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2017 DJS 108 - DASCO - Convention entre la Ville de Paris, l’Académie de Paris et le Comité National Olympique et Sportif Français pour encourager l’accès à la pratique sportive et soutenir les valeurs de l’Olympisme.


M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DJS 108 - DASCO relatif � une convention entre la Ville de Paris, l?Acad�mie de Paris et le Comit� National Olympique et Sportif Fran�ais pour encourager l?acc�s � la pratique sportive et soutenir les valeurs de l?Olympisme.

Pour commencer, je donne la parole � Mme Marinette BACHE.

Mme Marinette BACHE. - Merci, Monsieur le Maire.

Chers coll�gues, la candidature de Paris � l?organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 re�oit un large soutien au sein de notre Conseil, mais ce projet de d�lib�ration, qui rel�ve d?une importance particuli�re pour notre jeunesse, pourrait �tre port� avec conviction par plus encore de nos coll�gues.

Il est commun de dire que l?olympisme v�hicule des valeurs comme l?excellence, l?amiti� ou le respect. Ces valeurs n?ont pas toujours �t� � l?honneur dans le sport mondial. Il ne serait pas de bon sens de le nier. Chacun a encore � l?esprit les d�boires de la F.I.F.A.

Eh bien, justement, la Ville de Paris, sous l?impulsion de sa Maire et de son adjoint charg� des sports, font le pari d?un retour � l?id�al affich� de l?Olympisme. Pour r�ussir, quoi de mieux que de parier sur nos jeunes�? Oui, la dimension �ducative de notre candidature est primordiale si nous voulons - et nous voulons - laisser aux Parisiens un h�ritage positif et durable de cette belle aventure. C?est l?esprit de cette convention que je vous appelle � valider.

Le Comit� National Olympique et Sportif Fran�ais et l?Acad�mie de Paris unissent leurs efforts � ceux de la Ville pour int�grer nos jeunes, et particuli�rement nos scolaires, � la d�marche olympique, tout en leur permettant de s?�panouir concr�tement � travers un plan d?accompagnement de notre candidature dans des fili�res scolaires et sportives.

Qu?en est-il plus pr�cis�ment�? D?abord, ce partenariat permettra d?offrir � nos coll�giens et lyc�ens de rejoindre des classes � horaires am�nag�s sport, de la sixi�me � la terminale. D�s septembre, une mise en r�seau d?�tablissements du secondaire intelligemment positionn�s dans quatre arrondissements parisiens, 14e au sud, 15e � l?ouest, 17e au nord et 19e � l?est, permettront aux lyc�ens un double parcours scolaire et sportif. Ce dispositif a bien s�r vocation � �tre p�rennis� une fois le bilan �tabli et les �ventuelles adaptations d�termin�es.

Ensuite, des rencontres seront facilit�es avec des athl�tes. On sait combien dans le sport l?exemple est contagieux. Ce peut �tre l?occasion d?une attention particuli�re au d�veloppement d?un sport �mancipateur pour les filles et r�-int�grateur pour les publics les plus d�favoris�s. Des sportifs de haut niveau seront invit�s � parrainer une �cole, un coll�ge, un lyc�e ou m�me un �tablissement d?enseignement sup�rieur.

La Ville engagera les clubs parisiens � faciliter l?acc�s de leurs structures et comp�titions. Un travail est engag� afin de permettre une optimisation des �quipements sportifs, ce qui devrait �tre possible. Les cr�neaux pour les uns et pour les autres sont compl�mentaires. L?ensemble des partenaires de cette convention, mais �galement les unions sportives scolaires et les diverses associations, mettront en place des actions sp�cifiques en direction non seulement du sport f�minin, qui a toujours beaucoup besoin d?�tre promu, mais �galement du handisport, du sport adapt� et du sport partag�.

Enfin, et nous r�pondrons plus sp�cifiquement aux valeurs de l?Olympisme, la Ville se mobilisera pour faire mieux conna�tre aux enfants les sports olympiques et les valeurs ainsi port�es. Des activit�s seront organis�es sur les temps p�ri et extrascolaires, s?�tendant sur d?autres domaines comme la litt�rature dans le sport ou des ateliers "photos sportives".

