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2017 LR 1 - Transformer le périphérique et les coupures urbaines de Paris. (Suite).


Mme LA MAIRE DE PARIS. - On continue.

C?�tait la derni�re oratrice de ce tour de parole et je donne la parole maintenant � Jean-Louis MISSIKA, mon adjoint en charge de l?urbanisme, de l?architecture, de l?innovation pour r�pondre, avant de donner la parole � Mme KOSCIUSKO-MORIZET pour conclure. Et � Christophe NAJDOVSKI.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Madame KOSCIUSKO-MORIZET, ce qui appara�t � la lecture de cette proposition de d�lib�ration, c?est que vous ne travaillez pas assez vos dossiers parisiens. C?est vrai que vous vaquez � d?innombrables occupations et que vous n?avez pas beaucoup de temps � consacrer � cela. Qu?est-ce que vous avez fait�? Vous avez recycl� - en m�me temps, c?est vertueux parce que c?est de l?�conomie circulaire�- votre proposition de campagne de couverture int�grale du p�riph�rique, mais vous n?avez pas tenu compte de toutes les connaissances accumul�es depuis 2014, que ce soit sur la r�volution de la mobilit� urbaine ou sur l'am�nagement du Grand Paris. Votre proposition n'est pas seulement obsol�te, elle est aussi dangereuse par rapport aussi bien � la mobilit� du futur qu'au projet urbain du Grand Paris.

Je vais commencer par la r�volution du v�hicule autonome. Chacun sait bien que c'est un sujet qui m'int�resse beaucoup. Nous avons inaugur�, la semaine derni�re, la premi�re liaison R.A.T.P. automatique entre la gare d'Austerlitz et la gare de Lyon. Ces nouvelles technologies cr�ent une disruption dans les d�placements urbains et vont conduire � l'abandon progressif du v�hicule individuel.

Des chercheurs de l?O.C.D.E. ont ainsi mod�lis� les trafics dans une ville en imaginant ce qu'il adviendrait si ces trajets �taient effectu�s non plus par des v�hicules avec chauffeur, mais par des v�hicules autonomes. Cette �tude montre une disparition de 90�% des v�hicules individuels pour assurer le m�me nombre de d�placements. Par ailleurs, le covoiturage de courte distance va transformer les trajets domicile travail. Comment penser le devenir du p�riph�rique en occultant ces �l�ments�?

Enfin, en proposant de couvrir le p�riph�rique, vous cherchez � le dissimuler, mais vous ne le transformez pas. Vous accentuez, de fait, la fracture entre Paris et les territoires limitrophes au lieu de r�aliser un travail de couture urbaine et de penser le p�riph�rique comme un �l�ment du paysage urbain. C'est d'ailleurs l'un des seuls grands vides continus que nous avons � Paris, avec la Seine et avec la petite ceinture. C'est tout le sens de la d�marche de transformation des portes de Paris en places du Grand Paris que nous avons engag�e depuis 2014. La meilleure couture s'appelle "la M�tropole du Grand Paris".

Nous avons mis en ?uvre des solutions de franchissement ponctuel, comme "la passerelle du mill�naire", install�e cet �t�, � laquelle Catherine BARATTI-ELBAZ a fait allusion, ou des projets de couverture ponctuelle, comme les deux op�rations "R�inventer Paris" sur la porte Maillot et la porte des Ternes. Mais, en tout �tat de cause, chaque projet doit �tre pens� selon son contexte urbain et ne peut faire l'objet d'une r�ponse unique. Il faut analyser chaque tron�on du p�riph�rique, chaque porte de Paris, chaque contexte urbain et la relation avec chaque commune limitrophe. Il faut anticiper un p�riph�rique qui doit devenir un boulevard urbain, une coul�e verte, ouvert aux circulations douces et bord� de b�timents, sans cette distance actuelle justifi�e par son statut d'autoroute urbaine.

