons soutenir les professionnels du secteur.

C?est dans cette optique que je souhaite souligner aujourd?hui le caract�re exceptionnel et in�dit du montant accord� � la relance touristique. En effet, afin d?acc�l�rer la perspective de retour � une situation normale, la Ville de Paris met 2 millions d?euros sur la table pour soutenir et renforcer l?Office du tourisme et des congr�s de Paris.

La Mairie de Paris a �t� extr�mement proactive pour aller chercher une contribution de l?Etat � hauteur de 4 millions d?euros et de la R�gion Ile-de-France pour 2 millions d?euros, pour que ce plan soit travaill� conjointement par les trois parties.

Au total, ce sont pr�s de 8 millions d?euros d?argent public, auxquels il sera possible de rajouter des cofinancements priv�s. La dimension territoriale du tourisme li�e � la destination de Paris implique un travail concert�. C?est la premi�re fois qu?un plan de relance touristique de cette ampleur est lanc� � Paris et que l?Etat, via Atout France, la Ville de Paris et la R�gion Ile-de-France via le Comit� r�gional se mobilise de mani�re aussi �troite et coordonn�e pour soutenir ce secteur crucial pour l?�conomie et l?emploi parisiens.

Je tiens ici � remercier �videmment Anne HIDALGO, la Maire de Paris, Bruno JULLIARD qui nous r�pondra, Jean-Fran�ois MARTINS, Olivia POLSKI, ainsi que toutes leurs �quipes et la Direction de l?attractivit� et de l?emploi pour leur discours positif et pour tout le travail r�alis� afin de stabiliser, voire de d�velopper, les tr�s nombreux emplois qui d�pendent du secteur touristique et qui eux ne sont pas d�localisables.

L?objectif de ce plan de relance est tr�s clair�: contribuer � un retour de la fr�quentation touristique au niveau d?avant les attentats de novembre 2015 dans le courant du premier semestre 2017, � l?aide d?une nouvelle campagne de promotion pour renforcer le rayonnement de notre capitale en Europe et � l?international.

Il s?agit l�, comme je viens de le dire, de redorer l?image de Paris qui reste encore la premi�re destination touristique mondiale. Au programme, des campagnes �v�nementielles tout au long de l?ann�e, des campagnes aupr�s des producteurs de cin�ma et de s�rie TV. D?ailleurs, je rappelle qu?aujourd?hui un nouveau tournage a lieu tous les trois jours - ce sont les chiffres de 2016.

Je rappellerai �galement qu?un ciblage est n�cessaire pour les groupes d?int�r�t via les r�seaux sociaux, comme je pense aux touristes LGBT. Et j?anticipe avec l?organisation des Gay Games en 2018.

Je pense �galement aux "clubbers", aux amoureux de la mode avec la "Fashion week" et �videmment de la gastronomie dont nous avons parl� hier matin, puisque pr�s de 90 restaurants �toil�s figurent au "Guide Michelin".

Comme disait Ernest Hemingway, je reprendrai �videmment la belle formule "Paris est une f�te", cela n?a pas chang�. Il faut le faire savoir, mes chers coll�gues.

Par ailleurs, apr�s l?Euro de foot de 2016, Paris continue d?accueillir de grands �v�nements en 2017. Je mentionne le Championnat du monde de handball avec la tr�s belle victoire de l?�quipe de France dimanche dernier. Puis il y aura l?organisation du Championnat du monde de hockey sur glace en mai prochain.

Vous l?aurez compris, mes chers coll�gues, nous pouvons nous f�liciter que la Maire de Paris ait initi� cette dynamique collective et d�bloqu� des moyens cons�quents pour relancer la fr�quentation touristique.

A titre personnel, j?esp�re sinc�rement que l?unanimit� se fera sur cet enjeu vital pour tous les acteurs qui permettent � Paris de rayonner dans le monde entier et de rester aux yeux du monde la plus belle ville du monde.

Je vous remercie.

(M. Mao PENINOU, adjoint, remplace Mme Colombe BROSSEL au fauteuil de la pr�sidence).

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Catherine DUMAS qui �tait inscrite est membre du Conseil d?administration de l?Office du Tourisme et elle ne peut donc pas intervenir � ce sujet dans cette enceinte.

