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M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DU 70 relatif au secteur Beaugrenelle.

La parole est � Mme de CLERMONT-TONNERRE.

Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE. - Si le projet de d�lib�ration que nous examinons porte sur des r�gularisations mineures li�es � la vente de l'ex-tour Hachette qui vient d'�tre superbement r�nov�e par l'architecte Roland CASTRO, nous insistons pour que ces op�rations de r�gularisation fonci�res soient engag�es sur l'ensemble de la dalle du Front de Seine, pour qu?enfin nous disposions d'une v�ritable lisibilit� sur les droits de propri�t�, les diff�rents volumes, les rebords et autres recoins dont l'entretien peine � �tre assur� faute de propri�taires identifi�s.

L'objectif �tant d'obtenir une clart� sur le d�tail du foncier de la totalit� de la dalle du Front de Seine, et pas simplement sur l'�lot qui nous occupe aujourd'hui.

Ceci me semble d'autant plus important que la r�novation de la dalle arrive � son terme comme d'ailleurs le plan de charge de la SemPariSeine. En effet, le portefeuille d'op�rations men�es par la S.E.M s'appauvrissant de fa�on inqui�tante, il devient n�cessaire, que ce soit pour les salari�s de l'entreprise ou pour l'ensemble des habitants du Front de Seine, d'y voir plus clair sur les perspectives d'avenir que vous r�servez � cette soci�t� d'�conomie mixte, qui a la particularit� d'�tre propri�taire de l'ouvrage d'art Front de Seine.

Nous vous avons d�j� interpell�s sur cette question � plusieurs reprises. Je ne doute pas, Monsieur le Maire, que vous aurez � c?ur de nous faire part de vos intentions dans la perspective du prochain Conseil d'administration de la S.E.M. qui se r�unira le 3 f�vrier.

Je profite de ce projet de d�lib�ration relatif � la tour Hachette pour vous rappeler notre souhait d'ouvrir sur la rue de Brazzaville le square Bela Bartok, situ� juste en face de cette tour.

Actuellement, les vues sur le jardin sont masqu�es par un mur de b�ton de 4 m�tres de haut. Si toutefois la d�molition de ce mur aveugle ne pouvait �tre r�alis�e pour des raisons techniques, pourquoi ne pas le v�g�taliser sur toute sa longueur�? Vous avez l� une belle opportunit� qui s'inscrit dans les objectifs de d�veloppement de la nature en ville et de cr�ation d'une nouvelle perspective paysag�re en lieu et place d'un immense mur sinistre qui d�tonne au c?ur de ce secteur r�nov�.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Madame de CLERMONT-TONERRE, merci pour cette intervention qui traite de sujets divers.

D'abord, l'aspect technique du projet de d�lib�ration. On trouve sur le Front de Seine pr�s d'une vingtaine de d�bords de b�timents ou de dalles en surplomb de l'espace public, qui n�cessitent d'�tre r�gularis�s. Un travail d'inventaire a �t� entam� par la SemPariSeine, avec son g�om�tre. Des premi�res r�unions de travail ont �t� organis�es, notamment avec les services de la Ville en vue de lancer une proc�dure de d�classement global.

Ce projet de d�lib�ration concerne la r�gularisation d'un seul d�bord n�cessaire et urgent � mettre en ?uvre dans le cadre de la cession du b�timent, afin de r�aliser une vente dans les r�gles. Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas un travail d'ensemble. Il s'agira de poursuivre cette d�marche de r�gularisation � plus grande �chelle sur l'ensemble du Front de Seine, qui n�cessitera une proc�dure de d�classement. Je m'engage � ce que ce travail soit fait et que des projets de d�lib�ration suivent.

Apr�s cela, vous intervenez sur le devenir de la SemPariSeine, qui me pr�occupe tout autant que vous. La Ville de Paris a effectivement engag� une r�flexion sur la reconfiguration du paysage des op�rateurs de la Ville. La question du devenir de la SemPariSeine se pose au regard de l'aboutissement de ses op�rations en cours d'ici 2018.

Nous savons tous quelle est la comp�tence particuli�re de la S.E.M. Elle est reconnue sur des sites tr�s complexes sur dalle et sur le suivi de chantiers en site occup�. La SemPariSeine a pilot� un des chantiers les plus complexes de cette ville, le chantier des Halles. La Ville r�fl�chit sur la valorisation des comp�tences de la S.E.M. pour pr�ciser le devenir de cette structure.

Je tiens � remercier Jacques BAUDRIER, le pr�sident de la S.E.M., tr�s attentif � cette situation et aux pr�occupations du personnel de la S.E.M. Nous avons tout � fait l'intention de trouver de nouvelles activit�s pour la S.E.M. Bien �videmment, cela prend un certain temps, car toute une s�rie de questions juridiques se pose, notamment parce que la r�glementation a chang�. Je peux vous dire que des informations vous seront transmises.

Je ne sais pas si nous pourrons vous transmettre des informations tr�s pr�cises pour le 3 f�vrier, mais nous vous transmettrons tout de m�me un certain nombre d'informations susceptibles de rassurer le personnel de la SemPariSeine. En tout �tat de cause, il y aura un volume d'activit� pour cette S.E.M. dans les ann�es � venir.

Votre troisi�me point consistait � attirer notre attention sur un mur probl�matique sur le front de Seine. Nous pouvons voir cela avec les diff�rentes parties prenantes, la S.E.M. et les services de la Ville, notamment la DEVE pour qu?une �tude soit engag�e afin de v�rifier les options envisageables, notamment en termes de v�g�talisation, tant sur l'aspect technique que financier.

Merci.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MISSIKA.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DU 70.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s'abstient�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2017, DU 70).

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