Sur la base de ce travail engag� depuis plusieurs ann�es et des connaissances que nous avons accumul�es, nous vous soumettons des nouvelles propositions sous la forme d'un v?u de l'Ex�cutif. Nous proposons de poser les probl�mes dans l'ordre, dans un contexte r�solument m�tropolitain, et d'avancer en deux temps. D'abord, penser l'�volution des mobilit�s sous la forme d'un grand forum m�tropolitain, afin de partager avec tous les acteurs publics associatifs et priv�s les projets et les enjeux de la mobilit� au sein de l'agglom�ration � l'horizon 2030. Ce travail, initi� par St�phane BEAUDET, vice-pr�sident � la R�gion, et moi-m�me, dans le cadre du forum m�tropolitain du Grand Paris, donnera lieu � la production d'un livre blanc d'ici la fin de l'ann�e 2017.

Sur cette base, c'est-�-dire sur la base de l'ensemble des points de vue des parties prenantes de la question du p�riph�rique, nous pourrons alors lancer dans un second temps un grand concours international qu'il ne faut en aucun cas limiter � un concours d'architecture. Il ne s'agit pas d?architecture, en l'occurrence, mais d'am�nagement. Il s?agit, au contraire, de solliciter des �quipes pluridisciplinaires�: architectes, paysagistes, prospectivistes, sp�cialistes des sciences humaines, sp�cialistes des mobilit�s, pour r�fl�chir au devenir du p�riph�rique pris dans son ensemble, avec ses radiales jusqu'� l?A86. Ce concours sera, bien entendu, organis� en lien avec tous les partenaires m�tropolitains et m�me la r�gion Ile-de-France, si cela l'int�resse, de mani�re concert�e.

Enfin, sans attendre et pour lutter contre le ph�nom�ne de pollution sonore qui concerne un trop grand nombre de nos concitoyens, nous proposons de poursuivre le programme engag� d�s 2014 avec l?objectif, d?ici 2020, de doter d?enrob�s phoniques 100�% des zones habit�es et expos�es au-del� des valeurs limites. C'est un travail extr�mement important et passionnant qui nous attend, qui sera d�terminant pour l'avenir de Paris et du Grand Paris. Oui, nous r�ussirons cette couture. Oui, nous r�ussirons ce franchissement, mais certainement pas avec les propositions que vous faites.

C'est pourquoi j'appellerai � voter contre cette proposition de d�lib�ration. Merci.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci. La parole est � M. Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire.

Rappelons tout d'abord que le p�riph�rique est un h�ritage des ann�es Pompidou et de la politique du "tout voiture" qui, d�cid�ment, a la vie dure, comme en atteste la proposition de d�lib�ration qui nous est soumise par les �lus du groupe les R�publicains.

Nous sommes d'accord�: le boulevard p�riph�rique est une coupure anachronique. Il est une source de tr�s importantes nuisances environnementales et il constitue une barri�re physique et symbolique entre Paris et les communes limitrophes. Plus de 100.000 habitants sont directement expos�s � des niveaux de pollution �lev�s et des �quipements sportifs, des �tablissements scolaires ou encore des h�pitaux bordent cette autoroute qui contribue au tiers des �missions polluantes du centre de l'agglom�ration francilienne.

Derri�re le mot "anachronique", nous ne voyons pas la m�me chose. La proposition de d�lib�ration des �lus les R�publicains r�ussit l'exploit de parler de l'avenir du p�riph�rique sans s'int�resser, ni m�me nommer, la cause de ces nuisances. Si je r�sume, votre principale proposition est, en effet, de couvrir le p�riph�rique mais sans jamais �voquer, et pour cause, les flux automobiles et leur devenir. "Cachez ces voitures que je ne saurais voir". Votre proposition novatrice, votre utopie consiste � mettre la poussi�re sous le tapis. Quel horizon visionnaire�!

Je rappelle une r�alit�, puisque vous n'en parlez pas dans votre proposition de d�lib�ration. Sur cette autoroute urbaine d�filent plus d?un million de v�hicules par jour, � 5 kilom�tres du centre d?une agglom�ration de 12 millions d'habitants. Un tel d�bit en c?ur de m�tropole est unique en Europe.