Et je terminerai par cela, car cette id�e avait eu une belle r�ussite sur un tout autre th�me, celui de la d�couverte de l?histoire et de la m�moire de la Marseillaise sous l?�gide de Catherine VIEU-CHARIER. Eh bien, de la m�me fa�on, une mallette p�dagogique sur l?histoire et les valeurs de l?Olympisme sera mise � disposition des �quipes enseignantes.

Je n?ai pas cit� d?autres initiatives du budget participatif aux �changes internationaux tant cette convention tripartite est riche. Elle fait partie de ce qui donne � notre candidature une coloration particuli�re, citoyenne, engag�e vers l?avenir, et je suis heureuse de la voter en cette s�ance. Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

La parole est � Mme Anne-Charlotte BUFFETEAU, pour cinq minutes.

Mme Anne-Charlotte BUFFETEAU. - Merci.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, dans le cadre de la candidature de Paris pour accueillir les J.O. 2024 et de l?h�ritage que cette candidature doit laisser, vous nous proposez aujourd?hui d?inscrire dans le marbre un certain nombre d?engagements de la Ville de Paris, de l?Acad�mie et du C.N.O.S.F. en faveur du sport. Qu?il s?agisse du d�veloppement de parcours scolaires adapt�s aux sportifs de haut niveau, de l?organisation de rencontres entre les sportifs olympiques et paralympiques et les �l�ves parisiens ou du soutien et de l?organisation de manifestations sportives, ou bien encore de la mise en place d?�changes internationaux scolaires autour du sport, tout cela semble effectivement aller dans le bon sens.

En cette ann�e d�cisive pour notre dossier de candidature, transmettre, partager et faire vivre l?Olympisme prend une dimension particuli�re, mais au-del�, je suis certaine que ces engagements doivent perdurer et transcender notre seule candidature aux J.O.

S?il est bien un domaine vecteur de mixit� sociale, de r�ussite, de solidarit�, de lien social, c?est le sport. S?il est donc bien un domaine o� nous pouvons nous retrouver sans trop de concessions, c?est le sport. Je me r�jouis donc vraiment que vous nous confirmiez que si, malheureusement, mais je ne peux y croire, Paris n?accueillait pas les Jeux Olympiques en 2024, cette convention entre la Ville, l?Acad�mie et le C.N.O.S.F. continuerait de courir et de s?appliquer.

J?en viens maintenant � quelques interrogations sur ce pour quoi vous vous engagez. D?une part, s?agissant de l?adaptabilit� des parcours scolaires aux sportifs de haut et de bon niveau, il est assez peu fait r�f�rence � l?universit� et aux parcours de l?enseignement sup�rieur. C?est pourtant bien � cet �ge que souvent, beaucoup de ces sportifs cessent de pratiquer, alors qu?il ne faut au contraire rien l�cher pour eux � ce moment-l�, car il ne faut pas non plus se mentir�: tous ne pourront malheureusement pas acc�der � une carri�re sportive professionnelle. Qu?est-il donc pr�vu pour les parcours scolaires des sportifs de haut niveau�?

De m�me, Paris, qui est une ville universitaire de renomm�e, pourrait s?engager davantage dans la popularisation des championnats universitaires. Notre candidature peut et doit �tre l?occasion de d�velopper un championnat populaire et prestigieux, comme par exemple ce qui existe au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis.

Je m?interroge enfin sur votre engagement d?avancer sur l?utilisation des �quipements sportifs scolaires par les clubs parisiens en dehors des cr�neaux scolaires. Vous vous �tiez engag�, Monsieur le Maire, en octobre 2014, � la suite d?un v?u d�pos� par nos coll�gues du groupe Communiste - Front de Gauche, � ce que ces cr�neaux soient propos�s d�s la rentr�e 2016 dans ces �quipements sportifs. Vous aviez indiqu� qu?une cartographie �tait en cours de r�alisation. Pourriez-vous nous indiquer o� en est ce travail�? M�me si, bien entendu, je suis consciente que c?est un dossier �pineux, notamment pour que les conditions de s�curit� soient r�unies afin que ce travail aboutisse.

