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Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif au subventionnement d'associations sportives du 5e.


M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le v?u r�f�renc� n��51 relatif au subventionnement d?associations sportives du 5e arrondissement. La parole est � Mme BERTHOUT, maire du 5e arrondissement, pour deux minutes.

Mme Florence BERTHOUT, maire du 5e arrondissement. - Monsieur le Maire, je d�pose � nouveau un v?u qui concerne la suppression, qui est tr�s franchement incompr�hensible, de subventions aux associations sportives scolaires. Je rappelle � mes coll�gues qu'avant 2016, de nombreuses associations sportives dans tous les arrondissements �taient, fort heureusement, soutenues par la Ville de Paris et que beaucoup d'entre elles, sans ce soutien de la Ville de Paris, ne peuvent pas fonctionner.

A partir de 2016, il y a eu une d�cision unilat�rale de la Ville pour supprimer les subventions � ces associations sportives. Incompr�hensible, Monsieur l'adjoint, alors que l'on est en train, tous, de soutenir la candidature de la Ville de Paris aux Jeux olympiques. Vous savez tr�s bien que la vitalit� du tissu sportif local passe aussi par ces associations scolaires.

J'ai plus particuli�rement deux associations qui sont dans une situation extr�mement pr�occupante, c'est-�-dire qu?elles ne peuvent plus poursuivre une partie de leurs activit�s. Si M. l'adjoint veut bien �couter? C'est un sujet tr�s mineur, mais quand m�me c'est dans votre d�l�gation. C'est celle de l'association sportive de l'�cole publique Pontoise et celle du coll�ge Alviset.

Monsieur l'adjoint, je vous demande d'essayer de revoir vos positions parce que, sinon, ces associations vont finir par fermer boutique, ce qui est �videmment tr�s mauvais � la veille des Jeux olympiques, ou de notre candidature en tout cas. Merci.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean-Fran�ois MARTINS.

M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Madame la Maire du 5e arrondissement, il y a deux d�bats dans votre v?u�: un d�bat de forme et un d�bat de fond. Le d�bat de forme, Madame BERTHOUT, vous �tes la seule maire d'arrondissement � avoir cette tr�s mauvaise tradition - je vous le dis - d'apporter des demandes individuelles de subventions sous la forme de v?ux. L'attribution des subventions, y compris pour que les 162 Conseillers de Paris puissent d�cider de l'affectation de l'argent public parisien en toute connaissance de cause, en ayant pu �tudier les dossiers et les budgets, c'est un d�p�t de dossier de subvention en bonne et due forme, un traitement administratif de la part des services et ensuite, une discussion politique de ce Conseil de Paris apr�s avis des mairies d?arrondissement.

Madame BERTHOUT, je vous le dis tout de suite, je n?�mettrai pas un avis favorable sur ce v?u et ce, pour une bonne raison�: l'ensemble des Conseillers de Paris ne peut pas d�cider d?une augmentation de tel ou tel montant de subvention sans avoir d?�l�ments. Par ailleurs, avec 19 autres mairies d?arrondissement, quand il y a un probl�me sur une association, un club, le Maire d'arrondissement, mon homologue adjoint au sport dans l'arrondissement m'appelle et on essaie de traiter le probl�me.

Si vous m'aviez appel�, si vous aviez sollicit� mon cabinet, on aurait regard� la situation. C'est le d�bat de forme.

Le d�bat de fond sur les associations sportives. Il y a un d�bat de fond � trancher entre nous, y compris parce que votre groupe appelle en permanence � la bonne gestion des deniers publics parisiens. Le financement du sport scolaire ne rel�ve ni de la comp�tence d�partementale, ni de la comp�tence municipale. Nous n'avons au fond aucune l�gitimit� � financer le sport scolaire. Nous le faisons pourtant en grande majorit�. Nous le faisons encore tr�s largement. Le v?u du groupe Communiste sur le budget nous permet d'avoir les moyens de continuer � le faire, mais de mani�re raisonnable.

J'incite les maires d'arrondissement, vu les montants demand�s par les associations scolaires, c'est-�-dire en g�n�ral 500 euros, 700 euros, des subventions qui ont presque plus de co�ts de traitement que ce que l'on va verser aux clubs, � r�fl�chir � peut-�tre les porter sur les fonds du Maire plut�t que sur la machinerie administrative de la Ville qui co�te tr�s cher.

Pour cela, j'�mets un avis d�favorable sur votre v?u.

M. Emmanuel GRGOIRE, adjoint, pr�sident. - C'est donc un avis d�favorable sur ce v?u. Vous n'avez pas du tout �t� mise en cause, donc je mets au vote ce v?u n��51.

Mme Florence BERTHOUT, maire du 5e arrondissement. - J'ai appel� tr�s souvent votre cabinet, et nous envoyons des mails. Donc, oui, nous venons dans cet espace pour vous parler en direct.

M. Emmanuel GRGOIRE, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

La proposition de v?u est repouss�e.

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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