Les d�g�ts d'une telle aberration pour la sant� publique des Parisiens et des Franciliens sont de mieux en mieux connus. Et voil� comment les �lus du groupe les R�publicains traitent le probl�me. Je cite, �coutez bien�: "La couverture du p�riph�rique permettrait de mieux canaliser les �missions de polluants avant de trouver une solution technique pour les retraiter". "Mieux canaliser les �missions polluantes"�: les automobilistes circulant dans ces canalisations appr�cieront, les riverains aux entr�es et sorties des tunnels �galement, car les polluants ne disparaissent pas comme par enchantement et se concentreraient aux entr�es et aux sorties, c'est-�-dire sur plus de la moiti� du p�riph�rique qui ne peut �tre couvert.

Quant � la "solution technique � trouver", aussi hypoth�tique que magique, pour "retraiter" les polluants, elle vous permet surtout de retraiter avec beaucoup de l�g�ret� par des mots un encombrant probl�me de sant� publique que vous ne voulez pas affronter s�rieusement.

La couverture comme principal horizon n'est ni cr�dible, ni sobre, ni durable. D?une part, elle co�te cher en investissement et en entretien. Nous le savons des exp�riences men�es par le pass�. Par ailleurs, je rappelle que, sur le financement des couvertures du p�riph�rique, la R�gion Ile-de-France, aujourd'hui dirig�e par Mme P�CRESSE, n'a pas demand� de cr�dits lors de la r�vision du contrat de plan Etat-R�gion pour r�aliser de nouvelles couvertures du p�riph�rique. D'autre part, outre le report de la pollution sur les parties non couvertes, la couverture r�duit et g�le la r�flexion, au lieu de l?ouvrir, sur le devenir du p�riph�rique dans toutes ses dimensions, c'est-�-dire, bien s�r, aussi et avant tout, sur sa fonction circulatoire et automobile, si pr�gnante pour les riverains et les Franciliens en imaginant de nouvelles mobilit�s.

La ville soutenable, Madame KOSCIUSKO-MORIZET, ce n'est pas du b�ton, du b�ton et encore du b�ton. D'autres approches plus globales que la couverture du probl�me sont possibles, celles port�es par le groupe Ecologiste de Paris dans leur amendement de transformation en boulevard urbain en est une. Cette perspective est soutenable � moyen terme et il faut en d�battre, alors que vous �voquez dans votre proposition une couverture qui se produirait seulement dans plusieurs d�cennies.

Mais l'urgence �cologique nous impose de ne pas attendre le d�luge. C'est pourquoi la Ville agit par la baisse de la vitesse de 80 � 70 kilom�tres/heure, que vous avez pourtant combattue. Elle a permis de fluidifier la circulation, de diminuer le bruit, de diminuer l'accidentologie. Par ailleurs, la mise en ?uvre d'enrob�s phoniques a permis de diviser par deux le bruit en fa�ade des immeubles des riverains. Ce programme va se poursuivre en mobilisant les financements n�cessaires pour traiter l'ensemble des zones habit�es. D�s cette ann�e, en 2017, nous r�aliserons un programme important de franchissement des portes de Paris pour les d�placements cyclistes et pi�tons.

J'esp�re que vous y apporterez votre soutien.

Pour transformer le p�riph�rique, il faut aussi agir en profondeur sur la politique g�n�rale des d�placements. Depuis 2001, notre politique a permis de faire baisser d?un tiers la circulation intra-muros et de 10�% sur le p�riph�rique. Le tramway des Mar�chaux a ainsi eu un impact certain sur la circulation du boulevard p�riph�rique. Avec la concr�tisation du Grand Paris Express, la cr�ation de nouvelles lignes de bus et de tramway en site propre, la m�tropolisation de V�lib?, le d�veloppement des r�seaux cyclables, le d�veloppement de l'auto-partage mais aussi le plan de lutte contre la pollution et la conversion du parc automobile induite, la motorisation des m�nages m�tropolitains et les flux automobiles �voluent et vont �voluer � la baisse.