J?en terminerai par le d�veloppement des activit�s physiques et la transmission des valeurs de l?Olympisme dans le cadre des activit�s p�ri et extrascolaires propos�es par la Ville. Je suis tout particuli�rement sensible � ce qu?on ancre le sport comme un axe fort des activit�s propos�es aux jeunes Parisiens sur les temps scolaires via les P.V.P., professeurs de la Ville de Paris, et sur les temps p�ri et extrascolaires gr�ce aux animateurs de la DASCO. Je ne peux alors que formuler le souhait que l?ambition ainsi formul�e demeure un pilier fort dans l?offre des activit�s municipales, et bien entendu, nous voterons favorablement � cette convention. Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. La parole est � M. Sergio TINTI, pour cinq minutes maximum.

M. Sergio TINTI. - Merci, Monsieur le Maire.

Mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration porte sur une convention tripartite qui court sur les quatre prochaines ann�es et qui d�finit un partenariat entre l?Acad�mie de Paris, la Ville est le C.N.O.S.F. Ce projet de d�lib�ration s?inscrit dans le plan d?accompagnement de la candidature de notre Ville aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

Nous accueillons tr�s favorablement ce travail commun qui concr�tise notre volont� de mettre le sport au service du d�veloppement harmonieux de l?homme en vue de promouvoir une soci�t� pacifique. En effet, cette convention exprime, � la fois dans son pr�ambule et dans ses diff�rents articles, des sujets importants que nous avions d�j� soulev�s dans nos interventions pr�c�dentes.

Nous restons fermement convaincus que l?engagement du mouvement sportif scolaire en soutien de la candidature de Paris sera l?�l�ment moteur d?une candidature populaire aux Jeux olympiques et paralympiques 2024.

C?est ainsi qu?� la lecture de cette convention, nous aimerions bien souligner tout d?abord la reconnaissance qui a �t� faite du r�le de l?�ducation physique et sportive qui est enseign�e dans les �tablissements scolaires et qui contribue � l?�mancipation de notre jeunesse.

Deuxi�mement, nous aimerions souligner la reconnaissance faite de l?engagement des structures qui organisent et d�veloppent les pratiques sportives de l?�cole primaire � l?universit�. Leur objectif le plus important est la d�mocratisation des pratiques dans notre pays. Je vous ferai notamment remarquer que l?U.N.S.S. nationale pourrait �tre prise comme exemple par nombre de nos f�d�rations sportives pour le nombre de filles licenci�es.

La Ville de Paris avait d�j� pris position en faveur d?un franc soutien envers le sport scolaire lors des deux derniers Conseil de Paris en 2016. C?est d?une part en s?engageant pour une augmentation de la subvention de fonctionnement de l?U.N.S.S. r�gionale. D?autre part, c?est gr�ce � deux amendements que nous avons fait voter lors du dernier budget de la Ville. Le premier de ces deux amendements �tait centr� sur la cr�ation d?un fonds J.O.P. 2024 destin� � soutenir des projets d?associations sportives et scolaires. Cet appel � projets pourrait peut-�tre, Jean-Fran�ois, trouver sa place dans le cadre de cette convention. Le second amendement maintient la somme de 50.000 euros au titre de rattrapage de subvention de fonctionnement pour les A.S. parisiennes.

Cette convention met aussi l?accent sur un autre sujet que nous portons depuis le d�but de cette mandature et sur lequel nous avions d?ailleurs formul� une question �crite�: l?opportunit� propos�e aux associations sportives et aux clubs d?acc�der aux installations sportives intra-muros.

Ce projet de d�lib�ration avec sa convention rappelle aussi les programmes et projets d�j� lanc�s au niveau national, tels que l?Ann�e de l?olympisme de l?�cole � l?universit� ou encore tout le dispositif et les ressources p�dagogiques mis � disposition par la Canop�e, le C.I.O., le Comit� national olympique et le programme D�fis Paris 2024.