Je donne donc la parole � M. Jean-Fran�ois LEGARET.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, nous connaissons tous l?importance de la fili�re touristique dans l?�conomie parisienne, puisque c?est un secteur qui correspond � 12,4�% des emplois parisiens, qui accueille chaque ann�e pr�s de 47 millions de voyageurs et qui p�se pr�s de 7�% du P.I.B. r�gional.

Cette activit� cruciale a �t� mise � mal en 2016, ann�e la plus mauvaise pour l?h�tellerie depuis 2009, en raison notamment des terribles attentats qui ont endeuill� et meurtri notre ville.

Nous avons donc un d�fi � relever. Il est fort, ardu�: faire de 2017 l?ann�e de l?embellie du tourisme � Paris.

Pour cela, nous devons �tre capables de redorer l?image de Paris et de rassurer les touristes �trangers en termes d'accueil et de s�curit�. C'est ce premier volet que vous nous proposez d'accompagner en nous soumettant cette subvention de 2�millions d?euros dans le cadre d'un plan de relance. Nous soutenons ce projet. L'activit� de Paris passera entre autres par des campagnes de communication visant � renforcer l'image de notre ville, et la mise en place de ces campagnes et de ces offres promotionnelles sont des axes � d�velopper afin d'atteindre l'objectif de relance de l'attractivit� touristique.

Pour autant, le tourisme n'est pas une activit� d?hier bas�e sur la seule valorisation de notre patrimoine. C'est une activit� d'avenir qui mobilise de nouvelles technologies et industries. La Ville doit pouvoir soutenir ces nouvelles applications qui permettront � terme d'accompagner l'�conomie du tourisme.

Nous soutenons l'id�e de travailler sur les r�seaux sociaux pour lancer des campagnes digitales visant de nouvelles communaut�s, "fashion weeks", �v�nements "food" et �v�nements sportifs. Un dernier mot pour dire combien il est important � nos yeux d'associer la R�gion d'Ile-de-France et le Comit� r�gional du tourisme � ce plan de relance.

L'op�ration reconqu�te de notre rang touristique n'aboutira qu'� la condition que tous les acteurs publics et priv�s soient mobilis�s. Ainsi l'image de Paris, � l'international, pourra-t-elle �tre retrouv�e, r�habilit�e, redor�e. Mobilisons-nous tous pour que le rayonnement r�gional, national et international de Paris se d�veloppe.

C'est la raison pour laquelle nous voteront naturellement pour ces deux projets de d�lib�ration DAE 45 et 46.

Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Alexandre VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Merci, Monsieur le Maire.

�videmment, comme Jean-Fran�ois LEGARET et l'ensemble de nos coll�gues du groupe LR, je voterai ce projet de d�lib�ration. J'ai une petite anecdote � vous faire partager. J?�tais pr�sent � la m�tropole du Grand Paris � la pr�sentation du Sch�ma r�gional tourisme au Conseil r�gional ce matin.

Il y avait un tour-op�rateur chinois qui intervenait en fran�ais, c'est pour cela que l'on a bien pu comprendre et saisir un peu l'importance de ce qu'il avait � nous dire. Il nous disait que, chaque ann�e, � l'occasion du nouvel An chinois, on a plusieurs millions de Chinois qui prennent quelques jours de vacances en dehors de la Chine.

Nous aurons des statistiques sur ce nombre de Chinois qui sont partis la semaine derni�re dans quelques jours. Il s'agit a priori de 6 millions de Chinois qui sont partis � l'�tranger et il se trouve, d'apr�s ce que nous disait ce tour-op�rateur, que dans ces statistiques qui seront publi�es dans quelques jours, la France arrive tr�s loin derri�re les �tats-Unis, le Royaume-Uni, mais elle arrive m�me derri�re la Suisse et la Hongrie d�sormais. Je crois que la situation du tourisme en France et � Paris en particulier est particuli�rement pr�occupante. Ce sont des chiffres qui seront publi�s dans quelques jours, mais ils ont saisi tous ceux qui �taient pr�sents ce matin au Conseil r�gional.

�videmment, ce plan est n�cessaire, voire indispensable, mais je pense quand m�me que les campagnes de publicit� pour les impressionnistes et un certain nombre de publics, c'est tr�s bien mais je doute que ce soit suffisant. Je crois qu'en r�alit�, nous r�agissons malheureusement avec un peu trop d'�-coups. Bien s�r, nous souffrons d'une conjoncture qui est li�e au terrorisme et aux attentats que nous avons connus � Paris et � Nice et que nous serons peut-�tre amen�s � conna�tre � nouveau prochainement.

