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15- 1997 DAEE 23 G Subvention à l'association "Relais famille" (16e). - Montant : 40.000 F.



M. CH�RIOUX, pr�sident.- Nous passons maintenant � l'examen du projet de d�lib�ration DAEE 23 G relatif � la subvention � l'association " Relais-Famille ".
La parole est � M. BOULENGER de HAUTECLOCQUE.
M. Jean-Marc BOULENGER de HAUTECLOCQUE. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, vous avez exprim�, Monsieur le Maire, votre grande pr�occupation face au v�ritable bouleversement de la politique familiale de notre pays, que le Gouvernement impose sans aucune concertation.
Le pr�sent projet de d�lib�ration illustre avec une extr�me acuit� les cons�quences que cette politique va rapidement entra�ner.
L'association " Relais-Famille ", qui a permis l'an pass� � 80 personnes de trouver un emploi, en �troite coop�ration avec l'A.N.P.E., re�oit depuis quelques jours de nombreux appels de familles qui toutes disent devoir soit renoncer aux aides familiales qu'ils employaient, soit les r�duire consid�rablement compte tenu de l'amputation brutale de l'allocation de garde d'enfants � domicile. Pour l'association, cela signifiera le licenciement d'une partie du personnel.
A l'appui de cette triste d�monstration, et je serai bref, je vous rassure, je citerai le Journal " Le Monde " du 27 septembre, peu suspect d'hostilit� pour la majorit� parlementaire et qui publie une s�rie de t�moignages �loquents, dont je vous cite quelques extraits :
Ainsi H�l�ne, 32 ans, cadre dans la Fonction publique d�clare : " pour moi, c'est catastrophique, gr�ce � ce syst�me je commen�ais � avoir des responsabilit�s. Maintenant, je me demande si je n'aurais pas int�r�t � arr�ter de travailler. Ce serait un �chec complet. "
Ou encore, je cite " Le Monde " du m�me jour : " L'A.G.E.D., cela profite aux actifs, pas aux riches, s'insurge Nathalie, contr�leur de gestion � Lyon . Chez eux, les femmes ne travaillent pas. Et de conclure : je n'en reviens pas que ce soit un gouvernement de gauche qui remettre cela en cause ! C'�taient des mesures f�ministes. Je me sens d'autant plus trahie que l'id�e vient d'une femme qui, elle-m�me, a des responsabilit�s ". Cela se passe de commentaires. Merci Monsieur le Maire.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. CH�RIOUX, pr�sident.- Une simple remarque, Monsieur BOULENGER de HAUTECLOCQUE, ici il n'y a pas de Maire, mais un Pr�sident, car nous sommes en formation de Conseil g�n�ral.
Je donne la parole � Mme CATALA.
Mme Nicole CATALA, vice-pr�sident, au nom de la 7e Commission. - Monsieur le Pr�sident, je ne puis qu'approuver les regrets que vient d'exprimer M. BOULENGER de HAUTECLOCQUE � propos des mesures annonc�es par le gouvernement et qui concernent les emplois familiaux.
Il est vrai que les associations agr��es par l'�tat et qui ont permis, au cours des deux derni�res ann�es, de d�velopper consid�rablement ces emplois, sont, � l'heure actuelle, fragilis�es dans leurs efforts par les mesures qui viennent d'�tre annonc�es. Et, pour ma part, si ces mesures sont confirm�es, je d�plorerai vivement qu'elles mettent � n�ant les efforts r�alis�s par les associations d'une part et par la Ville de Paris d'autre part pour d�velopper de tels emplois qui rendent service aux familles, aux Parisiens et aussi aux personnes qui cherchent du travail dans notre Capitale.
Merci, Monsieur le Pr�sident.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Je mets aux voix le projet de d�lib�ration DAEE 23 G.
Que ceux qui sont favorables � son adoption veuillent bien lever la main.
Avis contraires ?
Abstentions ?
Je vous remercie, il est adopt� � l'unanimit�. (1997 DAEE 23 G).

Septembre 1997
Débat
Conseil général
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