Permettez-moi, Monsieur le Maire, de souligner enfin l?engagement de nos adjoints.

Ma camarade Catherine VIEU-CHARIER qui, avec le Comit� national olympique, la Ligue de l?enseignement et l?U.S.E.P., fournira une mallette p�dagogique � tous les �l�ves de CM2 de Paris, afin d?aborder l?histoire de l?Olympisme et de sensibiliser les �l�ves � ces valeurs.

Jean-Fran�ois MARTINS principalement, mais aussi Alexandra CORDEBARD pour le projet "Plan�te Ovale" mis en place dans l?Acad�mie de Paris. C?est un projet important qui s?organise autour de la mixit� et de l?inclusion d?�l�ves des classes U.L.I.S. par le biais du rugby.

J?en profite pour remercier plus particuli�rement M. Bruno TR�HET, I.P.R. de l?Education physique et sportive de l?Acad�mie de Paris qui pilote le projet, et Pierre RABADAN, conseiller aux sports aupr�s de Madame la Maire, sans lequel bien �videmment le projet "Plan�te Ovale" n?aurait pas pu voir le jour. Merci, Pierre. Normalement, tu es dans la salle.

Bien �videmment les parcours sportifs scolaires adapt�s pour les �l�ves sont d?une grande importance, c?est l?article 2 de la convention. Les engagements d?Alexandra CORDEBARD mais aussi de Jean-Fran�ois MARTINS et de l?Acad�mie de Paris marquent une forte volont� de la Ville de permettre et d?accompagner les diff�rents parcours sportifs scolaires des possibles futurs athl�tes fran�ais.

Parler de l?accompagnement des diff�rents parcours sportifs scolaires, Monsieur le Maire, me permet de conclure mon intervention sur un point, qui est absent de cette partie de la convention mais qui reste pourtant une condition sine qua non de l?aboutissement et du succ�s de la mise en place de ce dispositif, notamment dans les 14e, 15e, 17e et 19e arrondissements de Paris.

Si nous avons bien des ambitions d?excellence sportive scolaire pour notre jeunesse, il faudra qu?elles puissent se construire dans le cadre plus g�n�ral d?une am�lioration et d?une optimisation des conditions de travail pour les pratiques sportives scolaires. Et ce, notamment au niveau des besoins en nouvelles installations sportives et dans le renouvellement des installations d�j� existantes.

Donnons-nous cette ambition et une partie importante de l?h�ritage de notre candidature sera atteinte.

Merci, Monsieur le Maire.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Pour conclure, Madame Danielle SIMONNET, vous avez la parole, pour cinq minutes.

Mme Danielle SIMONNET. - Mes chers coll�gues, est-ce qu?il y a la n�cessit� que Paris candidate aux Jeux olympiques pour engager beaucoup plus d?actions avec l?Education nationale, avec tout le mouvement sportif, pour encourager la pratique d?un sport, pour contribuer � une �ducation citoyenne par le sport�? Je ne pense pas.

Vous savez, les valeurs de l?Olympisme, vu la fa�on dont sont organis�s ces Jeux olympiques, les valeurs de l?Olympisme, j?aimerais bien qu?elles fassent l?objet d?un d�bat contradictoire parce qu?elles sont quand m�me assez ambigu�s.

De quoi s?agit-il�? Est-ce qu?il s?agit de la valeur cot�e en bourse de Coca Cola, ATOS, ACER, Bridgestone, GE, McDonald?s, Omega, Panasonic, PNG, Visa, Samsung, Mastercard, Adidas, BMW, BP, British Airways, BT, EDF, ADECO, ArcelorMittal, Cadbury, CISCO, Thomas Cook, UPS, IBM�? Et je suis s�re que j?en passe.