Je pense aussi que nous souffrons de probl�mes structurels. Il en �tait d�j� question auparavant. J?ai eu l?occasion d?�tre membre de la mission d?information et d?�valuation sur le travail dominical et nocturne, avant m�me les attentats terribles que nous avons connus. Le probl�me de l'attractivit� touristique se posait d�j� � ce moment-l�.

Nous avons beaucoup � faire, pas seulement sur la question de la publicit� et de la communication, mais nous avons aussi beaucoup � faire dans des domaines structurels sur lesquels la France est litt�ralement conspu�e sur les blogs et sur les sites �trangers, par exemple la s�curit�. Aujourd'hui, il y a de plus en plus de voyages qui ne sont plus assur�s � Paris, en raison notamment du fait que nous avons mis en place l'�tat d'urgence.

A d�faut de ces assurances, beaucoup de touristes �trangers, alors qu?ils auraient pu aller � Paris, ne vont plus dans notre pays et privil�gient d�sormais des destinations qui sont per�ues comme plus s�curis�es comme le Royaume-Uni.

Ce probl�me n'est pas li� uniquement aux attentats. Je vous renvoie � 2012. Il se trouve que lors de l?alternance de 2012, l'une des premi�res d�cisions prises par le Pr�fet �tait d'abroger les arr�t�s anti-mendicit� qui pourtant �taient tr�s n�cessaires et qui sont, encore une fois, indispensables dans le centre de Paris, notamment le centre historique et le 6e arrondissement.

J'en sais un peu quelque chose. Nous pourrions faire �videmment beaucoup d'autres choses structurelles. Naturellement, tout n'est pas dans la main de la Mairie de Paris mais la Mairie de Paris d�tient un poids politique suffisamment important pour faire pression sur le Gouvernement afin que nous puissions accueillir davantage de touristes.

Il y a les moyens de paiement. La France est la championne d?Europe sur les seuils de d�taxe. Nous avons le seuil de d�taxe le plus �lev�, 175 euros contre 90 euros en moyenne dans l?Union europ�enne. Nous acceptons un nombre de cartes bancaires �trang�res extr�mement faibles par rapport notamment � l'Allemagne qui a fait un effort consid�rable dans ce domaine. Nous avons ce probl�me li� au paiement en esp�ces des biens touristiques.

J?aurais pu terminer, mais je ne peux pas ne pas parler de la question des ouvertures dominicales et nocturnes. Il y a de grandes institutions priv�es, de grands magasins qui vont, en 2017, engager des ouvertures nocturnes tr�s larges pour accueillir un nombre de touristes beaucoup plus important.

Je regrette que les institutions publiques, notamment les mus�es, ne m�nent pas cette r�flexion. La Mairie de Paris, pour le coup, a des leviers en main. Les mus�es pourraient, par exemple, ouvrir beaucoup plus longtemps, � des heures tr�s avanc�es de la nuit. La question de l'ouverture 24 heures sur 24 de la Tour Eiffel aussi a �t� pos�e par de nombreux acteurs priv�s et c?est dommage qu?aujourd?hui, la Ville de Paris ne m�ne pas une politique plus ambitieuse dans ce domaine.

Je termine sur un point. A la pr�sentation de ce Sch�ma r�gional du tourisme, il y avait la pr�sidente de la R�gion Ile-de-France, Mme P�CRESSE, et son vice-pr�sident charg� du tourisme. Il y avait aussi les directeurs et le Pr�sident du Comit� r�gional du tourisme. Il se trouve que la Ville de Paris �tait repr�sent�e uniquement par le directeur g�n�ral de l?Office du Tourisme et des Congr�s de Paris. Ce n'est pas une accusation, ne le prenez pas mal. Je vais conclure.

Je continue de penser qu'� un moment donn�, il va bien falloir d�signer un acteur pilote dans ce domaine. Ce n?est pas une accusation contre vous, Monsieur MARTINS. Mais � un moment donn�, on ne peut pas avoir autant d'acteurs.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � M. Sergio TINTI.

M. Sergio TINTI. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, nous comprenons tout � fait la n�cessit� de mettre en place une strat�gie de relance du tourisme � Paris. Suite aux �v�nements dramatiques survenus en France, le secteur touristique qui repr�sente 12�% de l'emploi parisien a connu un recul de 10�% de la fr�quentation � Paris et en Ile-de-France.

