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9- 1997 ASES 73 G Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'État et l'association "Mission locale Belliard" une convention pour le fonds d'aide aux jeunes en difficulté d'insertion.



M. Roger ROMANI, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration r�f�renc� ASES 73 G et relatif � la mission locale Belliard.
Je donne la parole � Mme STIEVENARD.
Mme Gis�le STIEVENARD. - Monsieur le Pr�sident, le fonds d'aide aux jeunes en difficult� d'insertion existe � Paris depuis six ans et a �t� rendu obligatoire nationalement en 1993. Il s'adresse aux jeunes de 18 � 25 ans, r�volus. Ce fonds est abond� paritairement par l'�tat et le D�partement. Si nous sommes favorables au renouvellement de la convention pour 1997, nous souhaitons disposer d'�l�ments statistiques plus importants sur ce qui s'est pass� pendant les trois derni�res ann�es 1994, 1995, 1996 pr�cisant le nombre de b�n�ficiaires par arrondissement, la nature des aides accord�es, le nombre de refus.
Si j'en crois l'expos� des motifs du projet de d�lib�ration, il semble que les cr�dits vot�s ne soient pas consomm�s , et de loin. Sur ce plan, les indications chiffr�es contenues dans la d�lib�ration sont assez confuses et j'aimerais qu'on nous indique clairement ce qui a �t� vot�, ce qui a �t� consomm� parce que j'ai tendance � penser que si on en fait une pr�sentation confuse, c'est parce que cela ne va pas. Si les cr�dits ne sont pas enti�rement consomm�s, c'est particuli�rement surprenant compte tenu du nombre sans cesse plus el�v� de jeunes qui rencontrent des difficult�s pour s'ins�rer dans la vie active, qui ont des probl�mes de logement s�rieux, qui ont des probl�mes de sant�, toutes choses qui pourraient �tre prises en compte dans le cadre du fonds d'aide.
L� encore les explications fournies font �tat d'une information insuffisante aupr�s des services sociaux polyvalents, et des b�n�ficiaires potentiels. Cela traduit bien des insuffisances qui ne sauraient �tre combl�es simplement par une campagne d'information aupr�s des services instructeurs.
Par cons�quent, si d'autres mesures sont envisag�es, nous souhaitons les conna�tre, sinon je vous demande de r�unir rapidement un groupe de travail associant les �lus de tous les groupes composant cette Assembl�e afin de d�finir les moyens d'utiliser pleinement le fonds d'aide aux jeunes et de le r��valuer.
L'�tat et la R�gion sont les financeurs, mais ces fonds paraissent sous-utilis�s. Or, nos jeunes ont des besoins tout � fait urgents qui ne sont pas pris en compte. Il y a donc quelque part un dysfonctionnement auquel il faut rem�dier et le plus t�t sera le mieux. Merci.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste).
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Merci, Madame STIEVENARD. Avant de passer la parole au Pr�sident LAFAY, je voudrais rappeler simplement, car il m'appartient en tant que Questeur, de veiller au bon �tat de votre sant�, donc � la qualit� de votre sommeil, que nous avons plus d'une centaine d'inscriptions au titre du Conseil municipal et si nous ne voulons pas veiller jusqu'� 4 ou 5 heures du matin, il appartient � chacun d'entre nous d'�tre concis dans ses interventions. Je pr�sente cette demande et cette pri�re, � chacun d'entre nous.
Monsieur le Pr�sident LAFAY, vous avez la parole. Mais ce que je viens de dire s'applique aussi bien aux pr�sidents, aux vice-pr�sidents, co-rapporteurs, � tout le monde.
M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. - Je voudrais pr�ciser � Mme STIEVENARD � propos des questions qu'elle a pos�es, des interrogations qui sont les siennes, que le fonds d'aide aux jeunes en difficult� d'insertion et le renouvellement de la convention tripartite ont pour but de permettre l'attribution d'une aide financi�re associ�e � un accompagnement social dans un parcours d'insertion pour ceux qui ne disposent que de tr�s faibles ressources pour le mener � bien et ne peuvent s'appuyer sur une solidarit� sociale ou familiale.
L'aide ne se p�rennise pas au-del� de trois mois. Il s'agit d'un coup de pouce pour permettre l'acc�s au logement dans 39 % des cas, ce sont des chambres dans un foyer de jeunes travailleurs dans la majorit� des cas
La subsistance dans une p�riode transitoire ou avant la premi�re r�mun�ration dans 26 % des cas, la formation dans 25 % des cas, et je vous dirai dans un instant la diff�rence entre 1995 et 1996.
Il s'agit aussi de l'aide dans le domaine de la sant�, achat de lunettes, des v�tements professionnels, etc.
En 1995, je n'ai pas les chiffres de1994 , mais on peut vous le donner, 416 jeunes avaient b�n�fici� de ce type d'aide, en 1996, 386 jeunes ont pu �tre aid�s dans le cadre habituel du fonds d'aide aux jeunes auxquels s'ajoutent les jeunes du foyer George-Sand qui ont b�n�fici� d'une aide exceptionnelle dans ce cas, soit 421 jeunes.
L'aide m�diane accord�e est de 4.000 F. environ, les gar�ons repr�sentent plus de 55 % des b�n�ficiaires.
Voici les pr�cisions que je voulais apporter aux questions de Mme STIEVENARD.
Mme Gis�le STIEVENARD. - Ce n'est pas brillant comme r�ponse !
M. Roger ROMANI, pr�sident. - Je vous remercie, Monsieur LAFAY.
Que ceux qui sont d'avis d'adopter ce projet de d�lib�ration le manifestent en levant la main ?
Avis contraires ?
Abstentions ?
Il n'y en a pas. Il est adopt� � l'unanimit�. (1997 ASES 73 G).

Septembre 1997
Débat
Conseil général
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