La solution passe �galement par un meilleur usage de l'infrastructure, comme l'a dit notre coll�gue Jean-Louis MISSIKA, avec des voies r�serv�es pour les modes les plus capacitaires, comme les bus ou les taxis, comme c'est le cas sur les autoroutes A1 et A6, mais aussi en soutenant le d�veloppement du co-voiturage et de l?auto-partage, car, ce qui importe, c?est de pouvoir transporter davantage de personnes et non davantage de v�hicules.

C?est donc dans cette perspective globale, sans raccourci simplificateur ou utopie m�diatique que l?avenir du p�riph�rique doit �tre envisag�, que la Ville agit et continue � r�fl�chir...

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Attendez, je demande aux collaborateurs du groupe d'aller s'asseoir, imm�diatement. Vous n'avez rien � faire l�, vous perturbez la s�ance. Et on �coute la r�ponse de l'Ex�cutif.

Que cela vous plaise ou non�!

Monsieur NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - C'est donc dans cette perspective globale, sans raccourci simplificateur?

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Et il y en a pour tout le monde. Pour moi, c'est la justice. Je suis quelqu'un d'honn�te.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - ? sans raccourci simplificateur ou utopie m�diatique que l?avenir du p�riph�rique doit �tre envisag�, que la Ville agit et continue � r�fl�chir. J'en veux pour preuve l'abondante production et les nombreuses initiatives que nous prenons et proposons autour de ce sujet.

A la diff�rence de la couverture, qui fige, r�duit et enferme le d�bat, nous souhaitons continuer � discuter avec tous les acteurs et citoyens concern�s, parisiens et m�tropolitains. Plusieurs initiatives sont d�velopp�es dans le v?u de l'Ex�cutif et ont �t� d�taill�es par notre coll�gue Jean-Louis MISSIKA.

Un mot concernant l'initiative propos�e par le groupe Ecologiste d'un �v�nement festif et sportif sur une partie du p�riph�rique le temps d'une journ�e. Cela rejoint une proposition que vous aviez faite, Madame la Maire, pendant la campagne des municipales. Nous y travaillons d?ores et d�j� car elle peut contribuer � l'appropriation citoyenne, � lib�rer les imaginaires pour d�passer les fronti�res r�elles et symboliques pour pouvoir r�inventer le p�riph�rique, mais aussi les mobilit�s m�tropolitaines de demain. Merci.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Absolument. Merci, pour ces deux excellentes interventions. Madame KOSCIUSKO-MORIZET, vous avez la parole.

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - J'ai donc entendu quatre arguments, si on peut les appeler comme cela.

Concernant le premier, celui de M. MISSIKA, on ne l'a pas bien compris. Il faut dire que cela commen�ait par�: "Chacun sait bien que moi, Jean-Louis MISSIKA, je pense que..." On retiendra de ce propos d?une grande vanit� que vous n?�tes pas sorti des d�ners en ville, dont vous �tes le h�ros, et que vous y trouveriez avantage.

Le deuxi�me argument que j'ai entendu, c?est que cela co�tait trop cher. C'est un sujet important. Il y a eu des couvertures partielles d'envergure tr�s modeste qui ont �t� ch�res, et elles ont �t� ch�res justement parce qu'elles �taient d'envergure tr�s modeste. A la porte des Lilas, 680 m�tres couverts, pr�s de 6.000 euros le m�tre carr�. A la porte de Vanves, 200 m�tres couverts, l� aussi pr�s de 6.000 euros le m�tre carr�. Surtout, la Ville a choisi d'y implanter quasi-exclusivement des �quipements publics. Il n?y a donc pas eu de valorisation fonci�re.