Les valeurs de l?olympisme, est-ce que c?est cela�? Est-ce que l?organisation de ces Jeux olympiques est l� pour encourager justement � une fraternit� internationaliste, une amiti� entre les peuples, pour valoriser justement la capacit� au d�passement de soi et un esprit du d�passement de soi dans un cadre collectif et d?�quipe par le sport�? Ou est-ce qu?il s?agit simplement de faire en sorte qu?il y ait du temps de cerveau disponible pour encourager la valorisation de Coca Cola, ATOS, ACER, Bridgestone, GE, McDonald?s, Omega, Panasonic, PNG, Visa, Samsung, Mastercard, Adidas, BMW, BP, British Airways, BT, EDF, ADECO, ArcelorMittal, Cadbury, CISCO, Thomas Cook, UPS, IBM�? Et j?en passe.

On pourrait r�p�ter cela assez longtemps, jusqu?� la fin de mon temps auquel j?ai droit mais je vais vous l?�pargner. Mais vous comprenez qu?il y a quand m�me une sacr�e hypocrisie�: on est sur une organisation des Jeux olympiques qui est une organisation totalement au service des multinationales. Eh oui, cela pose un probl�me. Et cela pose un probl�me que rien n?ait �t� fait pour emp�cher cela, et que rien ne sera fait pour emp�cher cela.

Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean-Fran�ois MARTINS.

M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Je vais commencer par r�pondre � Mme SIMONNET sur la question initiale. C?est une bonne question qu?elle se pose�: a-t-on besoin des Jeux olympiques pour faire tout cela, pour s?engager avec le Rectorat, etc.�? Probablement pas, mais sans aucun doute la tension et l?imp�ratif que cr�e cette candidature font avancer les choses plus vite, font que des questions qui �taient complexes, que l?on avait du mal � traiter, qui avaient du mal � avancer, sous l?imp�ratif olympique arrivent � avancer.

C?est d?ailleurs le sens de cette convention mais aussi de l?ensemble du plan d?accompagnement, comme la question de la "baignabilit�" de la Seine, de l?investissement public en Seine-Saint-Denis. Finalement, on aurait pu le faire, mais l?imp�ratif olympique cr�e un calendrier, une acc�l�ration qui ne peut �tre que profitable.

�videmment, un grand nombre d?entre vous l?ont dit, les valeurs de l?Olympisme sont des valeurs qui r�sonnent particuli�rement � Paris�: l?amiti�, le respect, l?excellence qui sont la base de la charte Olympique. Mais au-del� de cela, l?Olympisme est un id�al, un id�al de paix, d?universalisme qui sont sans aucun doute des id�aux qui sont �galement ceux de Paris. Ces id�aux ne sont vivants que parce que, au quotidien, nous nous faisons forts de les transmettre aux g�n�rations futures.

Dans un monde qui devient peut-�tre plus incertain, partager � nouveau l'id�al de paix, � nouveau l'id�al d'universalisme, � nouveau le souhait de faire par le sport, mais le sport �tant presque un pr�texte en la mati�re, un lien de dialogue, de compr�hension mutuelle peut �tre �videmment un objectif �ducatif que nous pouvons nous imposer collectivement.

Avec plusieurs �l�ments dans cette convention avec le Rectorat, la premi�re de cette nature qui lie une collectivit� locale, un rectorat et le mouvement olympique fran�ais, c?est-�-dire les trois grands acteurs qui agissent pour la pratique sportive des enfants.

Il y a plusieurs points sur lesquels je veux insister plus particuli�rement. Le premier, c'est �videmment les classes � horaires am�nag�s sport, qui ont �t� mises en place d�s cette ann�e dans le district du Sud-Ouest de Paris, 15e et 16e arrondissement, qui depuis cette rentr�e, gr�ce � un travail en commun avec la Ministre de l'Education nationale et la Maire de Paris, nous permettent � Camille Claudel, au lyc�e La Fontaine, d'offrir un vrai continuum �ducatif de la sixi�me au bac g�n�ral ou technologique qui permet aux enfants de r�ussir leurs �tudes tout en r�ussissant leur parcours de haut niveau.

