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Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à l'occupation illégale du domaine public. Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à la tranquillité publique du quartier Barbès-Château Rouge.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le v?u r�f�renc� n��77 est relatif � l'occupation ill�gale du domaine public.

Monsieur HONOR�, vous avez la parole.

M. Christian HONOR�. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, avec Pierre-Yves BOURNAZEL, nous vous demandons de prendre toutes les mesures n�cessaires afin de mettre fin � l'occupation ill�gale du domaine public, remont�e des fili�res et pr�sence de la police nationale sur le terrain en charge de la r�pression, cr�ation d'une police municipale � pied et � v�lo charg�e d'emp�cher les occupations ill�gales, vid�o-protection am�lior�e, de soutenir et d?accompagner les projets des habitants qui ont pour but de permettre aux riverains de se r�approprier l'espace public, de cr�er des comit�s d'�tude et de partage de projets et initiatives men�es par les habitants en lien avec les services de la Ville.

Nous faisons allusion plus particuli�rement, bien que cela concerne tout le 18e arrondissement, � la porte de Saint-Ouen, la porte de Montmartre, la porte de la Chapelle, Ch�teau-Rouge, Barb�s, la place de la Chapelle.

Je vous remercie, mes chers coll�gues.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Est-ce que je puis me permettre, Monsieur le Conseiller, de sugg�rer �ventuellement, et je vous prie de m?en excuser parce que votre voix est manifestement fatigu�e, que vous puissiez pr�senter le deuxi�me v?u, celui sur l?occupation ill�gale de l?espace public�?

Je vous y apporterai une r�ponse globale.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Monsieur HONOR�, je vous donne la parole.

M. Christian HONOR�. - Oui. Merci. Je suis d�sol�.

Le deuxi�me v?u que nous pr�sentons avec Pierre-Yves BOURNAZEL est relatif � la tranquillit� publique du quartier Barb�s-Ch�teau-Rouge.

Je vous lis le v?u�: "Pierre-Yves BOURNAZEL et moi, nous vous demandons une information et un suivi des mesures concr�tes et durables qui pourraient �tre mises en ?uvre pour garantir la tranquillit� des habitants et des commer�ants du quartier Barb�s-Ch�teau-Rouge.

La cr�ation d'une police municipale pour permette une pr�sence quotidienne et durable sur le terrain, et �viter les installations ill�gales de l'espace public qui permettent aux petits trafics de prolif�rer.

Un effort durable de l'activation du contrat de revitalisation artisanale et commerciale, afin de d�velopper une offre de commerces de proximit� diversifi�e, de nature � am�liorer la qualit� de vie.

Enfin, le r�am�nagement et l'embellissement de ces lieux en s'appuyant sur les projets des associations du quartier, afin que les habitants se r�approprient l'espace public".

Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Colombe BROSSEL, sur les deux v?ux.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci, Monsieur HONOR�, et pardon d'avoir forc� votre voix.

Je vais vous apporter une r�ponse globale parce que j?apporterai la m�me r�ponse de l?Ex�cutif aux deux v?ux, � savoir un avis d�favorable pour deux raisons.

La premi�re, c?est qu?il y est fait un certain nombre de propositions. Je pense, par exemple, � celle d?organiser et de mettre en ?uvre une police municipale, et vous savez que ce n?est pas le choix qu?ont fait la Maire de Paris et l?Ex�cutif municipal.

D?autre part, et c?est un �change que nous avons d�j� eu en s�ance du Conseil de Paris, il y a parfois certains consid�rants dans votre v?u qui laissent � penser qu?aucune des propositions que vous faites dans vos v?ux n?a jamais �t� mise en ?uvre. Or, tel n?est pas le cas, que ce soit sur le soutien � l?accompagnement des projets aux habitants, que ce soit sur la cr�ation de comit�s d?�tude, et ce ne sont pas que des comit�s, il y a de vrais projets derri�re pour permettre de partager des projets et des initiatives.

N�anmoins - je vous l?ai d�j� dit ici et je sais que vous avez eu cet �change dans le 18e arrondissement -, les sujets que vous posez sont des sujets de pr�occupation communs � la Ville de Pairs, au maire du 18e, �ric LEJOINDRE, et � l?ensemble de son �quipe, comme au Pr�fet de police.

Le Pr�fet de police en personne a souhait� r�unir le 18 janvier dernier les �lus des deux arrondissements, �ric LEJOINDRE et R�mi F�RAUD, ainsi que les riverains du boulevard Barb�s et des repr�sentants d?associations de quartier.

Nous avons pass� trois heures � travailler ensemble, pas uniquement � �changer mais � travailler ensemble, afin de dresser le bilan des actions mises en ?uvre au cours des derniers mois sur le secteur et de voir quelles �taient les pistes d?am�lioration. Et le Pr�fet de police s?est engag� � ce que nous nous revoyions fin f�vrier ou d�but mars pour faire un point d?�tape.

Nous avons souhait�, et cela a d?ailleurs �t� un engagement pris par le Pr�fet de police, que La Chapelle ne soit pas oubli�e dans les dysfonctionnements majeurs de l?espace public, et je pense notamment � Barb�s.

Aujourd?hui, les retours qui nous sont faits par les riverains sont qu?il y a en effet un d�ploiement important de forces de l?ordre, notamment autour de Barb�s - je vois le repr�sentant de Pr�fet de police qui approuve. Nous les voyons, les riverains les voient, le climat s?est apais�.