Si on prend l?exemple du projet "Mille arbres", dans le 17e, ce projet montre que la couverture peut �tre int�gr�e dans une op�ration d?envergure qui est viable financi�rement et qui est m�me r�mun�ratrice pour les finances parisiennes.

C'est le sens de la proposition que nous faisons. D�passons les petits projets comme, Madame la Maire, je vous invitais hier � d�passer les petits coups m�diatiques pour en faire des projets d'ampleur et des projets qui pourront donc �tre boucl�s financi�rement. Madame BROSSEL, je vous invite � ne pas tomber dans le travers que l'on reprochait tout � l'heure Jean-Louis MISSIKA. Troisi�me argument, celui d�velopp� � l'instant par notre coll�gue?

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Je ne comprends pas tout, mais ce n?est pas grave. Ce n?est pas grave.

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - ? Christophe NAJDOSKI. Vous relirez, je suis s�re que vous y arriverez.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Pas s�r, pas s�r?

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - Allez, mais si. Ne r�duisez pas vos m�rites.

Vous nous dites, Monsieur NAJDOVSKI, que si on couvre, cela fera finalement plus ou en tout cas pas moins de pollution. Cela fera moins de bruit et cela peut faire moins de pollution, parce qu?en effet la concentration des polluants permet d?apurer l?air. Il existe un certain nombre de dispositifs qui ont �t� mis en ?uvre dans d'autres villes�; nous vous invitons � les consid�rer.

Enfin, nous avons un v?u de l'Ex�cutif. Le v?u de l?Ex�cutif renvoie � un forum m�tropolitain. Cette m�thode aurait gagn� � �tre utilis�e pour la fermeture des voies sur berge. On regrette que vous la d�couvriez aujourd?hui pour le p�riph�rique�; on vous invite � y penser la prochaine fois.

Cela dit, sur le p�riph�rique on n'est pas dupe. Faute de calendrier, il s'agit de renvoyer une nouvelle fois le sujet aux calendes grecques. Nous vous proposons au contraire d'agir tout de suite.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Bien.

Je mets maintenant aux voix, � main lev�e, la proposition d'amendement n��92 d�pos�e par le groupe Ecologiste de Paris, assortie d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition d'amendement n��92 est adopt�e.

Je mets aux voix le v?u... Non, avant de le mettre aux voix, il y a une demande d?explication de vote de M. Didier LE RESTE pour le groupe Communiste et Front de Gauche sur le v?u n��97 de l?Ex�cutif. Monsieur LE RESTE, vous avez la parole.

M. Didier LE RESTE. - Puisqu?on en est au stade des propositions d'imagination, consid�rant que nous connaissons de plus en plus de probl�mes de saturation de nos axes routiers comme de notre offre de transport en commun et qu'il nous faut construire des alternatives propres au regard des enjeux pos�s, et vu la situation qui est r�serv�e � la Petite ceinture ferroviaire, nous osons proposer une synth�se au d�bat qui vient d'avoir lieu�: que l'on r�fl�chisse � transformer le p�riph�rique en corridor ferroviaire qui pourrait ainsi r�pondre concr�tement aux besoins de transport de la collectivit� parisienne et au-del�, et � la n�cessaire am�lioration de la qualit� de l'air. C?est pourquoi nous voterons contre cet amendement.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Didier. Je n'en attendais pas moins de toi. Merci, Didier.

Nous allons passer au vote du v?u n��97 de l'Ex�cutif avec cette belle explication de vote du groupe Communiste et Front de Gauche. Mais c'est bien, place � l'imagination, c'est ce que l'on souhaite aussi. Bien s�r, quand m�me avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet de v?u est adopt�. (2017, V. 16).

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de d�lib�ration LR 1 d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de d�lib�ration est repouss�e.

C'est d?ailleurs la premi�re fois qu'une proposition de d�lib�ration est rejet�e. D'habitude, elles sont consensuelles, celles qui sont pr�sent�es par l'ensemble des groupes. Mais c'est ainsi, il faut toujours des premi�res fois.

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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