D�j� au moment de la pr�sentation du Sch�ma de d�veloppement touristique en novembre dernier, nous avons salu� son ampleur in�dite et l'importance de doter Paris d'une vision pour un secteur si important. L'objectif est ambitieux�: retrouver le niveau de fr�quentation d'avant les attentats de 2015 au 1er semestre 2017. Pour cela, des campagnes dites affinitaires seront mises en place pour d�clencher des s�jours � court terme. Bien entendu, nous n'avons aucun probl�me avec le fait que des campagnes cibl�es soient mises en place, mais nous le rappelions en novembre dernier, nous militons pour un Paris pour toutes et tous.

Toutes les personnes d�sireuses devenir � Paris doivent pouvoir trouver � s?h�berger et � vivre l'exp�rience de Paris. En famille, en couple, seul ou entre amis, Paris doit �tre accessible. � cet �gard, la mise en place d'offres � destination des familles ou encore le d�veloppement des offres � destination des petits budgets doivent �tre privil�gi�s.

Nous soutiendrons ce projet de d�lib�ration, mais nous devons �tre attentifs � n'exclure personne. Paris, c?est le Paris de la multitude, de la diversit�, du luxe et du populaire, du sport de rue et des belles infrastructures, des braderies, des petits troquets et des grandes brasseries. C'est ce Paris qui restera dans le souvenir de chaque touriste et voyageur, c'est ce Paris qui alimentera, pour chacun d'entre eux, une seule envie, celle d'y revenir.

Merci, Monsieur le Maire.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre � tous, la parole est � M. Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire, chers coll�gues.

Je r�pondrai au nom de Jean-Fran�ois MARTINS puisqu'une lecture peut-�tre un peu radicale des textes am�ne � ce que les membres du Conseil d'administration de l'Office du Tourisme ne puissent pas prendre part au vote, ni prendre la parole pendant nos �changes.

Je ne pourrai pas r�pondre de mani�re aussi pertinente que lui, mais je vous donnerai quelques �l�ments pour vous dire que les deux subventions soumises � vos voix concernent d'abord la subvention ordinaire de fonctionnement � l'Office du Tourisme de Paris qui est, cette ann�e, de l'ordre d?un peu plus 5,2 millions d?euros et, en parall�le, une subvention exceptionnelle de 2 millions d?euros vers�e � l'Office du tourisme, exclusivement d�di�e � la mise en ?uvre du plan de relance de la destination Paris.

Concernant d?abord le soutien habituel � l?Office du Tourisme, un mot peut-�tre pour souligner les demandes d'�volution que la Ville de Paris souhaite voir op�rer dans les principales priorit�s de l'Office du Tourisme. Ces nouvelles �volutions ont pour objectif de faire de l?Office du Tourisme de Paris une agence de promotion de la destination plus performante, dans un contexte o� Paris subit la concurrence d'autres destinations qui investissent des budgets tr�s cons�quents sur la promotion, avec des strat�gies de marketing territoriales plus performantes et plus modernes que celles de l'Office du Tourisme de Paris.

C'est la raison pour laquelle il est demand� � l'Office du Tourisme que nous puissions mieux prendre en compte les nouvelles modalit�s de d�placement des touristes � Paris. Je pense notamment au fait que les visiteurs passent aujourd'hui moins par des agences et tours op�rateurs, m�me s'il en reste encore beaucoup qui organisent des voyages de cette fa�on, mais ils sont de plus en plus nombreux � organiser seuls leur voyage via Internet ou les r�seaux sociaux. Ce changement de paradigme implique d?investir massivement dans des strat�gies de marketing digital, d?animation des r�seaux sociaux ou encore dans les relations presse, et c'est ce que Jean-Fran�ois MARTINS souhaite voir d�velopper par l'Office du Tourisme. C'est l'objet des discussions et des �changes que nous avons avec l'Office du Tourisme tel que cela a �t� pr�sent� il y a quelques mois maintenant.

Concernant la subvention exceptionnelle de 2 millions d?euros, elle fait suite � la diminution de la fr�quentation touristique � Paris apr�s les attentats des ann�es 2015 et 2016. Cette baisse a eu des cons�quences pr�occupantes pour l'�conomie parisienne et pour l'emploi parisien, le secteur touristique repr�sentant plus de 12�% de l'emploi dans notre ville. Il ne faut donc pas nier ces difficult�s.