Le lancement de ces dispositifs de C.H.A.S.E. d�s la rentr�e prochaine sur les trois autres districts de l?Education nationale permettra � chaque enfant parisien qui a un parcours d'excellence sportive d'avoir aussi un parcours d'excellence acad�mique avec un agenda am�nag� en la mati�re.

Madame BUFFETEAU, pourquoi nous ne le faisons pas sur le sup�rieur en la mati�re�? Parce que pr�cis�ment cela ne rel�ve pas de la comp�tence municipale, beaucoup moins que sur l'�l�mentaire et sur le coll�ge, mais surtout parce que le statut de sportif de haut niveau existe d�j� et est r�gi par l'Etat et que les �tudiants �tant par nature des jeunes adultes qui apprennent, ils ont un am�nagement de leur temps de travail beaucoup plus classique, beaucoup plus facile et d�j� con�u par les universit�s en g�n�ral, l� o� le coll�ge et l?�l�mentaire ne permettent pas qu?on s�che un cours en "amphi" pour aller faire du sport. A la fac, ils le peuvent, c'est d�j� pr�vu, c'est pourquoi nous n'avons pas eu besoin d'aller plus loin.

Deuxi�me �l�ment, la transmission avec cette mallette p�dagogique sous la houlette de Catherine VIEU-CHARIER, qui va permettre comme pour la Marseillaise d?explorer cette histoire olympique, ses valeurs et de remettre les enfants dans une perspective pas seulement sportive mais dans une vraie perspective universelle et je crois que c'est important.

Enfin, le d�veloppement des activit�s p�riscolaires autour du sport, c'est d�j� un tiers de nos ateliers �ducatifs de l'A.R.E. qui sont d�di�s au sport et c'est �videmment une offre qui doit se trouver renforc�e.

Je termine sur peut-�tre les deux questions qui ne trouveront pas de r�ponse pr�cis�ment aujourd'hui, sur les �tablissements scolaires et la pratique du sport dans les �quipements sportifs scolaires en dehors des horaires de l'�cole. Nous avons aujourd'hui avanc�, nous sommes � plus de 22 conventions avec des �tablissements scolaires. Cette reconvention avec l'appui du Rectorat va nous permettre d'autant plus d'aller voir les chefs d'�tablissement avec, j?ai envie de dire, la caution du Rectorat. C?est 1,2 million d'euros de location de cr�neaux dans ces �tablissements scolaires et nous poussons les portes les unes apr�s les autres.

Je vous invite aussi par ailleurs, Madame BUFFETEAU, � nous aider aupr�s de la majorit� de l?Ex�cutif r�gional, que j?ai d�j� saisi deux fois par courrier sur le sujet � propos des lyc�es et qui ne nous a toujours pas r�pondu. Trois nouveaux �tablissements sont entr�s cette ann�e dans ce programme et donc c?est trois nouveaux �tablissements o� nous allons pouvoir int�grer des clubs apr�s les horaires de l'�cole, mais c?est �galement d�sormais une logique que nous int�grons dans les constructions et dans les programmes d?�coles et de nouveaux coll�ges. Je pense par exemple � Paul Val�ry dans le 12e arrondissement, o� nous avons r�fl�chi � l?�quipement sportif du coll�ge de sorte qu'il soit d'un point de vue "b�timentaire" pens� pour �tre accessible en dehors de l'�cole.

Monsieur TINTI, enfin, je partage votre remarque sur le renouvellement des installations, notamment pour les enseignants d'�ducation physique et sportive et, �videmment, je crois que nous gagnerons la bataille culturelle de la noblesse de la pratique sportive � l'�cole, en affirmant que ce n'est pas une sous-discipline, qu'il n'y a pas les arts, la culture, la musique qui seraient nobles et le sport qui le serait moins. Si nous menons cette bataille, alors les d�cisions budg�taires seront plus faciles � d�fendre, y compris aupr�s de l'Education nationale.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DJS 108 - DASCO.

Qui est pour�?

Contre�?

Abstentions�?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2017, DJS 108 - DASCO). Je vous remercie.

Janvier 2017
Débat
Conseil municipal
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