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M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��35 est relatif � l?esth�tique du mobilier urbain parisien. La parole est � Mme Val�rie NAHMIAS pour deux minutes.

Mme Val�rie NAHMIAS. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, ce v?u s?attache � am�liorer l?aspect d?objets nombreux dans Paris, suffisamment volumineux pour g�cher une rue et d�naturer une place, cacher une vue. Ces objets fonctionnels, puisqu?ils ont comme objectif de collecter v�tements et bouteilles, font partie int�grante d?un processus de d�veloppement durable, d?�conomie circulaire, et sont par cons�quent indispensables. Leur nombre aura donc tendance � s?accro�tre.

Comme nous en avions parl� lors d?un pr�c�dent v?u, la s�curit� est �videmment le premier param�tre � respecter, et de fait, l?aspect visuel reste secondaire. Les services de Paris sont coop�ratifs quant � trouver des solutions pour les enterrer. Seulement, ce n?est pas toujours possible dans un grand nombre de cas.

Paris est la capitale de la France, la capitale de la mode, du design et du raffinement. Nous ne pouvons les laisser tels quels, ils ne sont pas � l?image de notre ville, d?autant plus que la plupart du temps, ils sont salis par des d�jections, des affichages ou des �critures sauvages.

Nous recevons, dans des conseils de quartier, dans nos mairies ou lors de nos d�placements sur le terrain, de nombreuses plaintes des habitants quant � ce mobilier, n�cessaire mais loin d?�tre � la hauteur esth�tique de Paris. Comme le dit un ami�: "consid�re un probl�me comme la solution". Nous proposons donc de laisser la possibilit� � des artistes, graphistes, designers ou des �coles comme l?�cole Boulle de consid�rer ou reconsid�rer l?aspect de ce mobilier fonctionnel, cr�er une nouvelle forme, garder l?aspect actuel mais le repeindre. Il est sans doute possible pour des artistes, des designers ou des �tudiants en arts de r�inventer l?aspect esth�tique de ce mobilier, tout en permettant de conserver sa fonctionnalit�.

Mon v?u est simple�: faisons en sorte que par nos possibilit�s de partenariats, nous lancions une �tude afin que ces mobiliers, et notamment ceux qui ne peuvent pas �tre enterr�s, deviennent des objets d?attractivit� plut�t que de rejet.

Merci.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, M. Jean-Louis MISSIKA.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Ch�re Madame NAHMIAS, il s?agit d?un sujet sur lequel nous avons d�j� eu l?occasion d?�changer au Conseil de septembre dernier, sujet qui suscite un fort int�r�t sur l?image et l?identit� du paysage urbain parisien. Votre v?u me permet donc d?intervenir en �largissant le sujet � l?ensemble du mobilier urbain � Paris et de poursuivre nos �changes.

Le mobilier urbain joue un r�le important � la fois de service et de confort pour les Parisiens, avec de quoi trier nos d�chets dans les containers, acheter de la presse dans les kiosques, nous d�salt�rer aux fontaines, nous asseoir sur un banc, et bien d?autres usages encore, mais il participe aussi � l?image du paysage parisien et � son patrimoine � travers le temps. Certains mobiliers sont des ic�nes qui permettent de reconna�tre instantan�ment que nous sommes � Paris et nulle part ailleurs.

Nous devons adapter le mobilier urbain � l?arriv�e du num�rique, � la v�g�talisation en ville, � l?apparition de nouveaux mat�riaux, de nouveaux modes de fabrication, notamment les imprimantes 3D, la cr�ation de FabLab�: toutes ces nouveaut�s doivent �tre int�gr�es dans la fa�on de concevoir le mobilier urbain. Comme vous l?indiquez dans votre v?u, la question du design fait partie des pr�occupations tout aussi importantes que la qualit� d?usage, de fonctionnement, de s�curit�, de r�gles et d?entretien du mobilier. Le partenariat auquel vous faites r�f�rence avec les �coles de design a d?ailleurs �t� mis en place dans le cadre des �tudes pour le mobilier Trilib', et cela ne peut �tre que b�n�fique.

Je tiens toutefois � rappeler que la pose du mobilier ne peut se faire sans suivre des proc�dures et autorisations qui, avec la loi cr�ation architecture et patrimoine, n?ont fait que se complexifier.

Je vous propose donc, � votre suite, de r�inventer notre mobilier urbain � la fois dans la mani�re de le penser, de le cr�er et de le r�aliser. Nous aurons en 2017 l?occasion de revenir vers vous, comme nous l?avions indiqu� en septembre dernier, pour aborder le sujet du devenir du mobilier urbain. Au regard de tous ces �l�ments, je propose de r�pondre favorablement � votre v?u en le modifiant tr�s l�g�rement avec le retrait d?un consid�rant, dont les termes affirment un jugement de valeur que l?on peut discuter.

Je vous remercie.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Merci.

L?amendement est-il accept�? Oui. Merci.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��35 du groupe UDI-MODEM amend�, avec un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour�?

Qui est contre�?

Qui s?abstient�?

Le v?u amend� est adopt�. (2017, V. 20).

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