Cela dit, il faut tout de m�me prendre en compte le fait que Paris a particuli�rement bien r�sist� ces derniers mois puisqu'elle demeure, et de loin, la premi�re destination touristique au monde. La meilleure fa�on de d�fendre Paris et l?attractivit� touristique de Paris, c?est de ne pas relayer des poncifs par ailleurs faux sur l'�tat actuel de la Capitale. Il faut �tre fier de notre ville et ne pas faire de la mauvaise publicit� syst�matiquement, surtout lorsque c'est faux. Je pense aux questions, par exemple, de s�curit�, aux questions de propret� ou m�me aux questions d'ouverture d'�quipements culturels ou festifs la nuit. Paris n'a pas � rougir de la comparaison avec d'autres villes.

En revanche, c'est vrai qu'il faut, comme le disait Jean-Fran�ois LEGARET, que tout le monde ?uvre dans le m�me sens, tous les acteurs concern�s, l'Etat, la R�gion, la M�tropole et �videmment la Ville de Paris. C'est ce que nous proposons avec cette subvention exceptionnelle de 2 millions d?euros pour l'ann�e 2017 pour la relance de la destination Paris.

Nous avons organis� ce plan de relance avec la R�gion et avec l'Etat, avec un cofinancement exceptionnel dot� d'un budget public de 8 millions d?euros, ce � quoi s'ajouteront des partenaires priv�s et des fonds priv�s, qui permettront une enveloppe totale d�di�e au plan de relance qui pourrait atteindre entre 12 et 16 millions d?euros. C'est la premi�re fois qu'un plan de relance d'une telle ampleur sera men� pour Paris, avec une d�clinaison cons�quente de ce plan de relance pour promouvoir la destination d'un Paris romantique, d?un Paris nocturne et festif, d?un Paris en plein air et en famille, la rentr�e culturelle �videmment ou encore l'hiver f�erique � Paris pour les f�tes de fin d'ann�e.

Des campagnes modernes et digitales nombreuses seront relay�es et augment�es par ce plan de relance. Un volet de ce plan sera consacr� au d�veloppement des relations publiques, notamment d�di� � la prospection de tournages de films de s�ries t�l�vis�es �trang�res � Paris ou encore un accueil d�cupl� d'influenceurs du monde entier pour afficher une image positive de la destination dans les grands m�dias �trangers.

Enfin, un dernier volet de ce plan concerne la pr�sence fran�aise renforc�e dans les grands salons internationaux du tourisme et ce sera une des missions compl�mentaires de l'Office du Tourisme.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je vais mettre aux voix successivement les deux projets de d�lib�ration.

Je mets donc d'abord aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAE 45.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2017, DAE 45).

Je mets ensuite aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAE 46.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2017, DAE 46). Je vous remercie. D�p�t de questions d'actualit�.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, je vous informe que six questions d'actualit� ont �t� d�pos�es.

La premi�re question d'actualit�, pos�e par le groupe UDI-MODEM � Mme la Maire de Paris concerne "l'�volution de la d�mographie parisienne et la perte d'habitants." La deuxi�me question d'actualit�, pos�e par le groupe Socialiste et Apparent�s � Mme la Maire de Paris est relative � "la mise en ?uvre du Plan hiver � Paris." La troisi�me question d'actualit�, pos�e par le groupe Ecologiste de Paris � Mme la Maire de Paris est relative "aux produits destin�s aux b�b�s.' La quatri�me question d'actualit�, pos�e par le groupe Communiste - Front de Gauche � Mme la Maire de Paris concerne le "Projet H�tel-Dieu (A.P.-H.P.)." La cinqui�me question d'actualit�, pos�e par le groupe Radical de Gauche, Centre et Ind�pendants � Mme la Maire de Paris concerne les "actions de la Ville de Paris envers les copropri�t�s priv�es pour r�guler la pr�sence d'appartements lou�s via "Airbnb"." Enfin, la derni�re question d'actualit�, pos�e par le groupe les R�publicains � Mme la Maire de Paris est relative � "la d�l�gation de service public Autolib'."

Nous suspendons nos travaux. Reprise � 14 heures 45 par les questions d'actualit�.

Bon app�tit.

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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