Je le redis, comme je l?ai toujours dit dans cette enceinte�: nous pouvons y arriver, nous allons y arriver s?il y a une mobilisation massive et dans la dur�e. La mobilisation massive est l�, le Pr�fet s?est engag� � ce qu?elle soit efficace dans la dur�e. Je suis tr�s confiante dans le fait qu?ensemble nous puissions faire en sorte que les d�r�gulations massives de l?espace public disparaissent et permettent de rendre aux riverains, aux habitants, aux commer�ants un quartier plus apais�.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Et justement, je donne la parole au Repr�sentant du Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - L� encore, Monsieur le Maire, je n?ai pas grand-chose � ajouter � ce qu?a dit Mme BROSSEL, simplement � souligner le travail qui est men� actuellement en partenariat �troit avec la Ville.

J?insiste sur cette notion de partenariat parce que c?est du quotidien entre la Ville de Paris, la Pr�fecture de police et les deux maires d?arrondissement du 18e et du 10e, pour ce qui concerne une partie du secteur, avec des actions au quotidien men�es ensemble en termes de bin�me de s�curit� publique, de forces de l?ordre et de bin�me de la D.P.S.P. C?est �galement l?action coordonn�e entre l?action men�e par les forces de l?ordre mais �galement les op�rations de nettoyage derri�re par les services de la propret� de la Ville, etc.

Enfin, un immense travail est men� au quotidien. Il est �vident qu?il y a encore beaucoup de choses � r�aliser sur ces secteurs. Le Pr�fet de police y est all� � plusieurs reprises de mani�re tr�s discr�te pour aller voir la r�alit� des choses et cela illustre bien qu?il y a encore beaucoup de choses � faire.

Lors de la r�union publique du 18 janvier dernier, � laquelle ont particip� trois collectifs avec un certain nombre de repr�sentants des habitants, Action Barb�s, Collectif Chapelle, SOS Chapelle, etc., on a eu un �change tr�s fructueux avec tous ces repr�sentants des habitants.

L?action s?inscrit dans le temps. Il y a, depuis cette r�union, une mobilisation quotidienne a minima d?une demi-compagnie de C.R.S. sur ces secteurs, et avec au moins trois op�rations fortes chaque semaine men�es sur ces secteurs, de mani�re � pouvoir arriver � terme � redonner aux habitants la tranquillit� publique � laquelle ils aspirent l�gitimement.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Nous avons une explication de vote du groupe Ecologiste de Paris.

La parole est donc � M. Pascal JULIEN.

M. Pascal JULIEN. - Merci.

D?abord, je souhaite une prompte gu�rison � Christian HONOR�, essayez le thym avec un peu de citron et du miel, cela aide. Et en plus, on vous entendrait et franchement cela vaut le coup de vous entendre�! C?est quelque chose qui me sid�re chaque fois, le c�t� caricatural que vous avez de pr�senter et de proposer.

Sur le fond, la r�ponse qu?a faite Colombe BROSSEL me satisfait, mais je suis frapp� par le fait que vous ne proposez jamais rien d?autre que de la r�pression. Vous constatez des choses qui ne vous plaisent pas jusqu?� la caricature et ce n?est que de la r�pression.

Pourquoi�? Est-ce que, par exemple, vous ne proposez pas de r�unir les �tats g�n�raux de la sauvette, afin d?ouvrir de nouveaux espaces de r�gulation de cette extr�me pauvret�? Pourquoi est-ce que vous ne proposez pas que l?on donne des papiers aux prostitu�es qui n?en ont pas, afin de les aider � se sortir de leur mis�re�? Pourquoi est-ce que vous ne proposez pas une meilleure r�gulation du march� du cannabis, plut�t que l?interdire puisque cela ne marche pas et que cela provoque des march�s illicites�? Allez dans ce sens.

Je ne sais pas, moi, faites des propositions positives. Vous �tes toujours dans la r�pression, toute la r�pression, rien que la r�pression�!

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Monsieur JULIEN...

M. Pascal JULIEN. - Moi, je suis estomaqu� parce que les v?ux "Fox News", c?est chaque fois, et un peu aussi - je termine, deux v?ux, deux minutes�-, les v?ux "portes ouvertes", c?est nouveau�! On avait les v?ux "Fox News", mais les v?ux "portes ouvertes", c?est-�-dire qu?ils proposent des trucs ou disent des machins qui se font d�j� depuis longtemps.

Mais au moins, cela vous permet d?exister, notamment dans le 18e, parce que je constate que vous �tes quand m�me un arrondissement sp�cialiste de ce genre de v?u. On le constate � chaque Conseil de Paris et on se les fait deux fois quand m�me�: une fois au Conseil d?arrondissement et une fois ici�!

Mais j?observe avec plaisir qu?il y a tout de m�me certains v?ux qui sont tellement ridicules au Conseil d?arrondissement qu?ils ne reviennent pas ici.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Je vais vous demander de conclure cette fois.

M. Pascal JULIEN. - Il y en a certains, et je peux vous les citer, qui ne sont pas revenus. Donc, je vous f�licite, cela veut dire que le Conseil d?arrondissement sert au moins � quelque chose�!

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

J?ai cru comprendre que vous �tiez d�favorable.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n��77, d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n��78, d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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